τω ψυχμώ μου κάρασαν Βραχὺ μὴ ζῶντα καλύπτεις, Οι θανών εκ επιθυμεί REMARQUES SUR L'ODE XXXVIJ Ous le poids de mes ans tu vois que je fuccombe. ] Anacreon dit oxid sÉQUE náçav, les cheveux blancs couronnent ma tête ; ce qui est toujours dire qu'il est vieux, Sous le poids de mes ans tu vois que je fuc- Et toi-même bien-tôt me mettras dans la tombe, vieux, & il n'entendoit pas autre chose. Il est étonnant que d'habiles Commentateurs n'aient point trouvé de fens à ce paffage qui ne fouffre pas la moindre difficulté. Auprès d'une Maîtreffe.] L'original dit avec la belle Venus. C'est la même chose. I' ᾠδὴ λζ. ΕΙΣ ΤΟ Ε Α Ρ. *Δε πῶς έαρος φανέντος ODE XXXVII. LE PRINTEMS. Voiez les Graces au Printems De roles couronner leurs têtes; Neptune éloigner les tempêtes. Les plongeons réjouis fe baignent dans les eaux. Par bataillons volans en l'air paffent les gruës; L'aftre du jour répand ses raïons les plus beaux, Et diffipe les fombres nuës. Tout brille dans nos champs d'herbe & de fleurs couverts. Déja l'olivier pouffe, & la vigne rampante E'tend, contre le chaud, fur fa grappe naiffante. L'abri de fes feuillages verds. Tout rit, tout nous promet une année abondante. REMARQUES SUR L'ODE XXXVII. les Graces au Printems, &c.] Mir l'Abbé Regnier a fait une remarque très fenfée fur ce paffage. Il y a trop de hardieffe à Anacreon de nous dire: Voyez les Graces. Il peut les perfonnifier, cela eft des droits de la poëfie mais il ne peut pas nous les montrer prefentes. Il n'en devoit parler qu'en forme de recit, comme a fait Horace dans l'Ode quatrième du premier livre. Functaque Nymphis Grate decentes Alterno terram quatiunt pede. : Les Graces frappent la terre de leurs pieds Legers en dançant avec les Nymphes. Mais ne pourroit-on point juftifier Anacreon, en difant qu'il parle comme un Poëte dans le raviffement, qui montre ce qu'il croit voir? En l'air paffent les grues. ] Il y a une difpute entre les favans fur le mot de dive. Ils conviennent bien tous qu'il fignifie également venir, ou s'en allers |