II. Fruits à noyau, qui font charnus & fucculents, & dont le noyau contient deux amandes.

{Eleagnus.

Ziziphus.

Nux.

III. Fruits dont le noyau eft fimplement recouvert d'un brou.

J Amygdalus.

IV. Fruits dont le noyau eft fimplement enchâssé dans le brou.

Corylus.c

QUATRIEME FAMILLE.

Arbres & Arbustes qui portent de petits fruits charnus, fuccu lents ou non, que l'on nomme Bayes: fuivant les genres elles renferment plus ou moins de femences

II. Bayes fucculentes dont le noyau eft fimplement enchâssé dans la chair.

Taxus.

III. Bayes fucculentes qui renferment un noyau & cinq amandes.

Azedarach.

IV. Bayes feches ou peu charnues qui renferment une femence..

V. Bayes fucculentes charnues ou feches qui renferment deux femences.

* Il eft bon de remarquer que fouvent il y a une de ces deux amandes qui avorte, ce qui fait que l'on n'en trouve qu'une, quoique la boîte ligneufe forme deux loges.

VI. Bayes charnues fucculentes ou feches, qui renferment trois semences.

Alaternus.
Cedrus.

Juniperus.

Sabina.
Rhamnus.

Rufcus.
Sambucus.

VII. Bayes charnues fucculentes ou féches, qui renferment quatre femences.

Aquifolium.

Burcardia.

Liguftrum.
Vitex.

VIII. Bayes charnues fucculentes ou feches qui renferment cinq femences.

IX. Bayes charnues fucculentes ou non, qui contiennent plus de cinq femences,

Arbres & Arbuftes qui portent leurs femences dans des cap fules épaiffes ou membraneufes, divifées fuivant les genres en plus ou moins de cavités.

Carpinus.

Ulmus.

I. Capfule à une cavité & une femence.

II. Capfule membraneufe à une cavité & une femence.

Ptelaa. Prefque toujours deux femences Polygonum.

Itza.

Avortent.

Atriplex.

III. Capfule à une cavité, avec quantité de femences.

IV. Deux capfules réunies, une cavité, une femence dans chacune.

Acer.

| Fagara.

V. Deux capfules réunies, une cavité, plufieurs femences dans chacune..

Salix.

Hamamelis.

VI. Deux capfules à deux cavités, deux femences.

Lilac.

Ceanothus.

Buxus.

Androfœmum.
Hypericum.

VII. Capfules à trois cavités, trois femences.

IX. Capfules à trois cavités, quantité de femences.

X. Capfules à quatre ou cinq cavités, quatre ou cinq femences.
| Grewia.

Evonymus.

Ruta.

XI. Capfules à quatre cavités, beaucoup de femences.

Į Syringa,

[ Erica.

| Diervilla.

XII. Capfules à cinq cavités, une femence, parce que les autres avortent.

Tilia.

Stewartia,

XIII. Capfules à cinq cavités, cinq femences.

XIV. Capfules à cinq cavités quantité de femences.

X V. Capfules à un nombre indéterminé de cavités, beaucoup de femences.

Ciftus.

SIXIE ME

FAMILLE.

Arbres & Arbuftes qui portent leurs femences dans des efpeces de gaines qu'on nomme Siliques: lorfqu'elles font courtes on les nomme Siliculles.

Barba-Jovis.

I. Siliculles fans cloifon, qui renferment une femence.

1 Genifta-Spartium.

II. Siliculles fans cloifon, qui renferment trois ou quatre femences. Tragacantha. III. Siliques fans cloifon, & qui font comprimées entre chaque femence. 1 Emerus.

Coronilla.

IV:

IV. Siliques fans cloifon, & dans lesquelles il n'y a point de pulpe.

Pervinca.

Anonis.

Anagyris.

Genista.
Cytifo-Genifta.
Cytifus.

Siliquaftrum.
Pfeudo-Acacia.

V. Siliques fans cloifon dont les femences font retenues dans une pulpe.

Acacia.

J Siliqua.

[ Bonduc.

VI. Siliques qui ont une cloifon qui les divife en deux fuivant leur longueur.

Phafeoloides.

| Bignonia.

VII. Fruits qui approchent de la forme des Siliques, & qui n'en ont point exactement le caractere.

Nerion.
Periploca.

Anona.
Colutea.

Staphilodendron.

SEPTIEME FAMILLE.

Arbres & Arbuftes qui portent leurs femences nues, ou qui n'ont pour enveloppe que le calyce ou le pétale.

Clematitis.

Chenopodium.

Chamædris.
Teucrium.
Hyffopus.

Coriaria.

I. Semences nues & fans aucune enveloppe.

[ Buplevrum.

II. Semences enveloppées par un calyce particulier.

III. Quatre femences enveloppées par le calyce commun.

IV. Cinq femences enveloppées par un calyce commun.

V. Nombre indéterminé de femences, enveloppées par un calyce commun.

Abrotanum.

Absynthium.
Santolina.

Baccharis.
Othonna.

Globularia.
Pentaphylloides.

Je prie qu'on fe rappelle que j'ai dit que le nombre des femences varioit beaucoup, & que je ne préfentois ces Tables que comme des indications, qui dans certains cas pourroient être utiles à ceux qui fe trouveroient embarraffés dans l'ufage de la Table méthodique que nous avons donnée en premier lieu,

Tome I.

f

TABLE

Dans laquelle les Arbres & les Arbustes font rangés en différentes Claffes, fuivant la forme &la pofition de leurs feuilles.

I

L y a lieu de croire qu'avec le fecours des deux Tables précédentes on parviendra à rapporter les Arbres & les Arbuftes contenus dans ce Traité, aux genres qui leur conviennent toutes les fois que l'on pourra examiner les parties dont nous avons tiré les caracteres: mais l'ufage de ces Tables fera toutà-fait inutile dans le temps que les Arbres n'auront ni fleurs ni fruits. Dans ce cas il fera naturel de défirer d'être guidé par une Méthode tirée des feuilles, non-feulement parce que les Arbres en font garnis une partie de l'année, mais encore parce que les jeunes Arbres produifent des feuilles bien long-temps avant qu'ils puiffent être en état de donner des fleurs & des fruits. Malheureusement cette partie des Arbres varie trop pour qu'elle puiffe fervir de fondement à une bonne Méthode; & les tentatives des Botanistes, n'ont fervi qu'à les convaincre qu'il falloit tirer les caracteres des fleurs & des fruits, & n'avoir recours aux feuilles que dans des cas particuliers & rares.

Il y a a néanmoins certaines propriétés des feuilles qui conviennent affez généralement à tous les Arbres d'un même genre; & il eft avantageux de les connoître, ne fût - ce que pour parvenir à diftinguer l'un de l'autre, deux genres qui fe reffemblent à beaucoup d'égards. Suppofons, par exemple, qu'on' connoiffe affez bien l'Opulus Ruellii, on pourroit, lorfqu'il n'a ni fleurs ni fruits, le confondre avec le Spirea Opuli folio, fi on n'étoit pas prévenu que l'Opulus a fes feuilles oppofées, & que celles du Spirea Opuli folio font alternes. J'en pour rois dire autant du Liquidambar Aceris folio, dont les feuilles font alternes, au lieu que celles des Acer font oppofées.

Je ne me propofe donc point d'établir par la forme & la pofition des feuilles fur les branches, une Méthode affez exacte