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foir, & non hier foir, ni hier à foir. Ceux qui font cet italiénifme, qui nous vient du Comtat d'Avignon, fort les mêmes qui difent aller à felle, une heure & quart; au lieu, d'aller à la felle, & une heure & un quart. ASSETA. Voy. Seirë. = Afsëtat. v. 1. Atliégé.

ASSETARSI. v. 1. S'affeoir. No t'affiétës; ne t'aflied pas; afsëto të; affaye toi.

ASSETOUS, d'afsëtous; Affis, oppofé à débout; éro d'afsëtous fu foun lié; il étoit au lit fur fon féant.

ASSEZI; Raffis, du pain rafis. On le dit par oppofition au pain frais ou cuit récemment.

ASSI. v. I. Ainfi, de cette façon. Bo ës ad ëls, së ëls affi përmanran. (Bonum eft illis fi fic permaneant.)

ASSI, dit pour à-fi. v. 1. A lui, à elle. Farifeus aqueftas çaoufas affi pregava; (Pharifeus hæc apud fe orabat.)

ASSIETADO, Une affiette de quelque chofe, de cérifes, par exemple ; & non une affiétée.

ASSIMBELA. v. 1. En faire accroire, du lat. (fimulare.)

ASSIMERLA, ou pla qilia; Perché, juché, haut perché fur la pointe d'un rocher. On le dit des oifeaux, & au figuré, des perfonnes. Formé de simo ou cime.

ASSIOU; Effieu de roue.

ASSIVADA; Donner l'avoine. Au figuré, iĉou t'affivadarai; je te régalerai, ce qui eft la même chofe que, je te rofferai.

ASSORGAT; Altéré. ASSOU; Une auge à cochons. ASSOULA; Jeter par terre, du lat. (folum.).

ASSOULA (s'); Faire filence. S'appaifer, fe calmer, Alloula vous; paix, paix ; chut, chut. Voy. Amâifa.

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ASSOULÂIRA. v. 1. Faire un plancher. ASSOULELIA. Voy. Sourelia, ASSOURA; Enivrer.

ASSOURDA, ou iourda Rompte les oreilles à force de crier, ou affourdir. Acad.

ASSOURTI; Aller au devant ou à la rencontre de quelqu'un qui arrive; & non affortir qui fignifie, appareiller, mettre enfemble des chofes qui conviennent pour la couleur, ou felon d'autres rapports.

ASSOUSTA; Se mettre à couvert de la pluie, de la neige,

&c.

ASSUAVAR. v. 1. Perfuader. ASSUCA ënfuca ou aruza; Affommer. S'affuca; fe caffer la tête en tombant. Affuca eft formé de fûco, le fommet de la tête, & de l'a privatif : c'est comme fi l'on difoit, ôter la tête. ASSUPA, Voy. Supa. ASSUTA. Voy. Akissa. ASSUVAMENTS. v. 1. Calme. Fait ës gran affuvamënts; ( facta eft tranquilitas magna.)

ASTA; Embrocher, mettre à la broche.

ASTAD. v. 1. Eftade; mesure itinéraire. Efpace de cent vingtcinq pas géométriques.

ASTADO; Une brochée de viande.

ASTË, Broche. En v. fr. hate. ASTE, ou aftët; Une brochette ou petite broche, un hatelet; ce dernier peu ufité, si ce n'eft dans les dons de Comus. Une brochette ou hatelet, s'entend auffi des petits morceaux d'une viande délicate coupés par tranches, & embrochés fur la brochette. On difoit autrefois en fr. non feulement, un hate pour une broche, mais un hâteur pour un rôtiffeur.

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ASTE, diminutif d'âftë, n'en differe que parce que la fyllabe as eft breve dans aftë, & qu'elle eft longue dans éftë; il n'en faut pas davantage pour former des diminutifs dans la plupart des noms languedociens qui en font, comme les noms italiens, prefque tous fufceptibles. Il fuffit auffi le plus fouvent de terminer le

nom en e pour le mafculin, & en eto pour le feminin. Picho, pichoutë, pichoutëto.

Il en eft de même des augmentatifs en as & en affo; c'est pour cela que les languedociens, qui, en parlant françois, ne font que traduire leur idiome, font fré quemment des diminutifs que le génie de la langue françoife ne comporte pas, & qui peuvent même occafioner des contrefens car parmi le peu de diminutifs qu'on trouve en françois, la plupart ne le font que par la terminaison; tels font entre autres, poulette qui n'eft pas une petite poule, mais une jeune fille, Vignette, ornement d'un livre, & non une petite vigne; & ainfi de chevalet, planchette, tablette, &c. &c.

ASTELIE. v. 1. Grand chênet à crans, à mettre plufieurs broches, ou un hâtier, qui est l'ançien nom françois,

ASTICOT; Une épée rouillée, une rapiere.

