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L'ache: plante qui donne un trèsbon goût au potage, & qui eft recommandée dans les maladies chroniques.

On confond dans la prononciation, ache, plante, avec hache, outil; fi on n'a foin d'afpirer l'h de ce dernier, une hache.

APIALA ou apilouta; Étayer, appuyer, qu'il faut prononcer comme appui er, & non comme appu-ier. Apialo të fu la car q'as manjha; cherche d'autres accoudoirs. Apiala paroît dériver du Lat. (pila), pilier.

APIALAJHE; Étaie, appui, droit d'appui, & non d'appuyage; barbarifine qu'on entend, comme cent autres, de la bouche de ce qu'on appelle honnête gens, & inême gens de lettres. On a droit d'appui fur un mur mitoyen en payant la moitié de ce qu'il a coûté, pour la partie où l'on appuie.

APIALOUNA; Étançonner , étréfillonner. Les étaies font pofés debout ou un peu inclinés, & les étréfillons horizontalement, comme on le pratique dans les fondations, pour empêcher l'éboulement des terres.

APIÉ, du latin (apiarium.) Voy. Abel.

Affommer,

APILA; Amonceler. Voyez
Apavela.
APILA; Brifer.
APIO. Voy. Piolo,
APIPAIKE; Fourbe, pipeur.
APITARA (s'); Se gorger de
viandes, s'empifrer.

APITRASSA; Accommoder.
APITRESSA, Meurtri au visa-

ge. Gâter un ouvrage. APLANA; Applanir, rendre unis un chemin, une place, &c. APLANÂJHË; Applaniffe

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APLECHÂIRE; Ouvrier qui fait les outils de labour. Valet qui les rajufte, les raccommode dans une ferme de campagne.

APLEJHI; Pluvieux ou plutôt difpofé à la pluie, tourne à la pluie.

APLOUMBA; Enfoncer. = Alfommer.

APOUDERA. v. 1. Riche en biens fonds

APOUDERA; Terraffer un adverfaire à la lutte. Surmonter à force de bras. Voy. Podëros. APOUINTA ; Pointer: terme de jeu de boule.

APOUNCHA, apounta, apounchuga, Aiguifer, lorsqu'on parle d'un outil de fer; tailler ou faire la pointe à un pieu, à un échalas. Appointer n'eft pas du bel ufage. Apounchuga lé pots; faire la petite bouche. Tou fo që dis n'apòuncharié pa un fus; tout ce qu'il dit n'aboutit à rien. En v. fr. Appointiffer.

APOUNDRË. v. 1. Joindre " ajouter une chofe à une autre.

APOUNHA, ou apougna, v. 1. Tarder. La câoufa që avié tant apounha; la raison pourquoi il avoit tant tardé.

APOUNTA. Voy. Apouncha. APOUNTAMEN, v. 1. Accord, accominodement, convention,

APOUNTAR. v. 1. Traiter, convenir, capituler. Apouncat; arrêté, convenu. Fouc dit é apountat; il fut convenu.:

ou se

APOUNTELA (s') couta; Se camper fur fes pieds. APOURTA; Rapporter. Un barbet qui rapporte bien.

APOUSTÉMI, Apollumer venir à fuppuration.

APRADI, qu afënassa; Mettre en pré, femer un champ en pré. En v. fr. Apprayer.

APREISSAN, V. 1. Befonha apreiffan; Preffant befoin; (inf tans neceffitas.)

APREIS SANSA. v. la Véhémence, ardeur, néceffité preffante. La mia apreiffanfa de cada dia; la foule d'affaires qui

m'affiegent tous les jours; (inf'tantia mea quotidiana.)

APREISSAR. v. 1. Preffet vivement, infifter. A la oracio apreis fan; perfévérans dans la priere; (orationi inftantes.)

APREMEN. v. 1. Tribulation. En lat. (preffura.) Qe pufcan confortar aicëls ge fo en tot aprëmën, për l'amo neftanfa; pour confoler par mes exhortations ceux qui font accablés de toute forte de maux; (ur poffim confolari eos, qui in omni preffura funt per exhortationem.)

APRENRE. v. 1. Apprendre. Aprengo, (difcant);qu'ils fachent. APRENE; Reprendre: terme ́d'agricultute. On le dit des greffes qui commencent à pouffer, & des plantes, qui, étant tranf plantées, pouffent de nouvelles racines. Ce pommier à bien repris. APRESTA; Apprêter, apprêté, qu'il ne faut pas confondre avec. apreté, ou qualité de ce qui eft âpre, & qu'on prononce diffé

remment.

Le Languedocien eft d'un grand fecours pour favoir où il faur mettre, fur les mots François, les chevrons qui tiennent lieu de I's, qu'on a fupprimée; comme on le voit dans aprëfta & dans afpre, qu'or prononçoit autrefois en François, âpresté & afpre. APRIGOUNDI, Creufer, dé tivé de prigoun.

