1 tre que celui que Jefus Chrift avoit inftitué la veille de fa Paf fion, pour nous faire participants de fon facrifice fanglant fur la Croix, car comme dans l'ancienne Loi il falloit manger de la victime facrifiée pour participer au fruit du facrifice; ainfi pour être participant à l'oblation fanglante du Corps de Jefus Chrift fur la Croix,il faut abfolument le manger, felon les paroles de JefusChrift, en faint Jean chapitre 16. Si vous ne mangez la Chair du Fils de l'Homme, & fi vous ne bûvez fon Sang, vous n'aurez pas la vie en vous. 115 CINQUIE'ME CINQUIE'ME PREUVE Ous les Chrétiens, & mê- il D & non fanglans, ainfi que nous l'explique admirablement bien le Sur le P grand faint Auguftin: il eft ab3.ferm.. folument neceffaire que ces deux fortes de facrifices fe trouvent dans le tems du fecond facerdoce, que le Seigneur a établi dans la Loi nouvelle. Saint Paul nous prouve évidemment la conféquence de cette verité, à laquelle il n'y a point de jufte replique, parce que tout ce qui fe faifoit dans l'ancienne Loi, dit-il, n'étoit que la figure de ce qui fe devoit faire dans la nouvelle. En effet, ne voïons-nous pas que l'ordre d'Aaron nous figuroit, comme dit faint Augustin, le facrifice de Jefus Chrift fur la Croix, & que celui de Melchifedech nous figuroit l'oblation non fanglante que le Sauveur du monde a faite dans la fainte Cêne, ce qui fait voir clairement an fe que Ou que le facerdoce de la nouvelle Loi etabli par J. C. dans fon Egliab fe, doit avoir deux fortes de faeur crifices, l'un fanglant, & l'autre non-fanglant; ces deux facrifidoces, cependant, ne font dans la nouvelle Loi qu'un même facrifice quant à là substance, puisque le même J. C. s'eft offert luiel même & dans l'un & dans l'aulitre, n'y aïant mis de différence ai que dans la maniere d'offrir, & il c'eft ce facrifice, dit faint Aufe guftin, que l'Eglife offre tous les Aug.de t jours à Dieu : les anciens facri- Dieu, l. 19. Das fices, dit-il, étoient autant de c. 22. divers fignes pour en expliquer mieux la verité de la même ma u n, la niere qu'on explique une feule chofe par plufieurs paroles afin de la mieux infinuer. Cité de C. Le grand faint Cyprien Evêque de Carthage, qui fouffrit. 1. 2. S.Cypr.Ep. le martyre en l'an 258. de Jefus, Cecile. & non fanglans, ainfi que nous l'explique admirablement bien le Sur le P grand faint Augustin: il est ab3.ferm.. folument neceffaire que ces deux fortes de facrifices fe trouvent dans le tems du fecond facerdoce, que le Seigneur a établi dans la Loi nouvelle. Saint Paul nous prouve évidemment la conféquence de cette verité, à laquelle il n'y a point de jufte replique, parce que tout ce qui se faifoit dans l'ancienne Loi, dit-il, n'étoit que la figure de ce qui fe devoit faire dans la nouvelle. En effet, ne voïons-nous pas que l'ordre d'Aaron nous figuroit, comme dit saint Augustin, le facrifice de Jefus Chrift fur la Croix, & que celui de Melchifedech nous figuroit l'oblation non fanglante que le Sauveur du monde a faite dans la fainte Cêce qui fait voir clairement ne, |