ASTIE. n. pr. & v. 1. Rôtiffeur, chef de rôtifferie. En v. fr. hâteur. b. lat. (haftelator), dérivé d'aftë, broche. Aftié, grand chênet à mettre plufieurs broches. Voy. Aftëlié.

ASTOỤ; Un autour: oifeau de proie.

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ASTRE. Lou diablë vîrë l'aftrë! Polte de...! Cette efpece d'imprécation qui répor au latin, (Deus omen avertat), eft une fuite de l'opinion où étoient nos peres fur l'influence des aftres.

Nous avons d'autres expreffions pareilles qui nous ont été tranfmifes d'âge en âge par une tradition qui remonte au temps des anciens Romains & du paganifme; telle eft celle encore për co d'afirë, par hafard.

ASTRECH. v. 1. Étroit, ASTRIÉ; Une gaufre pâtifferie cuite entre deux fers chauds.

ASTROLOGO; Aftronome, aftrologue. Le peuple ne fait pas de différence de l'un à l'autre

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& il leur attribue toujours quelque magie.

ASTRU. v. 1. & n. pr. Équi page de labour, ménage de campagne. Voy. Cabâou.

ASTRUC. Voy. Ëftruc. ATAIET; Foffe, tranchée pour planter un arbre ou la vigne. ATAL, atalos ou anfin; Ainfi. Aco's atal, c'eft comme cela. ATAMBE, ditambë, atabë Auff, de même.

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ATANCA; Fermer baclet une porte avec une barre. = S'atanca; s'arrêter, attendre, prendre patience, dérivé de tanca; retenir, d'où eft formé le françois étancher.

ATAOULA; verfer. On le dit des voitures.

ATAOULA (s'); Se mettre à table, & felon l'acad., s'atabler. ATAPA; Fermer, boucher, couvrir.

ATAPA, ou acata; Caché, diffimulé, fournois,

ATAPAOU, ou âitapaou; Non plus, auffi bien. L'âi anas pa? Ñoun farâi atapâou iễou; vous n'y allez pas, je n'y irai pas non plus. aitapaâou m'en fou citë pa; auffi ne m'en foucié-je point.

ATAPLA; Auffi bien.

ATAÛT, ou atahut, ou taût ; Une biere, une représentation: forme de cercueil fur lequel on étend, pendant un fervice, un drap mortuaire.

ATAÛT; Un géant.

=

ATAVELA, ou apila; Em pilé. Empiler du bois, des planches, les mettre en pile, formé de tavel.

ATËBËZI; Attiédir, rendre tiéde.

ATËMPËRÂNSA. v. 1. Modeftie. Ab atëmpëránfa, avec dou

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fuite & fans relâche, & non y s'attendre.

ATËNDRË (s'); Croire, fe fier, fe rapporter. Vous atëndes è el? Vous vous fiez à lui? Vous Croyez ce qu'il vous dit ?

ATENDRE; Attendre: verbe qu'on fait mal à propos réciproque. Atëndés-vous un pâou; attendez-un peu, ayez un peu de patience, & non attendez-vous; ce qui ne fignifie rien; car on ne s'attend pas foi-même.

ATENTA; But, ou fin qu'on fe propose.

ATERI, ou atari; Tarir, mettre à fec. Atëri, felon la force du terme, c'est aller jufqu'à terre, ou puifer une eau jusqu'à ce qu'on touche au fond ou à terre. Ce dernier terme eft la racine d'atëri, & probablement du françois, tarir, corrompu de notre atëri.

ATËSSA; Allaiter, donner à têter, faire têter un enfant.

ATËSSADO, ou tërâdo; Repas ou réfection d'un enfant qui tête. A agu dos arëfsâdos; il a têté deux fois. Douna un'atëfsâdo ; donner à têter, faire têter, &c. ATËSSAMEN; Allaitement, l'action d'allaiter.

ATËTOUNI; Pendu ou collé à la mammelle. Fort enclin à têter.

ATIFES; Affiquers: avec tous fes affiquets, dit-on, elle ne laiffe pas d'être laide.

ATISSA, ou affura; Se prendre de grippe contre quelqu'un. S'atiffa; s'acharner avec opiniâtreté à quelque chofe. ATISSA. Voy. Akiffa. ATITOULA; Amadouer. ATO; On dit les anciens aftes, & non les anciennes actes, Vou mandardi uno bon'âto; je vous enverrai une affignation en bonne forme. Faires fonner le c d'acte, d'action, d'actif, d'actuel, d'acteur, &c.

ATO; Interjection expletive qui fe rend par dame. Ato fabë pa që li faire; dame! je n'y fais que faire.

A TOUR A; Combler de terre. Ranger quelqu'un à fon devoir.

