Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, Volumen3Chez Jore Pere & Fils, 1733 - 95 páginas |
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... Madame , aïez pitié du plus malheureux pere Qui jamais ait du Ciel éprouvé la colere , Qui répand devant vous des larmes que le tems encore tarir dans mes yeux expirans . Une fille , trois fils , ma fuperbe espérance , Me furent ...
... Madame , aïez pitié du plus malheureux pere Qui jamais ait du Ciel éprouvé la colere , Qui répand devant vous des larmes que le tems encore tarir dans mes yeux expirans . Une fille , trois fils , ma fuperbe espérance , Me furent ...
Página 33
... Madame , étranger en lieux ? Depuis quand l'avez - vous ? ZAYRE . Depuis que je respire , Seigneur .... Eh quoi ! D'où vient que votre ame foûpire ? LUSIGNAN . Ah ! daignez confier à mes tremblantes mains .... C ZAYRE . De quel trouble ...
... Madame , étranger en lieux ? Depuis quand l'avez - vous ? ZAYRE . Depuis que je respire , Seigneur .... Eh quoi ! D'où vient que votre ame foûpire ? LUSIGNAN . Ah ! daignez confier à mes tremblantes mains .... C ZAYRE . De quel trouble ...
Página 34
... Madame , en vos mains elle étoit demeurée ? Quoi ! tous les deux Captifs , & pris dans Césarée ? ZAYRE . Oui , Seigneur . NE RESTAN . Se peut - il ? LUSIGNAN . Leur parole , leurs traits , De leur Mere en effet font les vivans portraits ...
... Madame , en vos mains elle étoit demeurée ? Quoi ! tous les deux Captifs , & pris dans Césarée ? ZAYRE . Oui , Seigneur . NE RESTAN . Se peut - il ? LUSIGNAN . Leur parole , leurs traits , De leur Mere en effet font les vivans portraits ...
Página 35
... Madame ... Néreftan .... Soutiens - moi , Chatillon .... Nérestan , fi je dois nommer encare ce nom , Avez - vous dans le fein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse .... NE RESTAN . Oui , Seigneur , il est vrai ...
... Madame ... Néreftan .... Soutiens - moi , Chatillon .... Nérestan , fi je dois nommer encare ce nom , Avez - vous dans le fein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse .... NE RESTAN . Oui , Seigneur , il est vrai ...
Página 39
... Madame , le Soudan m'ordonne de vous dire , Qu'à l'inftant , de ces lieux , il faut vous retirer , Et de ces vils Chrétiens fur - tout vous séparer . Yous , François , fuivez - moi , de vous je dois répondre . CHATILLON . Où fommes ...
... Madame , le Soudan m'ordonne de vous dire , Qu'à l'inftant , de ces lieux , il faut vous retirer , Et de ces vils Chrétiens fur - tout vous séparer . Yous , François , fuivez - moi , de vous je dois répondre . CHATILLON . Où fommes ...
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Términos y frases comunes
affez affreux aimé Allez Amant amour augufte ayeux barbare bien-tôt bienfaits bonheur bras brifer c'eft c'eſt CHATILLON cher Chevaliers coeur connoiffez connois connoître CORAS CORAS MIN CORASMIN crime cruel d'Orofmane deftin déplaifir Dieu efclave Chrétien Eft-ce enfans eſt étoit fainte fang fans doute FATIME fçait fecret fein fens fentimens fermens fers fervi fes yeux feul fille flâme fœur foibles foin foit fon ame fon cœur font fouffrir foupçon foupirs fous François fuis fuivre fuperbe fuplice Garde des Sceaux grace Hélas heureuſe hymen j'ai Jourdain jufte L'ESCLAVE l'horreur laiffe larmes lieux Lorſque Lufignan LUSIGN m'aimez Madame main MANE MELEDOR momens Mufulmane n'eft Néreftan NEREST NERESTAN ô Ciel OROS OROSMANE OSMANE parler peux pleurs Prefentes PREMIERE puiffant rapelle refte RESTAN Rois Saladin SCENE Seigneur Sérail ſes Solime ſon Soudan tems tendreffe tendreſſe trahis tremble trifte Trône trouble vertu vois voudrois vûe Zaïre ZAYRE
Pasajes populares
Página 37 - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
Página 8 - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance.
Página 36 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!