ÂNCO, ou aco; Chez. ânco de toun pâirë, chez ton pere. ANCO; La hanche. Ancos, ou ankiés, les hanches. ANCTA. v. 1. Injure affront. De las antas é de las doutras injhurias la cort no së ëntrëmëta, së l'una de las parts no fi clamara, é fi coutels ef trags, o doutras armas, o farcus era efcampats për nafra; la Kort s'ën pot ëntrëmëtrë e dëou : pero ab lo consëntëmën déls proJomës. Coft. d'al. ANDES. Voy. Endés. ANDOT. Voy. Cargheto. ANDOUNILIOS; Sornettes. ANDRIOU. n. pr. André. De là font formés les n. pr. mas-Andriou, das- Andriou, ou des-Andrieux, fil-Andrîou, ou fil-Andrieu, fils d'André, &c. le n. pr. Andri paroît en dériver de même. ANEDO; Le narciffe blanc des prés. Anedo; canne, oifeau aquatique. ANËKËLI ou avani; Anéanti, exténué de faim, de froid, de maigreur, &c. ANÉLA ; Boucler les cheveux. On dit proverbialement d'un homme avec qui, il est malaifé de finir une affaire, a lou mâou de la couo d'un por, anêlo toujhour é jhamâi noun noûzo. ANFERS de mouli d'oli; Foffe d'un preffoir à huile. Anfers; lieu où l'on ferre cent chofes de peu de valeur. Ou troubarâi din mous anfers; je trouverai cela dans mes bucoliques. ft. fam. ANIZËTO; De l'eau d'anis. de l'eau-de-vie d'anis ANKËTO, ana d'anketos Être déhanché. ANOÛJHE; Agneau d'un an. ANOUNAT; Mûr, au point de maturité. ANOUNCIËS; Bancs de mariage, ou annonces. ANOURI ; Niéler le bled. bled. = Voyez Agani. ANS, ou ënt. v. 1. Au contraire, mais bien plutôt. En v. fr. ains, ainçois. = Ans ou Enains. v. 1. Avant. outrageux; Contumeliofus." λου, áoufsë au pluriel, doufsës; Toifon de mouton ou de brébis: elle eft toute d'une piece on la vend fépa ANSËNELOS; Baies de l'aube- rément des flocons détachés. ANTA. v. 1. Outrage, affront, injure atroce. Far antas; faire outrage. Ab antas tramëtër; (contumeliis afficere.) Los apoftols anerosë ëngauzënts; d'ëfsër agudi digns di fufrir anta për lo nom de iéhfu; quoniam digni habiti funt contumeliam pati pro nomine Jefu.) ANTAN; L'an paflé, l'année derniere. Davan antan; il y a deux ans. En lat. (Ante annum.) Terme de l'ancien roman. On dit encore en fr. je m'en foucie comme des neiges d'antan. ANTAOU. Voy. Anfin. ANTAR; Infulter. Las antas de los antantés à tu, cazero foprë mi; les outrages de ceux qui vous infultoient font tombés fur moi; (improperia improperantium tibi ceciderunt fuper me.) ANTIFO. Batrë l'antifo; Bartre la campagne. ÂNTO, ou garlando de pous; La margelle d'un puits. Anto Te dit auffi d'un garde fou, d'un parapet de pont, ou de quai. ANTOUROUN, la fi das Antouroun; Fin tragique. Les Antourons, meurtriers qu'on fit périr à Montpellier dans les fupplices. AONDANSA. v. 1. Suffifance, capacité. La noftra aondanfa venc de Deu; c'eft Dieu qui nous en rend capables. AONDANT. v. 1. Suffifant, capable. AONTOS, Y. 1. Ennemi AOUBALA; Faffer par l'ovale: forte de moulinage & d'aprêc qu'on donne à la foie destinée à en faire des bas de foie au métier. AOUBALAJHË; Moulinage des, fils pour les bas de foie. AOUBALËSTRIE; Archer: homme de guerre qui tiroit de l'arbalete, ou qui fe battoit avec l'arc. AOUBALESTRIE, au figuré; Un grand dadais tout décontenancé, fans grace, fans adrefle: Ce terme de mépris eft une fuite du décri où étoient tombés nos anciens archers, ou arbalêtriers. Ils manquoient d'a dreffe faute d'exercice faute d'émulation: notre cavalerie les dédaignoit, la nation en faifoit peu de cas, ce qui étoit feul capable d'étouffer chez cette milice tout germe de courage, tour défit de fe diftinguer. Leur nom, & jufqu'à celui du trait qu'ils lançoient appellé, matras, devinrent chez nous des termes d'injure les Anglois en avoient ufé autrement; auffi eurent ils d'excellens archers; ce qui leur valut, au rapport des hiftoriens les victoires de Créci & de Poitiers. оц AOUBALESTRIE; Le grand martinet, le moutardier l'Hirondelle