APRIMA, amënuda; Émincer, aménuifor, & non ameincir. Un corps s'émince peu à peu par l'ufure, par le frottement. On l'aménuife à deffein avec quelque outil, en retranchant de l'épaiffeur.

APROP-SI. v. L. Chez foi, APROPIAMËN. v. 1. Approche, venue accès.

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APROUMETRE. T'aproumete që mou pagaras'; je t'affure, ou je te réponds que tú me la payera, & non, je te promets que, &c. Vous aproumëtë që nou; je vous affure que non.

APKOUMITRË (s'), où

s'abouda; Se vouer: më foûi aproumës; je me fuis voué à une telle N. D., ou j'ai promis par un vœu de faire telle chofe en l'honneur de..., ou j'ai fait vœu de...

AQEL; Celui, celui-là. En y. fr. Cil. Ce pronom se rend quelquefois par, tel. N'es pa-z-aqel që dëourié éstrë; il n'eft pas tel qu'il devroit être. Soui pas aqël që më crëzés; je ne fuis pas tel que vous croyez que je fois

AQESTO; Celle-ci. Aqefto fai "èro paftado; en voici bien d'une autre. D'aqëftës ans ; il y a quelques années.

AQI; Là. Sën fouvén pa d'aqiaqi; il l'oublie d'un moment à l'autre. D'aici-aqi; entrc-ci-là. Lous ouftáous fou un aqi, l'âoutre dili; les maifons font femtes de loin à loin. D'aqi ëntr'aqi; à tout bout de champ. Aqi abbe. Particule explétive qui répond au fr. dame, pr. dam.

AQIRA. Voy. Aghéira.

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AR. Lous ars; Arcades, portiques couverts en voûte ou en plancher. La plupart des marchés font entourés de portiques ou d'arcades. Toutes les rues de Bologne en font bordées des deux côtés.

ARA, ou aras. v. 1. À préfent. Voy. âro.

ÁRA. v. 1. fci à ce point, jufque là. Laiffats los ara. Demeurez-en lå.

ARABOOUT; Voûte, grotte. Arboutat; voûté.

ARACA lẻ bị; Tranfvafer de

vin.

ARÂDO, Labour à la chatrue. Met lous biôous à l'arâdo; vat'en atteler les bœufs. = Arado; terre labourée. Voy. Joûncho.

ARAGNA. v. I. Treilis de fer, 'de fil de fer: celui-ci imite, certaines toiles d'araignée. De là

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ARAGNO; La vive: poiffon de mer dont les arêtes très-aiguës paflent pour être venimeufes : ce venin n'eft autre, peut-être, que la finele de leur pointe, propre

à piquer un nerf quí échapperoit aux pointes ordinaires; & un nerf piqué caufe une plus grande irritation,qu'une piquure fur tout autre partie.

ARAGNOU; Une prunelle ou petite prune. Voy. Pruno de bouif Jou.

ARÂIRË, ou ́arâdë; La charrue. Celies de ce pays-ci n'ont communément que le foc & point de coutre, ou cette piece de fer qui coupe la terte avant le foc, & qui facilite l'action de ce dernier; & de plus, nos charrues font à deux verfoirs. Voy. Efcampadoûiros.

ARÂIRË. v. I. Charrue. Negus Mëtënts la fua ma ël arâirë, é fgardans atras, no ës covinablë del règne de Deu quiconque ayant mis la main à la charrue regarde derriere foi, n'eft point propre au royaume de Dieu.

ARAJHA; Expofé aux rayons du foleil. Dérivé de rajho.

ARAJHO, ou civâdo coughîoulo; La folle avoine ou l'a

veron.

ARAMBA; S'accofter, s'approcher de quelqu'un.: S'accro cher, aborder, venir à bord d'un vaifleau. Venir à l'abordage.

ARAMBAJHË; Abordage. ARAN, ou arambre; Pil de fer, fil de laiton ou fil d'archal. La canetille eft un fil très-menu de cuivre rouge argenté. En efpg. Hilo de arambre.

ARANCA; Arracher & non déracher. S'aranca la barbo ; s'atfacher la barbe.

ARANCA, ou biarda; Se fauver, s'enfuir. S'aranca; fe jeter, s'élancer.

ARAOULIT; Engourdi, tranfi de froid. Foible, fans vigueut, Auet, malingre. Voy. Afaliouca.

ARAPA; Prendre, faifir avec la main. Arâpo-arâpo; crie-t-on après quelqu'un qui fuit ; arrête, arrête. S'arapa; s'accrocher. = Lou lach, la grâiffo s'arapou; le lait, la graiffe fe prennent ou fe caillent, fe figent. Certaines

plantes fe prennent aux habits. La glace & le gratin fe prenneur par des caufes très-oppofées.