ATOURNA (s'), ou s'apara Se revancher, fe défendre. M’ës vëngu capigna é më foûi atourna ; il eft venu m'attaquer, & je me fuis revanché. Le proverbe dit a

Garas efans; oi pla s'atoûrno,
Difen që din l'oustal s'ënioûrno.

ATRÂIRË; Montrer de l'empreflement pour se défaire d'une merchandise.

ATRAPO MINOUN; Un patelin.

ATRAS. v. 1. Derriere.

ATRESSI. v. 1. De même pareillement. Ella mëtéissa atreff servic à mouts; elle a affifté de même plufieurs. A-z-aquift që sës leg eran, atreffi co eu fos sës leg; (iis qui fine lege erant, tamquam fine lege effem); comme fi je n'en avois pas eu moi-même. Atreffe las ovelhas; (oves quoque.)

ATRËZANA; Ajuster, agencer. Affortir.

ATRICA; Émotter la terre d'un jardin, la rendre meuble. En lat. (tero, tritus.)

ATROBAR. v. 1. Atrobec t azënët; (invenit affellum.)

ATROSSAMEN, ou atorëffamën. v. 1. Mort, ruine, deftruation. En atrossamën dë la carn; ( in interitum carnis.) Daran pënas durcës ën atroffamën; ils fouffriront les peines d'une éternelle damnation. La fis dëls quals ës atroffamën, dont la fin fera la damnation. ( Quorum finis interitus.) âicelas cáoufas fo ën atroffamën për mëzeis l'ufajhë; ces chofes fe détruifent par l'ufage qu'on en fait.

ATRUSSAR. v. 1. Écrafer ; (conterere.)

ATUBA; Allumer le feu, une chandelle, & non éclairer; faute ordinaire dans le Lyonnois où l'on éclaire une chandelle, qui partout ailleurs eft faite elle-même pour éclairer.

ou

En Lorraine, au contraire, on dit allumer pour éclairer; & il arrive quelquefois qu'en parlant d'une promenade nocturne d'un voyage fait de nuit, quelqu'un s'offre obligeamment d'allumer, à l'aide d'un flambeau, toute la compagnie.

ATUBAL; Allumettes ou menu bois, copeaux, broutilles de la bourrée, l'ame d'un fagot, & tout ce qui eft propre à prendre feu dans le moment, & qui peut aider à allumer le gros bois. ATUCA. Voy. Affuca. ATUDA; Éteindre. ATUFEGA, arkëta ou azënga; Ajufter, façontier. Une chêneviere ou un champ bien façonnés rapportent davantage.

ATUPA; Affommer, battre avec excès.

ATUPI; Réduire au filence : & dans le ft. fam. mettre à quia. ATURGA; Jouter fur l'eau. AÛLTÊRI. v. 1. Adultere.

La peine des adulteres étoit dans ce pays-ci, & dans le onzieme fiecle, de faire courir nupieds par la ville le criminel, précédé de fa complice, & de les fuftiger à mesure.

Encaras donan që fi dëguns'hom që aia moller > o fëma që aia marit, fon prës ën aûlteri, që amdui (la fëma an premiéran) coron nus per la villa é fidou bën batus. E ën al rên, nou fiáou condëmpnats. Coft. d'Al.

AVAL; En bas en parlant du cours d'une riviere on dit, le côté d'aval, ou vers l'embouchure. C'eft d'aval que dérive le françois, joues avalées, pendantes, du lat. ad vallem.

AVALI. Voy. Abali. = Avalifco. Voy. Abalisco. La mal' avali piefcos; imprécation qui répond au lat. dii te male perdant.

AVALIR. v. 1. Difparoître. Prën Iéhfo lo pa é bëngëc-lo, é frais, é donec ad ëls, é uberfi li ulhs lor, é cognoghero, é avalic së dëls ulhs de lor; (accepit Jefus panem & benedixit & fregit

& porrigebat illis, & aperti funt oculi eorum & cognoverunt eum & ipfe evanuit ab oculis eorum.) AVANEL; Éveillé, coquet. AVANSA (s'); Prendre les devans, gagner les devans pour arriver plutôt ou des premiers, & non, s'avancer.

AVANTAJHA (s'); Prendre de l'avantage pour monter, par exemple, à cheval, en s'élevant fur un banc de pierre, fur une borne, &c.

AVANTIEIRASSO; Nagueres, il y a peu de jours. Avantiêiraffo eft l'augmentatif d'avant-hier; c'eft comme fi l'on difoit, un temps éloigné d'avant-hier.

AVÂOU, ou avâoussës. Voy. Agaloûfsës.

AVARI, ou abari; Faire venir à bien, fauver, faire rechapper, élever avec fuccès, ou réullir à élever de jeunes enfans, des auimaux tels qu'une couvée de poulets, de dindonneaux, &c.

