Imágenes de páginas
PDF
EPUB

2
,

On divifera l'une & l'autre par le coeficient 3 x 15 de la différentielle, & on multipliera les quotiens par le coéficient c de cx um+n du x KP = {u3du × 1 + 2 u 36 11, & le premier produit fera l'intégrale de la différentielle transformée Ludu x I + 36 +, laquelle fera le second produit. Ce qu'il falloit trouver.

3

Mais afin que les Lecteurs qui commencent, voyent le raport de la formule à la méthode du premier Problême de la feconde Section, ils ne multiplieront d'abord les quotiens que par, & faisant le calcul, ils trouveront précisément l'intégrale qu'on a trouvée ci-deffus par la formule, 1⁄2 ×

[subsumed][ocr errors]

I

254

36

44

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

・dux I + 2 u2; Enfin ils la multiplieront par 3, (parceque 3 × = {, qui eft le coéficient de la transformée, ) & 1/ le produit fera l'intégrale de la transformée, qu'il falloit

trouver.

D'où l'on peut voir le parfait raport de la méthode du premier Problême de la feconde Section, * avec la formule *72 1. générale des binomes. *694.

AVERTISSEMENT.

Ceux qui commencent pourront, s'ils veulent se rendre les méthodes familières, chercher la rectification finie des autres paraboles, qui en peuvent avoir en fuppofant donnée la rectification de la parabole fimple. On eft entré dans cet exemple dans le détail de toutes les démarches que fait l'ef prit pour trouver ces intégrales par les méthodes qu'on a données, afin de leur apprendre la manière d'en faire de femblables dans tous les Problêmes qu'ils voudront réfoudre par le calcul intégral & l'ufage de ces méthodes, & afin qu'ils puiffent d'eux-mêmes faire des exemples, pour fuppléer à ceux qu'on eft obligé de paffer dans ce huitiéme Livre, pour ne pas le rendre trop long.

[ocr errors]
[ocr errors]

EXEMPLE II. SUR LA CYCLOÏDE.

799. TROUVER la rectification de la Cycloïde.

= 1

FIG.XXXV. SUPPOSANT AE—a, AB=x, BF fera*=√ax—xx÷ * 288. fuppofant auffi l'arc AF2, Bf=y, l'arc Af: 455. l'équation de la cycloïde fera * y = 2+√ax — xx, d'où l'on où mettant au lieu de dz fa

déduira dy = dz +

*

adx-2xdx

2Vax- XX

adx

* 588. valeur

[ocr errors][merged small]
[ocr errors]
[merged small][ocr errors]

=

[blocks in formation]

; ce qui donnera dy2+ dx2 —

d'où l'on tirera:

[ocr errors]

* 582. = 1 dx2 ; ainsi fH ( du )* —√dy2 + dx2 = d x x ̧ až x ;

*

*

653. prenant les intégrales*, l'on aura l'arc Af(u) = za3· x ** 288. 2Vax. Mais Vax eft la valeur de la corde AF; d'où l'on voit que l'arc Af (u) d'une cycloïde eft double de la corde correfpondante AF (Vax) du cercle générateur; ce qu'on a *510. déja démontré par une autre voye*. En fuppofant que AB(x) devient le diametre AE (a); c'est-à-dire, en mettant a au lieu dex dans u=2Vax, l'on trouve que l'are entier AfD (u); de la cycloïde est égal à 2a, c'est-à-dire au double du diametre A E (a).

PROBLEME II

800. TROUVER la quadrature des courbes par le moyen de la formule S. ydx.

598. ON a déja donné la quadrature des paraboles* & des hyperboles de tous les genres. Voici d'autres Exemples.

EXEMPLE I.

801. TROUVER l'a quadrature de l'espace ABC ou ABc de la cour16. LII. be géométrique A Ca, dont (les coupées A B étant nommées x les ardonnées BC perpendiculaires aux coupées étant y, & sappofant une ligne droite donnée qu'on nommera a,) l'équation eft. x3 + y3 = =axy.