ARAPA; Reprendre. Aqël doubre a bë arapa; cet arbre a bien repris. Se reprendre fe dit au figuré de ceux qui, après un dérangement de fortune, commencent à remettre leurs affaires.

ARAPO - FÉRE, ou manâdo; Une manique de repasseuse, pour prendre fon fer à repaffer. Les cordonniers, les chapeliers ont auffi leurs maniques.

ARAPO-MAN, où gafarot; Le grateron: plante rubiacée rude au toucher, & qui s'accroche aux habits des paffans: elle eft fudorifique. On l'emploie contre l'épilepfe.

ARAS. v. 1. D'aras ën antë; Déformais. Voy. âro.

ARAZA; Terme de maçon : couronner ou faire le cordon d'un mur de clôture, achever l'affife d'un mur. Araza; combler, remplir. Araza dë biândo; comblé de biens, en regorger.

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ARAZA; Enfevelir ou envelopper un corps dans un linceul. "ARBOOUT, Voûte, grotte.

ARBOUS; L'arboufer & non arbouffier. On l'appelle auffi, dans les traductions des poëtes latins, arboifier.

L'arboufier eft un arbuste toujours vert', qui porte à la fois des fleurs & des fruits. Sa fleur blanche eft en grelot. Le fruit qui eft douceâtre, d'une belle apparence, eft un léger vomitif, G on en mange comme des fruits ordinaires. Son bois fert aux tourneurs, à faire des fufeaux.

ARBOUSSE, , ou arbouffié ; Lieu planté d'arboufiers.

ARBOUSSO; L'arboufe, fruit de l'arboufier.

ARBOUTAN, on Espincho; Un pied de biche: barre de fer qu'on met en travers d'un des vantaux d'une porte pour la fixer. L'efpencho eft proprement une barre de bois qui fert au même ufage.

Arc-boutan, en françois, eft un demi-arceau de maçonnerie pour arcbouter la voûte d'une églife ou de quelqu'autre grand édifice, pour en foutenir ou en arrêter la pouffée.

ARBOUTAT; Voûté. ARBUDEL; Une boudiniere: entonnoir à faire du boudin ou de la fauciffe.

ARCADO; Arche de pont, comprife entre deux piles.

Viande hachée. Të boutarâi ën archipot; je te couperai comme chair à pâté,

ou

ARCHIVÄRI; Archiviste.. ARCIELOUS, mouffar niffculous; Le potiron, le feps: forte de gros champignon bon à manger, très fpongieux, brun deflus, verdâtre deffous. 11 eft du genre des fiftuleux dont la partie inférieure, appellée le foin, eft un amas ou paquet de fibres laiffant entr'elles de petits vides à leur furface.

ARCADO, ou abrajfâdo; Une nagée ou l'efpace que parcourt un nageur par un leul mouve- Il ne faut pas le confondre ment des bras, & des jambes. Ce avec le venimeux, Piffocot du double mouvement lui fert non-même genre, & auquel le potiron feulement à avancer, mais à l'em- reffenible. Voy. Piffocot. Les Itapêcher encore d'enfoncer. Par le liens appellent notre arciélous, mouvement des bras ou des mains, araceli. le nageur décrit des arcs; de là le nom d'arcádo.

ARCÂI. n. pr. d'homme, dérivé du lat. (arcarius ); archer. ARCAS. v. 1. Arc-en-ciel. Arcas eft l'augmentatif d'arc, comme arkë en eft le diminutif.

Co

ARCÊLI; Un lavignon quillage de mer, bivalve, bon à manger, & du genre des cames. Arcêli paroît dit du lat. (arcella), petit coffre.

ARCHÉ; Cavalier de la marechauffée: le nom d'archer, titre honorable dans les temps les plus reculés, qu'on ne donnoit guere qu'à des gentilshommes, & qu'ont porté depuis les gardes du corps, même fous le regne de Louis XIV. En lat. (Sagittarius, ou arca. rius), d'où s'eft formé, par corruption, le n. pr. arghié, ou l'arghié.

ARCIZOUS, ou artizous. Voy. Marâno.

ARCO; Grand coffre à tenir la farine. Eu lat. (Arca.)

ARCO; Tour, fortereffe. En lat. (Arx.) De là l'arco de Baroun, au diocefe d'Ufez..

ARCOUCEL. Voy. Touras. ARCOUS. Nom d'un Évêque de Viviers, appellé en lat. ( Arcontius.)

ARDAOU; Une volée ou bande d'oiseaux : ce qui eft différent d'un vol, terme de fauconnerie.

ARDELECIO; Fougue, atdeur, empreffement. En latin, (ardelio); intrigant qui se mêle de tout.

