Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, Volumen3Chez Jore Pere & Fils, 1733 - 95 páginas |
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... freres ; Obligés de s'aimer , fans doute , ils font heureux . FATIM E. Pourquoi donc aujourd'hui vous déclarer contr'eux ! A la loi Mufulmane à jamais affervie , Vous allez des Chrétiens devenir l'ennemie , Vous allez époufer leur ...
... freres ; Obligés de s'aimer , fans doute , ils font heureux . FATIM E. Pourquoi donc aujourd'hui vous déclarer contr'eux ! A la loi Mufulmane à jamais affervie , Vous allez des Chrétiens devenir l'ennemie , Vous allez époufer leur ...
Página 24
... frères : Seigneur , depuis ce tems , ce pere des Chrétiens Referré loin de nous , blanchi dans fes liens , Gémit dans un cachor , privé de la lumiere , a Oublié de l'Afie , & de l'Europe entiere : Teleft fon fort affreux ; & qui peut ...
... frères : Seigneur , depuis ce tems , ce pere des Chrétiens Referré loin de nous , blanchi dans fes liens , Gémit dans un cachor , privé de la lumiere , a Oublié de l'Afie , & de l'Europe entiere : Teleft fon fort affreux ; & qui peut ...
Página 37
... freres , ces martirs égorgés à mes yeux , T'ouvrent leurs bras fanglans tendus du haut des Cieux : Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blafphémes , Pour toi , pour l'Univers , eft mort en ces lieux mêmes , En ces lieux où mon bras ...
... freres , ces martirs égorgés à mes yeux , T'ouvrent leurs bras fanglans tendus du haut des Cieux : Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blafphémes , Pour toi , pour l'Univers , eft mort en ces lieux mêmes , En ces lieux où mon bras ...
Página 45
... frere .... Hélas ! que veut - elle de moi ? Que faut - il .... NE RESTAN . Derefter l'Empire de vos maîtres , Servir , aimer ce Dieu qu'ont aimé nos ancêtres , Qui nâquit , qui fouffrit , qui mourut en ces lieux Qui nous a rassemblés ...
... frere .... Hélas ! que veut - elle de moi ? Que faut - il .... NE RESTAN . Derefter l'Empire de vos maîtres , Servir , aimer ce Dieu qu'ont aimé nos ancêtres , Qui nâquit , qui fouffrit , qui mourut en ces lieux Qui nous a rassemblés ...
Página 46
... frere , ayez pitié d'une focat égarée , Qui brûle , qui gémit , qui meurt défefperée ! Je fuis Chrétienne hélas ! ... j'attens avec ardeur Cette Eau fainte , cette Eau qui peut guérir mon cœur , Non , je ne ferai point indigne de mon frere ...
... frere , ayez pitié d'une focat égarée , Qui brûle , qui gémit , qui meurt défefperée ! Je fuis Chrétienne hélas ! ... j'attens avec ardeur Cette Eau fainte , cette Eau qui peut guérir mon cœur , Non , je ne ferai point indigne de mon frere ...
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Términos y frases comunes
affez affreux aimé Allez Amant amour augufte ayeux barbare bien-tôt bienfaits bonheur bras brifer c'eft c'eſt CHATILLON cher Chevaliers coeur connoiffez connois connoître CORAS CORAS MIN CORASMIN crime cruel d'Orofmane deftin déplaifir Dieu efclave Chrétien Eft-ce enfans eſt étoit fainte fang fans doute FATIME fçait fecret fein fens fentimens fermens fers fervi fes yeux feul fille flâme fœur foibles foin foit fon ame fon cœur font fouffrir foupçon foupirs fous François fuis fuivre fuperbe fuplice Garde des Sceaux grace Hélas heureuſe hymen j'ai Jourdain jufte L'ESCLAVE l'horreur laiffe larmes lieux Lorſque Lufignan LUSIGN m'aimez Madame main MANE MELEDOR momens Mufulmane n'eft Néreftan NEREST NERESTAN ô Ciel OROS OROSMANE OSMANE parler peux pleurs Prefentes PREMIERE puiffant rapelle refte RESTAN Rois Saladin SCENE Seigneur Sérail ſes Solime ſon Soudan tems tendreffe tendreſſe trahis tremble trifte Trône trouble vertu vois voudrois vûe Zaïre ZAYRE
Pasajes populares
Página 37 - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
Página 8 - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance.
Página 36 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!