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REMARQUES

SUR LO DE XIII.

O homme

N nous dit qu' Atys autrefois. ] Atys fut aimé de Cybele. Son histoire est alsez connuë par le fameux Opera qui porte son nom, Cybele ou Rhée étoit fille du Ciel & de la terre. On l'appelloit la mere des Dieux. Son char étoit trai:

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ΕΙΣ ΕΡΩΤΑ, τ.11
Eλω θέλω φιλήσται.

Επειθ' Ερας φιλείν με.
Εγω δ' έχων νόημα
A'68700, com é meio.Iw.
Ο' δ' ου τοξον άρας
Και ευσέω φαρέτρω,
Μάχη με φρου καλώτο.
Κ'αγώ λαβών επ' ώμων

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né par des Lions. Ses Prêtres étoient les Corybantes , qui la celebroient au son des flutes & des tymbales. On la peint avec des tours sur la tête, pour montrer que ce fur elle qui les inventa

pour

la défense des Villes.

Sur les bords du Clare. ] C'étoit une fontaine en Ionie dans un Bourg appellé Clarion , auprès de la Ville de Colophone. Ceux qui buvoient de ses caux, étoient saisis d'une fureur prophetique. Apollon à qui elle fut consacrée , en fur surnommé Clarien. D'autres prétendent que cette fontaine étoit dans l'ille de Claros,

JE
O DE XIV.

C O M B A T
CONTRE L'AMOU R.

Il faut se rendre , il faut aimer.
L'autre jour le fils de Cythere
M'en donnoit l'avis salutaire :
Mais moi , craignant de m'enflammer ,
Je resolus de n'en rien faire.
L'Amour en rougit de colere:
Il prend lon arc, & lon carquois,

E

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Θώρηχ όπως Αχιλλούς,
Xai džex re Bos'il,
Ε'μαρνάμω Ε'eTι.
E'Gani? , igas o e poligor.
Ως δ' έκέτ είχοίσες,

'
Η χαλλεν, είθ' εωτον
Α’φή κεν εις βίλεμον.
Μέσος 3 καρδίας μου
Ε' δως , και μ' έλυσε.
Μάτω δ' έχω βοείω.
Τί ο βαλώμεθ' έξω,
Μάχης έσω μ' έχέσης.

REMARQUES

SUR L'ODE XIV.

E sens de cette de est LE

l'amour

que soûmettre , quand il lui plaît.

3 Et je m'en croiois la valeur. ] Ce vers qui n'est point dans l'Original , m'a semble amené naturellement.

Se lance au milieu de mon coeur.] J'ai pensé finir par là, en supprimant les qua

, tre vers suivans, comme fuperflus & pleins d'un plaifanterie peu folide. Et je

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Er me dit de me bien défendre.
Sans differer , je courus prendre
Cuirasse , lance , ample pavois.
Armé j'avois l'air d'un Achile,
Et je m'en croiois la valeur.
L'Amour m'attend, tire ; j'eus peur ,
Je fuis ; & lui d'une aîle agile
Vole après moi, l'arc à la main,
Décochant tous ses traits en vain.
Enfin voiant fon carquois vuide,
Plein de depit & de fureur ,
Lui-même , comme un trait rapide ,
Se lance au milieu de mon cæur..
Je jette mon pavois à terre,
Et ce seroit à contre-tems
Pour des dehors faire la guerre ,
Quand le combat est au dedans.

l'aurois fait assurément , si j'eusse été l'au. teur de l'Ode. Mais comme je n'en suis que le copiste, j'ai cru que c'étoit trop ofer que

de retrancher tout à la fois quatre vers : & d'ailleurs je les ai traduits assez heureusement pour avoir veu presque tous ceux à qui je les ai lûsi, les applaudir autant que le reste de l'Ode, bien loin de

de s'appercevoir du sujet de ma delicatesse. Peutêtre est-ce moi qui me trompe. Au reste le sens que les Interpretes Latins ont donné à ce yers :

τι γαρ βαλώμεθ' έξω. n'est point fi vicieux qu'il a paru à quelques Traducteurs , & le vers qui le

precede,

.

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