noire. En lat. (hirundo apus:) oifeau plus grand que l'hirondelle ordinaire. Il est tout noir à la referve d'une tâche blanche fous le bec. Les bouts des ailes longs effilés font, Jorfqu'il vole. une efpece d'arc d'arbalete. Il tombe fouvent dans les appartemens du haut des cheminées où il fe perabe. Il eft mangé par des tiques deda groffeur d'un pois.. Ses jambes font fi courtes que felon le mot latin, (apus,) fans pieds). il n'en a prefque pas: auti lorsqu'il eft à terre ne marche il qu'à grand peine; & pour prendre fon effort il a befoin de grimper fur quel que chofe d'où il fe laiffe tomber. 2 Il ne faut pas confondre, l'aubier avec l'obier. Ce dernier eft un arbutte qu'on cultive dans les parterres a caufe d'une fleur blanche, en forme de boule, appellée boule de neige. Voyez milp-flur. AOUBEN; Blanc, Fêre doubën fer rougi au feu & rougi au blanc, ou jufqu'à l'incandefence ce qui ett le point de ca. leur où ce, metal, devenu affez mou & flexible, pour fe fouder avec un autre, eft prêt à tomber en fulion. AOUBERJHE; Un pavie: efpece de pêcher dont le fruit appellé de même, pavie (& qu'on prononce pavi) ne quitte pas le noyau. AOUBERJHO; Un pavic vulgairement une preffe ; & non, une auberge; qui eft une maison où l'on donne à manger à tant par repas. Le grand martinet a de fortes ferres, le bec un peu crochu. On le prend en l'air avec un hameçon caché fous une plume flotante. Il arrive après toutes les hirondelles & part le premier. AOUBALESTRIE terme de charpenterie; Une ferme, où affemblage de quatre pieces en triangle dont une, qui eft l'en-Il y a une espece de petit trait eft pofée horizontalement au abricot précoce, appellé, alberbas de la ferme & fur laquelle ge: mais ce qu'on entend par portent, au milieu & à plomb, Je poinçon & à chaque bout, les arbalétriers qui par leur bout fupérieur vont s'emmortaifer au haye du poinçon. uberjho est toujours un pavie, fruit qui n'eft pas aufli fain que la pêche qui quitte le noyau, tour pareil d'ailleurs à celui du pavie. 2 AOUBERJHINO, ou doubin; La mayenne, la melongene, l'obergine: fruit potager d'une plante analogue aux cucurbitacées. ÂOUBETO; La petite pointe du jour, ou le point du jour qui précéde l'aurore. Le même dégré de lumiere après le coucher du foleil est appellé crépufcule. Le crépuscule & l'autore croiffent en été à mesure qu'on approche du pôle. AOUBE, aoubën, abë, obe; Oui; & non, oui-bien. doubë dë përâitâou; eh vraiment oui. oub' aco; pour cela oui. don be fáikë; oui fans doute, doubë eft l'aplo des Limoulins & l'a.. be abë de, la haute Auvergne. AOUBECHE, ou doubenco; L'aubier d'un arbre; ou la couche ligneufe extérieure entre l'écorce & le cœur de l'arbre, elle eft plus tendre que ce dernier, parce qu'elle eft plus recente. Les planches où il refte de l'aubier font plus fujettes à la ver moûlure. On croit que le feuil let le plus intérieur du Liber fe change chaque année en une couche d'aubier. Le liber eft la partie intérieure de l'écorce féparable en feuilles minces. comme celles du papier. AOUBEZOU; Le quartz opaque caillou blanc, dur, arfondi, qu'entraînent les rivieres qui viennent des Cevenes. C'est dans cette efpece de pierre que fe trouvent prefque toutes les veines d'or nâtif du Potoli & d'ailleurs. AOUBICO u... Figue longue & noire de la St. Jean. AOUBLERAT; Couvert de to fée ou de gelée blanche. AOUBIEIRO, ou barbarûfto. Voy. Barcafto. doubiêiro. Voy. dig agáou. AOUBIEIRO; Lieu planté de peupliers blancs. Loubitiro du la Loubieiro, n. pr. paroît être un nom corrompu de l'oubieiro. AOUBIN; voy douberjhino. AÖUBO, L'aurore, ou l'aube du jour. D'un' doub' à l'áoutro; toute la journée, autant que la journée peur s'étendre. On voit par cette expreffion qu'on ne met toit pas anciennement de différence (quant au degré de lumiere) de l'autore