L REMARQUES SUR L'ODE XXXII. E Lecteur comprendra bien que cette Ode ne doit pas être entendue à la lettre. C'eft une hyperbole, dont l'imagination échauffée d'Anacréon, s'il eft vrai qu'il en foit l'Auteur fe fert pour dire qu'il avoit un grand nombre de Maîtreffes. Cela pofé, je ne voi pas d'où provenoit le dégoût de Mr le Fevre pour cet ouvrage. Tu t'étonnes d'ouix, &c.] J'ai un peu étendu la pensée d'Anacréon. Il dit : Τ ́. φὴς ἀεὶ κηρωθείς. Quoi tu es toujours pris comme avec de la cire c'est-à-dire, Quoi tu es toûjours amoureux ? Mais cet endroit me paroît corrompu. Il ne peut y avoir là xnpodeis, dont la premiere fyllabe eft longue. Il y faut une breve, parce que le troifiéme pied eft toûjours un jïambe. J'en ai parlé plus haut. La correction de Mr le Fevre me paroît trop changer les mots du texte. 7' qùs; Tious spalas. Que dis tu? quoi tant d'amours ? J'aimerois mieux dire, Tips: dei Tugadeis ? Que distu? Quoi toûjours enflammé ? Il n'y auroit que la premiere fyllabe de changée ; ou bien xugadels, dominé, où il n'ya. quen changé en v. ᾠδὴ λγ. ΕΙΣ ΧΕΛΙΔΟΝΑ, Σύμὺ, φίλη χελιδών Θέρει πλέκεις καλι, ท Η Νάιλον, ἢ ὅτι Μέμφιν, 粥粥粥粥粥粥粥粥粥粥粥光光MMMMM ODE XXXIII. SUR LE MEME SUJET. T Ous les ans en ce lieu dans la faifon nouvelle Tu reviens, aimable hirondelle, Habiter dans un nid que toi même bâtis. L'hiver tu difparois, tu t'en vas à Memphis, Ou fur les bords du Nil, où la chaleur t'appelle. Cupidon en tout temps fait fon nid dans mon cœur Et de petits Amours s'y forment à centaine. L'un de fes plumes couvre à peine Son corps, qui du grand air redoute la rigueur, L'autre dans fa coque eft encore, Ceux-ci font fur le point d'éclorre, L'air refonne des petits cris De ceux qui de leur bec ont percé la coquille Par les aînez de la famille Avec de tendres foins les jeunes font nourris, Qui, quand ils font plus grands, font auffitôt leurs nids. Pour un qui fort il en vient trente. Et tous les jours en vain je crie & me tour mente Pour chaffer de mon cœur tant d'Amours réunis. REMARQUES SUR L'ODE XXXIII. E fujet de cette Ode eft le même que celui de la precedente, mais il est traité differemment. Le nid d'une Hyrondelle, à laquelle Anacréon parle, lui fournit la metaphore qui regne avec M ᾠδή λδο ΕΙΣ ΧΟΡΗ Ν. Η' με φύγης, ὁροσα Ταν πλιαν ἔθήρων. Μηδ' ὅτι σοι πάρεςιν |