Temps modernesDidier et cie., 1877 |
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... s'en inquiéta pas : rési- gné d'avance aux plaintes , aux reproches amers des uns , à la défiance des autres , il prit pour règle de conduite l'intérêt de sa puissance propre et la gran- deur du pays , qui se trouvaient d'accord par une ...
... s'en inquiéta pas : rési- gné d'avance aux plaintes , aux reproches amers des uns , à la défiance des autres , il prit pour règle de conduite l'intérêt de sa puissance propre et la gran- deur du pays , qui se trouvaient d'accord par une ...
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... s'en faut de beaucoup , cette convenance idéale qui tient lieu de vérité dans ce monde d'Amadis à houlettes et à ru- bans complété par Honoré d'Urfé sur les données de l'Aminte du Tasse . L'analogie dans une fiction , même sans ...
... s'en faut de beaucoup , cette convenance idéale qui tient lieu de vérité dans ce monde d'Amadis à houlettes et à ru- bans complété par Honoré d'Urfé sur les données de l'Aminte du Tasse . L'analogie dans une fiction , même sans ...
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... s'en moquer , et il est vrai que cela est plus facile que de la lire . En effet , nous avons perdu le goût de ces sentiments délicats dont l'extrême retenue et les scrupules nous semblent de la fadeur . Il fau- drait aussi bien des ...
... s'en moquer , et il est vrai que cela est plus facile que de la lire . En effet , nous avons perdu le goût de ces sentiments délicats dont l'extrême retenue et les scrupules nous semblent de la fadeur . Il fau- drait aussi bien des ...
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... s'en plaindre . Nous savons que Malherbe a failli gâter la Fontaine , nous ne croyons pas qu'il ait beaucoup servi Racan . Malherbe et Racan n'en demeurent pas moins inséparables dans l'histoire de notre poésie . Malherbe a trouvé le ...
... s'en plaindre . Nous savons que Malherbe a failli gâter la Fontaine , nous ne croyons pas qu'il ait beaucoup servi Racan . Malherbe et Racan n'en demeurent pas moins inséparables dans l'histoire de notre poésie . Malherbe a trouvé le ...
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... s'en est défendu à grands renforts d'arguments ; il a même abjuré publiquement le protestantisme ; il a traduit le Phédon en témoignage de croyance à l'im- mortalité de l'âme ; il est encore vrai qu'il n'a pas personnellement publié le ...
... s'en est défendu à grands renforts d'arguments ; il a même abjuré publiquement le protestantisme ; il a traduit le Phédon en témoignage de croyance à l'im- mortalité de l'âme ; il est encore vrai qu'il n'a pas personnellement publié le ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Página 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Página 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Página 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Página 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Página 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Página 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Página 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Página 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.