Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, Volumen3Chez Jore Pere & Fils, 1733 - 95 páginas |
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... Fatime , hélas ! fçai - je ce que je suis ? Le Ciel m'a - t - il jamais permis de me connoître , Ne m'a - t - il pas caché le fang qui m'a fait naître ? FATIM E. Néreftan qui nâquit non loin de ce féjour A 4 TRAGEDIE .
... Fatime , hélas ! fçai - je ce que je suis ? Le Ciel m'a - t - il jamais permis de me connoître , Ne m'a - t - il pas caché le fang qui m'a fait naître ? FATIM E. Néreftan qui nâquit non loin de ce féjour A 4 TRAGEDIE .
Página 8
... Néreftan qui nâquit non loin de ce féjour , Vous dit que d'un Chrétien vous reçûtes le jour ; Que dis je ? cette Croix qui fur vous fut trouvée , Parure de l'enfance avec foin confervée , Ce figne des Chrétiens que l'art dérobe aux yeux ...
... Néreftan qui nâquit non loin de ce féjour , Vous dit que d'un Chrétien vous reçûtes le jour ; Que dis je ? cette Croix qui fur vous fut trouvée , Parure de l'enfance avec foin confervée , Ce figne des Chrétiens que l'art dérobe aux yeux ...
Página 20
... Néreftan , Chevalier généreux , Vous qui brifez les fers de tant de malheu- reux : Vous , Sauveur des Chrétiens qu'un Dieu Sauveur en- voie , Paroiffez , montrez - vous , goûtez la douce joie De voir nos compagnons pleurans à vos genoux ...
... Néreftan , Chevalier généreux , Vous qui brifez les fers de tant de malheu- reux : Vous , Sauveur des Chrétiens qu'un Dieu Sauveur en- voie , Paroiffez , montrez - vous , goûtez la douce joie De voir nos compagnons pleurans à vos genoux ...
Página 30
... Néreftan . Par la gloite amené des rives de la France , Venoit de dit Chrétiens païer la délivrance : Le Soudan , comme lui , gouverné par l'honneur , Croit en vous délivrant , égaler fon grand cœur . LUSIGNAN . Des Chevaliers François ...
... Néreftan . Par la gloite amené des rives de la France , Venoit de dit Chrétiens païer la délivrance : Le Soudan , comme lui , gouverné par l'honneur , Croit en vous délivrant , égaler fon grand cœur . LUSIGNAN . Des Chevaliers François ...
Página 31
... Néreftan . Le fort long - tems barbare , Qui dans les fers ici me mit prefque en naiffant , Me fit quitter bien - tôt l'Empire du Croiffant ; A la Cour de Louis , guidé par mon courage , De la guerre fous lui j'ai fait l'aprentiffage ...
... Néreftan . Le fort long - tems barbare , Qui dans les fers ici me mit prefque en naiffant , Me fit quitter bien - tôt l'Empire du Croiffant ; A la Cour de Louis , guidé par mon courage , De la guerre fous lui j'ai fait l'aprentiffage ...
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Términos y frases comunes
affez affreux aimé Allez Amant amour augufte ayeux barbare bien-tôt bienfaits bonheur bras brifer c'eft c'eſt CHATILLON cher Chevaliers coeur connoiffez connois connoître CORAS CORAS MIN CORASMIN crime cruel d'Orofmane deftin déplaifir Dieu efclave Chrétien Eft-ce enfans eſt étoit fainte fang fans doute FATIME fçait fecret fein fens fentimens fermens fers fervi fes yeux feul fille flâme fœur foibles foin foit fon ame fon cœur font fouffrir foupçon foupirs fous François fuis fuivre fuperbe fuplice Garde des Sceaux grace Hélas heureuſe hymen j'ai Jourdain jufte L'ESCLAVE l'horreur laiffe larmes lieux Lorſque Lufignan LUSIGN m'aimez Madame main MANE MELEDOR momens Mufulmane n'eft Néreftan NEREST NERESTAN ô Ciel OROS OROSMANE OSMANE parler peux pleurs Prefentes PREMIERE puiffant rapelle refte RESTAN Rois Saladin SCENE Seigneur Sérail ſes Solime ſon Soudan tems tendreffe tendreſſe trahis tremble trifte Trône trouble vertu vois voudrois vûe Zaïre ZAYRE
Pasajes populares
Página 37 - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
Página 8 - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance.
Página 36 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!