ARDÉLOUS; Ardent, bouil

lant.

ARDËMËN. v. 1. Un incendie.
ARDIOL. Voy. Qurjhôou.
ARDIT; Un liard. Ardido;

ARCHIBAN; Banc à doffier,
banc d'honneur chez les bons pay-piece de deux liards.
fans des Cevenes, placé au coin
de leurs immenfes cheminées :
c'eft le fiege des chefs de la mai-
fon & des étrangers de diftinction.
L'archibanc eft auffi un long
coffre en forme de banc, fixé
auprès de la table à manger.
ARCHIMBELO; Le poids du

ÄRDO; Colere, cri de colere & de menace.

Roi.

ARCHI-POT; Une étuvée,

ÂRË; À préfent. ârë për labets; à préfent pour alots. Voy. âro.

ARE, arèt ou marët; Un bélier : le mâle non châtré ou entier de la brébis. En latin · (Aries.)

Si vëndran li mazelier arët o Trujha, digon al comprador ;

jhacia aiffo quel comprador non li on demant. De fëda fi hom non li lo dëmanda, non fon tenguts de dirës E fi encontra aiffo fafian, li feinor mëton lur pënas. Coft. D'al. ARËDIR. v. 1. Rendre, re

mettre.

ARËGACHA; Regarder fixement devant foi.

ARÊIRË; Derechef, encore.± Arriere Autrefois.

ARËJHO, qu arengo; Chapteilt rente de blé qu'on retire d'un laboureur, pour l'ofage d'une ou de plufieurs bêtes de labour. ARËLANGHIT; Harallé. ARËMOULI. Voy. Rëmouli, ou remoulu.

ARENA Redreffé, rengorgé. Ereinté, éreinter.

ARENADOU. Voy. Afical. ARENCA; Se raccourcir, fe samaffer comme les vers de terre. ARENCADA, Séché comme fes harengs.

ARENCADO; Un hareng blanc: poiffon de mer, falé. Les harengeres tirent leur nom des harengs blancs & des harengs faures, qu'elles vendent. On afpire 'h de hareng, de harengere, de barengerie, harengaifon. En afpgl. Arencada, ou fardina arencada.

ARËNTA, ou arënda; Prendre -&bailler à ferme, prendre & donner à loyer. On afferme un domaine, une terre, un champ. On loue ou l'on donne à loyer une maifon. Le terme locatérie n'eft connu que dans nos provinces. Arrenter oft un barbarifme.

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ARËNTAMËN; Bail à loyer, bail à ferme, location: contrat, ou l'action par où l'on donne à loyer ou à ferme.

AREPTAR. v. 1, Faire des reproches (increpare.)

ARESC; Appat; tel que l'achée qu'emploient les pêcheurs pour amorcer le poiffon. Arëfe; la pâtée que les oifeleurs donnent aux oifeaux, la becquée que les ifcaux portent à leurs petits.

ARESCA; Abécher ou donner la becquée. Les poulaillers abéchent les pigeonneaux en leur foufflant à la fois une gorgée d'eau & de grain dans le bec. = Arëfca; amorcer le poisson, du lat. (Efca.)

ARËSCLE, ou arîfclë; Bois de fente pour les minots, les boisseaux, les cerceaux des cribles, des fas, des roues des tours à filer la laine & le coton, des cailles de tambour, &c.

ARESCLE de mouli; les ar-chures d'un moulin à farine; terme de meûnier. Les archures font des planches minces de 'bois de merrain courbées en arc : elles embraffent les meules par les côtés, les couverfeaux les resouvrent. Le tambour est compofé des unes & des autres.

ARESCLO, ou buc; Une

écharde.

ARESTA; Retenir. di arësta un messåjhë; j'ai retenu un do meftique pour me fervir.

ARESTA; Sage, réservé. Filio arëftâdo; fille fage, réfervée retenue dans fes propos modefte

dans fon maintien.

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ARËSTAMËN; Arrêt, failie; foit d'une perfonne, foit des biens.

ARESTOU; Le meûnier : poiffon de riviere qui a la tête large & plate, la bouche fort ouverte & fans dents, & la chair toute entrelardée de menues arêtes.

AREZOUNA; Interroger', queftionner, faire rendre compte. S'ARËZOUNA; Entrer en propos avec quelqu'un.

ARGAOU; Sarrau de groffe toile, à l'ufage des charretiers. ARGHE, Cabestan.

ÂRGHË ,argo ou êrghës ; terminaifons de noms de lieux, qu'on a conjecturé répondre au latin, (ager); champ, domaine: ainfi les n. pr. fuivans.

Jhënërárghë, malerârghë, camârgo,flâoujhêrghë, fâouvëgnârghë, pour kêirárghë faturarghe, maffiliarghe, doumeffârghë,

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