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ODE XXV I.

SUR LE MESME SUJET.

M

Es chagrins dorment, quand je boi.
J'aime à chanter, dancer, & rire;
Et je croi poffeder l'empire

Et les trefors du plus grand Roi.

Sur la terre couché, le front paré de lierre,
Je croi tout au deffous de moi.

bord.

Et fafle qui voudra la guerre ; Je ne la fais qu'au vin. C'a vîte un rouge J'aime ce doux Vainqueur qui me jette par terre. Guerriers, à vôtre avis quel eft le plus doux fort, D'un homme yvrc, ou d'un homme mort ?

J'ai cru que ce vers, qui eft de moi, venoit affez naturellement à la fuite des

autres.

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Guerriers à votre avis, &c.] Dans le texte il y a fimplement J'aime mieux être yvre que d'être mort. Il m'a femblé que l'interrogation, dont je me fuis fervi, relevoit la pensée d'Anacréon.

H

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ᾠδὴ κζ.

ΕΙΣ ΔΙΟΝΥΣΟΝ,

Ο ῦ Διὸς ὁ παῖος Βάκχος;
Ο υσίφρων, ὁ Λυαίος,
Οταν εἰς φρένας τας ἐμας
Εἰσέλθη μεθυδότας,
Διδάσκει με χορεύειν.
Εχω 3 καί τι τερπνὸν
Ο τας μέθας έρασας.
Μετά κρότων, μετ' ᾠδας,
Τέρπει με κ' Αφροδίτα,
Καὶ πάλιν θέλω χορεύειν.

J

REMARQUES.

SUR L'ODE XXVII.

E n'ai rien à dire fur cette Ode, qui ait rapport à ma traduction, finon

que

※粥粥粥粥粥粥粥粥粥粥米粥粥粥粥粥

ODE XXVII.

SA JOIE DANS LE VIN.

Quand

Uand ce fils du Maître des Dieux,
Qui fait par fon divin breuvage

Des chagrins les plus noirs diffiper le nuage,
S'empare de mon cœur, & brille dans mes yeux,
Je me mets à dancer, & trouve en mon yvresse
Un doux plaifir qui me feduit;

Parmi les chanfons & le bruit
La belle Venus me careffe,

Et je voudrois dancer fans ceffe.

que j'ai mis fans ceffe, au lieu de war, qui fignifie encore.

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ᾠδὴ κη.

ΕΙΣ ΤΗΝ ΕΑΥΤΟΝ ΕΤΑΙΡΑΝ.

A

*Γε, ζωγράφων άρισε,
Γράφε, ζωγράφων άρισε,

>

Ροδίης κοίρανε τέχνης.
Α' πεουσαν, ὡς αν είπω,
Γράφε τὰ ἐμί ἑταίρω.
Γράφε μοι τρίχας τὸ πρῶτον
Α' παλὰς τε ; & μελαίνας.
Ο ; κηρὸς αν διύνται
Γράφε καὶ μύροις πιθέσας.
Γράφε δ ̓ ἐξ ὅλης παρειῆς
Ὑπὸ πορφύραισι χαίταις
Ελεφαντινον μέτωπον.
Τὸ μεσόφρυον δὲ μή μει
Διακοπες, μήτε μίσγε
Εχέτω δ' ὅπως ἐκείνη,
Τὸ λεληθότως σκύφρων,
Βλεφαρων ἴτων μελαινώ.
Τὸ ἢ βλέμμα νω ἀληθῶς
Α πὸ τὰ πυρὸς ποίησον,
Α'μα γλαυκὸν, ὡς Αννης,

LE

ODE XXVIII.

PORTRAIT

DE SA MAITRESSE.

toi, le plus habile & le plus gracieux Des peintres que Rhodes nous vante, Fais ici de ton art un effort glorieux,

Trace-moi les attraits de ma Maîtreffe absente,

Tâche de la peindre à mes yeux

Telle qu'elle est à ma memoire.

Peins d'abord ses cheveux, fai, qu'à mes yeux

charmez

Ils femblent, s'il se peut, d'effences parfumez.
Que fon front fous leur couleur noire

Efface la blancheur des lis.

Fai qu'en arc fes fourcis fe courbent avec grace, Ni feparez, ni réunis;

Laiffe entr'eux un petit espace,

Qu'on n'apperçoive presque pas.

Que fes yeux entourez d'une noire paupiore

Jettent une douce lumiere.

Qu'ils foient vifs; qu'ils foient bleus, tels que ceux

de Pallas

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