Imágenes de páginas
PDF
EPUB

O'N' Eers exäw Déλzwv
Προδότιν γάμων λύπιο
Ο ἢ μὴ λόγοισι πείθων,
Τότε μὴ θέλεσαν άλλοι.
Μετὰ τὸ νέων ὁ Βάκχος
Μεθύων άτακτα παίζει.

E

REMARQUES

SUR L'ODE LII.

T des grains brifex autour d'eux, &c.] Ce vers & les quatre autres qui fuivent, font de moi. Il m'a femblé que c'étoit une peinture qui achevoit l'idée d'Anacreon.

Ainfi Bacchus encor joue avec la vieilleffe. ] J'ai ajoûté ce vers, qui en répondant au dernier de cette Ode, marque d'autant plus la comparaifon des plaifirs de la vieilleffe avec ceux de la jeuneffe.

Va fur le verd gazon furprendre, &c.] La correction faite par Mad. Dacier de ἐλυσθείς, en mettant ἐλύσσει, fe glife, eft très-vrai-femblable. Il faut là un verbe, & non pas un participe, mais je ne fai fi xvoce, qui fignific involvit, peut être mis là pour advolvit fe en fous-enten

En

En fecoüant leurs cheveux blancs. Aina Bacchus encor joue avec la vieilleffe, Un jeune Vendangeur plus loin

Va fur le verd gason surprendre fa Maîtreffe, Par le vin affoupie, à l'ombre, & fans témoin. Il voudroit dérober un baifer fur fa bouche. Son réveil le prévient, & fa pudeur farouche S'oppofe quelque temps à fon propre defir: Mais fon amant plus fort met à bout sa foibleffe Et lui donne à la fois l'excufe & le plaifir.. C'eft ainfi que Bacchus joue avec la jeuneffe.

dant fe, ou bien advolvitur, au paffif. Peut-être y a-t-il quelque vers oublié dans l'Original où étoit le verbe qui regit toute la phrase.

Et lui donne à la fois, &c.] Ce vers est de moi. Je l'ai mis au lieu TÓTE μn θέλεσαν ἄγχει Εt même j'ai plutôt imité que traduit les trois vers qui precedent celui-là. Il y a quelquefois des chofes, dont la traduction ne doit pas être fi litterale ni fi fidele.

Cette Ode fait dans l'Original un plaifir infini par la varieté, la naïveté, & l'agrément des peintures qui s'y trouvent.

[ocr errors][merged small]

Τεφανηφόρου μετ' ἦρος Μέλπομαι ῥόδον θερινόν, Σωεταιρες αὔξει μέλπει. θεῶν ἄημα,

[ocr errors]

το

Τό δε καὶ βροῦν τὸ χάρμα,
Χάρισιν τ ̓ ἄγαλμ ̓ ἐν ὥραις
Πολυαιθέων ερώτων.
Αφροδίσιόν τ' αθυρμα

Τόδο και μέλημα μύθοις,
Χαρίεν φυτόν τε Μεσῶν.
Γλυκυ καὶ ποιῶντα πέτραν
Εν ἀκανθίναις ἀταρποῖς,
Γλυκύ δ ̓ αὖ λαβόντα θάλπειν
Μαλακαῖσι χερσὶ κέφως
Προσάγοντ ̓ ἔρωτος ανθος.

Ω' αποφῷ τὸ δ' αυτὸ τερπνὸν, Θαλίας τε και τραπέζαις, Διονυσίως θ' ἑορταῖς.

Τί δ' αυτου ρόδου γύοιτ' ἄν

XXXXXXXXXX

ODE LIII.

ELOGE DE LA ROSE.

AMi, chantons la fleur brillante,

Dont fe couronne le Printems,

La Rofe dont l'odeur charmante

Reveille, réjouit nos fens.

La Rofe eft le parfum de la troupe immortelle, Les Graces & Venus, dans la faison nouvelle, Mêlent la rofe à leurs atours,

Pour dancer avec les Amours.

Des Nimphes, des Mufes divines,
Elle est le foin & le defir,

Et l'on la cueille avec plaifir,

Quoiqu'on fe pique à fes épines.

Par elle nous jugeons fi nous fommes aimez, Quand, fur deux doits en rond fermez,

Nous frappons fa feüille étendue.

A la table, dans un feftin,

Dans les fêtes du Dieu du vin,

Le beau feu de la Rofe éclate à nôtre vûë.

L'Aurore fur fes doits, les Nymphes fur leurs

bras,

Ροδοδάκτυλος μαζύ Κως, Ροδοπήχεις ἢ Νύμφας, Ροδόχρος ἢ κ' Α'φροδίτα Παρά τη σοφῶν καλεῖται. Τόδε καὶ νοσᾶσιν ἀρκεῖ, Τόδε καὶ νεκροῖς αμαύει, Τόδε καὶ χρόνον βιᾶται. Χαρίεν ῥόδων ἢ γῆρας Νεότητος έχεν όδμ. τ.

Φέρε δη φυτω λέγωμεν. Χαροπῆς ὅτ ̓ ἐκ θαλάττης Δεδροστομιο των Κυθήρω Ελέχους πόντος αφρῷ, Πολεμοκλόνόν τ' Α' νώτω Κορυφῆς ἐδείκνυε Ζούς, Τότε και ρόδων απ Νέον έρνος κισε χθών, Πολυδαίδαλον λόχευμα. Μακάρων θεῶν δ ̓ ὅμιλος Ρόδον ὡς γύοιτο, νέ καρ Επιτέγξας, ανέτειλεν Α' γέρωχον ἐξ ἀπάνθης Φυτὸν ἀμβροτον Λυαίο.

« AnteriorContinuar »