au crépuscule; l'une & l'autre ayant été appellée aube, ou blancheur. C'eft d'áoubo, ou de blanc que font compofés les n. pr. Pêiráoubo, doubo têro', nas, áouban‚ãoubën, doubëçou, doubêche, &c. &c. AOUBO, & doubat; L'ormeblanc, le peupliet blanc (& non l'aube) sefpece de peuplier de haute-futaie, dont le derriere de la feuille eft blanc & coroneux fon bois eft d'un grand ufage dans la 'menuiferie. L'augmentatif d'áoubo eft âou. benas. n. pr. ÂOUBO dë-mar; L'algue de mer. AOUBOS n. pr. corrompus d'âlbos, ou d'alban. AOUBOVI; La vigne blanche, ou la viorne à large feuille : plante farmenteufe des haies, *efpece de clématite. 1 ́ÂOUBOULA; Remuer, foulever changer de place. AOUBRADOU; Un ouvroir, un atelier AQUERË; Arbre. En v. I. diber, albrë, alber, d'où l'on a fait les n. pr. Auber, Albet, & l'augmentatif albertas & le diminutif doubrë, qu albrët. Pehrie. Candeleto. Farie për ël l'doubre dre; il feroit pour lui la fauffe-monnoie, il fe mettroit pour lui en quatre, il feroit l'impoffible. AOUBRE de gahi; Le hu mier d'un vailseau. 17 AOUBRE de "mouli d'oli ; Le i; mouton d'un pretfoir à huiles énorme piece de charpenté, efpece de levier qu'on abbaiffe fur la pile des cabas qui'contiennent la pâte d'olives. Mary A AOUBRE jhazen de pouzarán co; L'arbre horizontal d'un puits à roue. ÂOUBREJHA; Terme de cueilleur de feuille de mûrier grimper leftement d'une branche à l'autre pour cueillir les plus écartées. Sa bë doubrëjhat, it eft habite à cueillir fans rich laiffer. AOUBRËSPI, ou doubëspi; L'aub'épine l'épine blanche donc le fruit, ou les baies fontappellées, fenelles. 193 ÂOUBRESSA; Un havre fac; & non, habrefac 3 ni aubrefac. L'H en eft afpirée. Un havre fac de foldat de garçon de métier; la carnaffiere d'un chaffeur. AOUC; Le jars, ou mále de l'oje. AOUCAT ou áoucou; Un oifon. *MÂOUCIR. v. 1. Tuer, immòler, En lât. (Occidere.) AOUCIZEDOR. V. 1. Liceur bourreau. meurtrier. ÂOUCO; Une Die, la fe. melle du jars : oifeau domeftique. On dépouille Foie de fon duvet deux fois l'année les grandes pennés de fes ailes fervent de plumes à écrire. áouco, ou adco, eft l'ancien nom françois témoin l'hiftoire fabuleuse de la rethe, Pé d'auque, ou reine à patte d'oie. L'oie fauvage eft de couleur cendrée, elle a le milieu du bec AOUBRE ddou pebre. Voy.& les pieds jaunes, les bords de la langue & fa racine hérifiés AOUBRE-DRË. Voyez de pointes aiguës. N AOUCTA. v. 1. Dommage. ÂOUCTOR, ou auctor. v. 1. Curateur. ÂOUDÂSSO; Gance de cha Fa las douketos; jouer au loup. AOUKIÊIRO; Une oifon niere. AOULARI. n. pc. Ste. Eulalie. AOULCUS, ou doucus ; v. I. lous âoucus; Certains, quelquesuns; & non les aucuns. AOULE; Méchant. = Mauvais. Fin, rufé. Têro d'âoulé; juron, qui repond à, farpedienne. AOULEZO;, Malice. AOUMEDO, omêdo, ou olmedo; Une ormoie: lieu planté d'ormes. Le n. pr. doumelas paroît, y appartenir. AO UMELO, ou trouchado; Omelette; & non, amelette, ni aumelette. AOUMENAJHË. v. 1. Hommage, dérivé d'homme, c'est proprement l'entier dévouement, ou la fervitude d'un vaffal à fon Seigneur il devenoit fon homme par l'hommage & lui appartenoit. L'hommage derne n'eft qu'une ombre de l'ancien; felon lequel un homme n'étoit pas à foi. mo AOUMENAS, augmentatif d'ômë; Grand & vilain homme. En ital. uomaccione. AOUMËNË, diminutif d'ômë; Petit homme. Marmoufet d'argile, de plâtre, &c. AOUMËNËN, doumënënco, un parta âoumënën ; Une voix d'homme, forte & rude dans certaines femmes ; ce qui eft fouvent le fymptôme d'un vigoureux tempérament. On dit auffi, une taille hommaffe dans une femme chez qui c'eft un défaut. On appelle doumenenco, une fille garçonniere, qui fréquente les jeunes gens, qui les agaffe, qui a du tempérament. Ce n'est pas le virago des Latins qui fe prénoit en bonne part. doumënënco, & hommaffe, font des injures. AOUMËNTA; Augmenter |