Poètes et romanciers de la Lorraine

Portada
Pallez et Rousseau, 1848 - 434 páginas

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 41 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Página 175 - Là-dessus je me suis fait faire un habit bleu , j'ai pris la croix de Malte, et je pars.
Página 371 - Sire, de nous troubler en nous disant que vous mourrez bientôt? Ces paroles ne sont point bonnes à dire ; vous vivrez , s'il plaît à Dieu , bonnes et longues années. Il n'ya point de félicité au monde pareille à la vôtre. Vous n'êtes qu'en la fleur de votre âge...
Página 175 - Ci-gît un chevalier qui sans cesse courut; Qui sur les grands chemins naquit*, vécut, mourut, Pour prouver ce qu'a dit le sage Que notre vie est un voyage.
Página 64 - Lui seul me rend mes chagrins moins amers : Car de nos maux le remède suprême , C'est le sommeil... Je le dois à tes vers.
Página 9 - Pourvu que ce ne soit que pour les amorcer. Les fines, en donnant, se doivent efforcer A faire que l'esprit et que la gentillesse Fasse estimer les dons, et non pas la richesse.
Página 55 - Elle vint ; je la vis ; j'étais ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en Mme d'Houdetot, et bientôt je ne vis plus que Mme d'Houdetot, mais revêtue de toutes les perfections dont je venais d'orner l'idole de mon cœur.
Página 380 - Reine commanda au parlement d'en connoître , d'en informer et de lui faire et parfaire son procès. A moins de huit jours de là, après avoir encore de surcroît tué le fils dudit baron de Luz, la Reine l'envoya visiter, et savoir comme il se portoit de ses blessures, après qu'il fut de retour de ce dernier combat.
Página 56 - Elle avait une forêt de grands cheveux noirs naturellement bouclés qui lui tombaient au jarret : sa taille était mignonne, et elle mettait dans tous ses mouvements de la gaucherie et de la grâce tout à la fois. Elle avait...
Página 57 - Ce fut dans ce bosquet qu'assis avec elle sur un banc de gazon, sous un acacia tout chargé de fleurs, je trouvai, pour rendre les mouvements de mon cœur, un langage vraiment digne d'eux. Ce fut la première et l'unique fois de ma vie ; mais je fus sublime, si l'on peut nommer ainsi tout ce que l'amour le plus tendre et le plus ardent peut porter d'aimable et de séduisant dans un cœur d'homme. Que d'enivrantes larmes je versai. sur ses genoux ! Que je lui en fis verser malgré elle!

Información bibliográfica