a Eft-ce une affaire si pressante, LA COLOMB E. trop , pour ne m'en pas vanter Il m'envoie au jeune Bathylle, Qui m'a promis de reconnoître En me rendant la liberté. Une nourriture sauvage, Exposée à toute heure aux injures du tems ? Lors qu'à couvert chez lui du soleil , & des vents De peines , de soucis exemte, Je vis du pain qu'il me presente Quand j'ai bu de ce jus divin, Και διασότιμω Ανακρέονα REMARQUES SUR L'ODE IX. Ette Ode est un Dialogue entre un homme supposé, & une colombe qui porte une Lettre, selon la coûtume des Anciens qui se fervoient des Oiseaux de cette efpece, pour se donner des nouvelles l'un à l'autre, en leur attachant un billet au cou, ou à une de leurs pattes. Cette coûtume, au rapport de Tavernier, est encore obfer vée dans Alexandrette, d'où le ViceConsul de la Nation, dés qu'un Vaisseau arrive à la plage, en donne ayis au Consul d'Alep par une Lettre attachée au cou d'un pigeon qui est inftruit à cela , & qui fait tout ce chemin en cinq heures. Qui sur toi'répandit une fs douce odeur. ] Je faute , je dance de joie ; que je déploie. Je vais me placer sur la lyre. C'étoit aufli la coûtume de ces mêmes Anciens de parfumer ces Oiseaux ; car ils aimoient les odeurs en toutes choses.. Eft-ce une affaire fi preffante.] Ce'Vers & le suivant & celui qui commence la réponse de la Colombe, ne font point dans le Grec. J'ai cru les devoir ajoûter, pour donner plus de grace & plus de naturel au Dialogue. Exposée à toute heure , &c.] Ce Vers & le suivant ne fe trouvent point dans le texte ; mais ils viennent fi naturellement, que pas cru qu'on m'en fit un reproche. Adiers , j'en ai pliss dit que je n'en volle lois dire. ] Ce Vers m'a semblé exprimer fuffisamment les deux du texte qui difens mot à mot : Tu m'as renduë plus babilo larde qu'une Corneille. je n'ai 1 Ρωα κήeινόν τις Νεωίης επώλει. σου ODE X. SUR UN AMOUR DE CIRE. UNI N homme vouloit l'autre jour Je m'en approche, je l'admire, Amour ? Tout ce qu'il vous plaira. Prenez, je vous le laisse, Dit-il. Je suis de bonne foi. de moi. Qui prend & qui rayage tout. Donnez-le moi donc , répondis-je, Enflammez-moi, faites que j'aime Un objet qui m'aime à son tour ; 2 |