COMME l'on ne peut pas féparer y dans cette équation, c'est-à-dire, trouver une valeur de y où il n'y ait de chan

geante que x fans réfoudre une équation irreductible du troi-
fiéme degré, il faut mettre une autre expreffion changeante
à la place dey, qui foit égale ày, & qui foit telle qu'on puiffe
féparer les changeantes de l'équation. Il y a plusieurs manié-
res de le faire, il fuffit d'en mettre ici une. On peut fuppo-
fer y
y =
**; & fubftituant cette valeur de y à fa place dans
l'équation, elle deviendra a3x3 — aaz+ — 26; d'où l'on
༢॰
aura x3 4a; prenant les différences, l'on trouvera
xxdx 4a3d-635d; & à caufe de y=xxx,

=

axx
༢༣

[ocr errors]
[ocr errors]

3.43

4xx dx

* ydx="xx

4aa3 dz-65 dz

=

༢༣

3a3

༣༢༢.

l'on aura

4d6d. C'est l'élé- * 595.

24 244

2axx

39

3 aa

[ocr errors][merged small]

*

ment de l'aire ABC ou ABC. En prenant les intégra- *65.3.
les, on trouvera S. ydx = — ; c'est la quadrature
de l'efpace ABC ou ABC, qu'on réduira, (en mettant au
lieu de z fa valeur fuppofée 4*,) à 233*. =S. ydx ; c'est
à-dire, qu'en mettant dans cette intégrale les valeurs déter-
minées de x & de y, qui conviennent à tel point de la courbe
qu'on voudra, elle deviendra l'expreffion toure connue de
l'espace ABC ou ABC compris entre l'arc de la courbe AC
ou Ac, la coupée AB, & l'ordonnée AC ou Ac. Par exem-
ple on verra dans les remarques fuivantes, qu'au point a
Ab (x) = {a, & que ba (y) eft auffi égale à a; substituant
ces valeurs de x & de y dans l'intégrale, l'on aura S. ydx
aa pour l'expreffion de l'efpace AEabA;
d'où ôtant le triangle rectangle Aab = aa, il reftera aa
pour la valeur de l'efpace A Ea A, ainfi le double de cet
efpace, c'eft-à-dire EaCA= zaa.

[blocks in formation]

Qù l'on fait voir l'utilité de l'Analyse, par raport
aux lignes courbes.

F.

[ocr errors]

802. CETTE courbe, dont l'équation eft 3+ y3=axy, est très-
propre pour faire clairement concevoir, & comme fentir
aux Lecteurs qui commencent, la grande utilité de l'Analyse
pour découvrir tout ce que l'on peut defirer de fçavoir d'une
courbe, & en même tems le parfait accord de l'Analyse avec
la Géométrie.

Car, 10. fuppofant AB (x) —o, il est évident que
X x iij

BC (y

FIG. LII

803.

=o, ainfi le point A eft l'origine de la courbe, ou l'origine des coupées & des ordonnées.

I I.

2°. Les changeantes x & y étant précisément de la même maniére dans l'équation, tout ce qui convient à l'une, convient auffi à l'autre : d'où il est évident que fi l'on tire DAF par A perpendiculaire à AB, & qu'on prenne les AD (y) égales aux AB(x), & qu'on mene les perpendiculaires DE, De, à AD;& BC, Bc perpendiculaires à AB, les unes & les autres jufqu'à la courbe, il eft, dis-je, évident que DE ( x ) BC(y); & de même que De (x) = Bc (y): Que ces ordonnées égales, à caufe des perpendiculaires égales AB, AD, feront deux à deux un quarré A DG B ; & que la diagonale AGa, commune à tous ces quarrés, partagera en deux également la courbe AEaCA, & fera au point A un angle demi droit avec chacune des lignes des coordonnées AB, AD.

=

I I I.

