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de Cefar. Les Romains ont rendu le mot Celta par celui de Gallus. §. IX. Idées fauffes fur Porigine dunom Latin, que les Romains ont donné aux Celtes, ou Gaulois. P. 21 $. X. Le nom de Galate doit fans doute fon origine à cette province de Bithynie, dont les Gaulois qui s'établirent dans l'Afie, firent le fiége de leur Empire. Long-tems avant Cyrus, les Grecs étoient venus en Italie, dans les Gaules & en Espagne.

CHAPITRE IL

P. 25

DES HYPERBORE'ENS.

§. I. Pofidonius eft le feul Auteur qui ait défigné la Celtique par le païs des Hy

perboréens.

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§. II. Aucun ancien n'a prétendu ni infinué, que les Hyperboréens fuffent une nation entiere de Prêtres confacrés à Apollon. Les Claffes dans lesquelles les Gaulois étoient diftribués, & le culte qu'ils rendoient à Mercure, prouvent invinciblement les Gaulois n'étoient point les Hyperboréens.

que

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§. III. De quelle maniere les Hy-
perboréens faifoient tenir leurs
préfens à Delos. Route que ces
préfens tenoient. Tous les Au
teurs marquent તે peu près la

même route. Cette route étoit
d'abord du feptentrion au cou-
chant, & enfuite du couchant
au midi, en déclinant vers l'eft.
Les préfens des Hyperboréens
n'approchoient jamais des Gau-
les plus près, que du golfe A-
driatique. Herodote place les

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Hyperboréens à Pextrémité du
Nord, & Callimaque dans l'O-

rient.

P. 31

P. 39

p. 41

§. IV. Les Monts Riphées, audelà defquels habitoient les Hyperboréens, étoient au fond du Nord, & fort près de la mer glaciale. §. V. Les anciens appelloient Alpes quelques montagnes qui font au Nord de l'Europe, & près des monts Riphées. §. VI. Vraie fignification du mot Riphée. Les monts Riphées étoient près de la caverne, par où l'on defcendoit aux Enfers; & cette caverne étoit au fond du Nord. p. 45 §. VII. C'est à l'embouchure du Danube, & non à la fource de ce fleuve, que les Anciens ont placé les monts Riphées. p. 47 §. VIII. C'eft Hercule fils d'Amphitryon, qui porta du plant

d'Olivier dans la Grèce. Ce n'eft point des Gaules qu'il tira le plant d'Olivier, puifque les Gaules n'ont eu des Oliviers que depuis Augufte. Selon Pindare, c'eft dans une province fituée au-delà de la Cherfonéfe Taurique, qu'Hercule prit le plant d'Olivier. Partie de la Thrace, appellée autrefois Iftrie.

P. 48

§. IX. Tous les traits que les Anciens nous ont laiffés des Hyperboréens, impliquent contradiction avec ceux qu'on lit des Gaulois.

P. 56 §. X. Les mœurs des Druïdes étoient entiérement oppofées à celles des Hyperboréens. Nature de la dignité d'Edituus & de Patere établie chez les Druïdes.

p. 61

§. XI. Fonction des Bardes dans

les Gaules.

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. XII. Dans les Gaules, les femmes étoient de tems immémorial le confeil & les Juges de la nation. Les Druïdes fuccédent à ces femmes. Dans la fuite des tems ces nouveaux Juges fe laifoient corrompre. p. 65 §. XIII. Dans les tems poftérieurs les Druïdes n'étoient bre de ce qu'ils avoient d'abord été. Excès où ils donnerent.

que

Pom

p. 69 §. XIV. La profeffion des armes n'étoit pas incompatible avec celle des Druïdes. Le Druïde Divitiacus a introduit Cefar dans les Gaules, & a toûjours combattu fous les étendarts des Romains.

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§. XV. Vrai fens de cette phrafe proverbiale: c'est un vieux Druïde. L'âge où les Hyperboréens parvenoient, étoit entiérement différent de celui où par

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