AVË, ou bëlio; Troupeau de brebis. Garda l'avë; garder le troupeau. en lat, ovis.

AVË, ou avër. v. 1. Argent, biens, fortune. b. lat. averium. Sus pena de cor é d'avë ; fur peine d'amende & de punition corporelle. Plag d'avë; caufe pecuniaire.

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AVË; Avoir qui fe rend par l'auxiliaire être, dans la phrafe fuivante & femblables. Aven counvëngu; nous fommes convenus & non nous avons convenu. di agu; j'ai eu, & non j'ai é-u. di agu dëmoura d Paris; j'ai demeuré autrefois à Paris, & non j'ai eu demeuré &c. A agu rouba; il lui est arrivé de voler, & non il a eu volé.

AVEDRË. Voy. Avëra.

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AVEGADOS, abëgádos, d'avëgados, ou à bêlos fës; quelquefois, de temps à autre & proprement, à fois : formé de vëgado, ou fègado, fois.

AVEISSA. v. 1. Tuer, égorger. AVELANIÉ; Un noifetier, un coudrier. Le coudrier vient na

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turellement dans les bois; le noi- des eaux d'une riviere voisine à
fetier eft cultivé.
travers les terres.

ou

On fait avec les chatons, les fleurs de cet arbre, un opiat pour l'incontinence d'urine.

C'est avec le coudrier, ou le coudre des bois, qu'on fait les baguettes divinatoires. Après l'exemple du fameux Jacques Aimar, dont on reconnût à l'Académie des Sciences, ou la fimplicité ou la fourberie on ne peut guere douter que les tourneurs de baguette ne foient où des dupes, ou des charlatans.

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AVELANIERO; Une coudraie lieu couvert de coudriers

AVELANO; Une avéline, une noifette deux efpeces du même genre d'arbre qu'on appelloit autrefois en françois, Avelenier : les avelines font plus groffes que les noifettes; on les confond cependant à Paris, comme on y contond les marrons avec les groffes châtaignes, que nous mettons au rang de celles que nous appellons, communes.

AVEN, ou obënc; Un évent : petite ouverture d'un réfervoir d'eau fouterraine, d'où il découle une fource abondante, mais paffagere, immédiatement après de grandes pluies.

On appelle en françois ces fortes de fources, des eaux-folles; & lorfqu'elles font peu abondantes & qu'elles tariffent à la moindre féchereffe, ce font des pleurs de terre. en b. br. awen,

riviere.

On appelle auffi avën ou calavën, l'ouverture naturelle d'une profonde caverne ou d'une cavité dans un rocher où le bétail imprudent fe précipite, & où les paffans entendent long-temps le bruit des pierres qu'ils y jettent. AVENA; De l'avoine mondée ou gruau d'avoine.

AVENA, pous avena; Puits de fource: puits qui a des veines d'eau vive & pérenne, ou qui ne font pas l'effet de la filtration

Les meilleures fources font

celles qui fortent probablement d'une grotte fouterraine qui tient en réferve une plus grande quantité d'eau, qu'il ne peut s'en échapper pendant un trèslong-temps par l'ouverture de la fource, ou qui dépenfe beaucoup moins qu'elle ne reçoit par les eaux pluviales: ces fources, conftainment pérennes, groffiflent ou jettent beaucoup après de grandes pluies par la mêine ouverture, parce que l'eau s'étant élevée dans le baffin à une plus grande hauteur, pefe davantage fur le fond & accelere la fortie de celle qui s'en échappe.

Telles font les fources qui fortent des rochers calcaires, les feuls où l'on trouve de ces grottes formees par la nature.

AVËNA, ou abëna ; Épargner. Avëna la fâou; ménager le fel ou ne l'employer qu'avec écono

mie.

AVËNA las fárdos; Ufer fes habits jufqu'au bout, les porter quoiqu'ufés, ou rapiécés, les faire long-temps durer. Avëna lou jhour; mettre tout le jour à profit, l'employer jusqu'à la nuit au travail. N'a pa avëna cin foous; il n'a pas profité de cinq fous dans cette condition, dans cet emploi.

AVËNA, Épuifé, ufé par les débauches, les maladies.

AVENA; Souler, raffafier. AVENEDIS. v. 1. Étranger. Adonc ia no ess ofdë, ni avënëdits; mas es ciudada dels Sanhs é privats dë Dëou; vous n'êtes donc plus des étrangers ni des gens du dehors, mais vous êtes citoyens des Saints & de la maifon de Dieu.

AVENEN, d'un avënën ; Tout d'une piece ou d'une venue. Il a la jambe d'une venue ou fans mollet. Mëmbrës tou d'un avënën ; pieces de plain-pied d'un appartement.

AVËNËR. v. 1. Arriver.
Avenra

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