804. 3o. Pour trouver la valeur de Ab (x) & de ba (y) au point á, où la courbe coupe la droite Aa, il eft clair qu'à ce pointa, ba (y) & da Ab (x), doivent être égales; ainfi fuppofant xy dans l'équation de la courbe, elle deviendra au point a, 2x3 = axx, d'où l'on déduit Ab (x), & ba (y), chacune égale à a. Par conféquent l'hypotenuse Aa =√‡aa

805.

=

av. D'où il fuit qu'en tirant par (a) la perpendiculaire A Pà la ligne Aa, jusqu'à la rencontre P de AB prolongée, le triangle A a P, rectangle en a, fera ifocelle, à cause de l'angle demi droit a AP ; ainfi Aa =—a P = √žaa, d'où l'on aura AP√1a2=√aaa; par conféquent AP eft égale à la grandeur connue a, qui eft fuppofée dans l'équation de la courbe.

I V.

4°. Pour connoître toutes les branches de la courbe & leur fituation, par raport aux coordonnées AB ( x ), BC (y), on remarquera, 1o. que fi l'on fubftitue dans l'équation de la courbe x 713 · ―axyo, une grandeur pofitive, commeža, moindre que Ab = -a, à la place de x, l'équation deviendra yaay → La3 —o, qui eft une équation du

troifiéme dégré, où les trois valeurs de y font réelles & inégales; (carp furpaffe 199*), & deux de ces valeurs font *80 & 82. pofitives, & la troifiéme valeur eft négative, & égale à la

tomme des deux autres *. De même fi l'on fubftitue la va- *79&80. leur de Ab (x) La au point a, dans l'équation de la

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

aay + a donne pour quo

courbe, elle deviendra pour le point a, y3
o, qui étant divifée par y
tient l'équation du fecond degré yy ay aa = 0,
dont la racine positive est y

x=

[ocr errors]
[ocr errors]

+

[ocr errors]

aaa; & la néga

tive est
y =
- La Vaa. Tout cela fait voir que
la courbe a trois branches par raport à chaque coupée po-
fitive AB ( + x); les deux valeurs pofitives de y détermi-
nent les ordonnées BC, Bc des points dont la fuite forme
les deux branches de la courbe ACa, Aca qui font au-des-
fus de AB; la valeur négative dey, qui eft toujours égale à
la fomme des deux pofitives, exprime l'ordonnée Bc qui fe
termine à la troifiéme branche de la courbe Acc, qui eft
au-deffous de AB, & l'on voit auffi* que A B eft l'axe de la *
courbe entiére. Mais, 20. on peut concevoir les branches,
que forment les y pofitives, auffi formées par les x pofitives;
& le point a eft commun aux deux branches formées, l'une par
les y pofitives, l'autre par les x pofitives; car au point a
ay, cela fait voir que ces deux branches for-
ment une courbe qui rentre en elle-même, & qui renfer-
me une espace; & cependant l'ordonnée ab (y) du point
a, rencontrant encore la courbe au point C, puifque a b
(y) a deux valeurs pofitives, il eft évident qu'il y a en-
core des ordonnées pofitives y qui rencontrent la courbe
au-delà de l'ordonnée ba. 30. Pour trouver la plus éloi-
gnée des y pofitives, & en même tems la plus grande AB (x).
des coupées pofitives, on remarquera que cette derniére
doit toucher la courbe, car il eft clair que les ordonnées.
qu'on peut imaginer au-delà de celle qui touche la courbe,
ne la rencontrent plus, étant paralleles à l'ordonnée qui la
touche. Or au point où l'ordonnée y eft tangente, dy* eft
infinie par raport à dx ; ainfi prenant les différences de l'é-
quation x3 y3 axy = o, on trouve =
fuppofant, l'on aura-3yyax = 0; ce qui donne vy
ax, & y Vax; substituant ces valeurs dans l'équa-
tion, elle deviendra ( comme on le trouvera facilement par

=

=

dy

3xx-ay
339+axi

y

&

357.

*556.

« AnteriorContinuar »