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bon camina; il fait beau mar
cher dans ce chemin ; & non,
bon, &c. On dit de même, la
vie eft à bon marché dans ce
pays; & non,
il y fait bon
vivre.

BO, ou bos. v. 1. Bon. Maeftrë
bos; (magifter bone.) Bo, ou
bos bar; vir bonus.)

BABAOU-LUZEN. Voy.

Luzeto.

BÔBOU de l'âou; Le fuin de la toifon.

BOC. v. 1. Bouc. C'eft de boc que dérivent bokier, ou boukier; boucher, & bocarié, ou boucarié. Voy. Boucarié.

les foffés, les haies font appelles des féparations,

Dans le langage ordinaire on dit, les limites d'un champ; les confins d'un diocefe, d'une paroiffe; les frontieres d'un Royaume & de tout autre État confidérable; & les lifieres d'un bois; en b. lat. bodula, en efpgl. bolas. Voy. Counfroun & terme.

BÔMI; Vomiffement. Më farias vëni lou bômi; vous me feriez rendre gorge. Aco fâi vëni lou bômi; cela fait foulever le

cœur.

BONAOURA, bonaura, bonâourâdo. v. 1. Bienheureux bienheureuse. Bondoura që vë ë nom de Deu; (Benedictus qui venit in nomine Dei.)

BÔCHO; Boule à jouer groffe boule. Jhouga à las bôchos; jouer à la boule & proprement, à la courte boule. En ital. boccia. Bôcho. Voy. Sâco. BOCO. v. 1. Morceau. En ital. dit autrefois, fous, & même boccone, lat. bucella.

BODA; Niece.

Difem, që li hom d'efta villa francamen e sës contracts prënou mollers d'on fi volran; las femnas maris puefcon prënrë; els pâiron lieurar lur fillas é lur bodas à cui fi vollon sës contracts dels Seinars. Coft. d'Al.

BÔJHO Voy. Sâco.

BOJHOS, terme de tripiere & de boudiniere; poches, ou facs de la partie inférieure d'une des groffes tripes du pourceau, appellée en termes d'anatomie, le colon. Ce boyau, qui a d'efpeces de poches ou cellules féparées par des étranglemens, fert de fac pour faire de la mortadelle, ou de gros fauciffons. BOLLADA, ou boullada. v. 1. Tripaille.

BOLOS; Les limites d'un champ, d'un héritage.

Les limites font fixées, ou par la nature; telles qu'un ruiffeau, une riviere, une fuite de rochers, la cime d'une colline, &c. ou bien, c'est une ligne imaginée d'une borne à une autre entre deux poffellions limitrophes, ou contiguës. Les murs,

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BONO-FOUS. n. pr. qui répond à, bonne fontaine. On a

fou, pour fontaine, du lat. fons.

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BÔÑOS. Es din fas bônos; il eft en goguettes; c'eft-à-dire, de bonne humeur & fur fon bon dire, ou cette humeur gaie, dans laquelle on en dit de bonnes.

Du

BÔOU; De l'ochre. bol, ou terre bolaire. pr. ocre. L'ochre eft la rouille du fer, & principalement de fa mine, qui en fournit abondamment. Cette terre jaune, qui devient rouge quand on la met au feu, a du corps, & les peintres l'emploient à l'huile, comme à la détrempe.

em

Le Bol eft une terre abforbante & un peu graffe ployée en médecine & chez les dégraiffeurs.

BOOUDRÔI. Voy. Báoxdrôi. BÔOUTO; Façon qu'on donne à la terre.

BORAL. v. 1. Une bagarre. Un entretien bruyant.

BORC, ou bourc. v. 1. Ua bâtard.

BÔRDO; Un féru. di uno bôrdo din moun iuel; j'ai un féru dans l'œil, ou bien, ik m'eft tombé une ordure dans l'œil ; & non, dans mon

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œil. Féru du latin feftuca. BÔRDO, ou bôrio, en b. lat. borda; métairie. Borderie, du faxon, bord; maifon dont le diminutif étoit bordel.

BORDEL, b. lat. bordellum; petite maifon. On appliqua dans la fuite ce diminutif aux maisons de débauche.

La licence des mœurs étoit montée à un tel point au XIII. fiecle , qu'on étoit obligé de tolérer ces lieux dans les plus petites villes, où ils étoient relégués dans des rues écartées qu'on appelloit, carieras caldas. BÔRGÑO, féminin de borni; Femme ou fille borgne. Une borgneffe eft du ft. b. & un terme injurieux. Une méchante, une vilaine borgneffe. Côntës dë ma gran la bôrgno; contes de ma mere l'oie.

BORGNO, ou boúgno; Bosse, contufion à la tête.

BORGNO, fujhido, ou fus de mouli; La fuite ou le déchargeoir d'un moulin à farine. On appelle auffi ce canal par où l'eau s'echappe au-deffous d'un moulin, le radier, ou le courfier d'aval. On dit de même, le courfier du côté d'amon ou le canal par où l'eau va fur la roue, & dont la baie ou l'ouverture eft bouchée par une vanne fi l'ouverture eft confidérable, ou par un lançoir, ou palâtre, fi l'ouverture eft étroite, comme l'eft celle des moulins à tourille.

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BÔRIO, bôrdo, granjho, baf tido, mas, &c. fynonymes des noms françois, ferme, métairie, cenfe, mafure, ménil, manoir menfe cloferie & de ville en langage normand, & de ker en b. br. en b. lat. boria; fonds de terre, maifon de campagne. Bôrio eft dit du lat. boa. ria; étable à bœufs.

fi ces noms étoient écrits de
cette façon ci, bori-e, gripi-e,
&c. & cela leur eft fi naturel
qu'il leur femble de ne pouvoir
prononcer autrement.

Cependant la diphthongue io,
telle que nous la prononçons,
n'eft pas étrangere au françois,
témoin ce vers & deux ou trois
autres pareils de l'étourdi de
Moliere:

Zenobio Ruberti,
Citadin.

dans Naples

où il faut prononcer Zénobio
comme nous, ou de trois fyl-
labes, pour la mesure du vers,
& par conféquent prononcer i
en une diphthongue.

BORM; Morve. Bourmous;

morveux.

BORNI, borlhë, ou borli,
masculin de bôrgno
" terme pris
vulgairement pour le ft. borgne,
d'après la fignification de borni,
dans le languedocien des villes,
où l'ancien langage eft beaucoup
dégénéré, & qui fignifioit autre
fois, aveugle au propre, & obf-
cur au figuré..

De là l'expreffion, borni d'un
iuel, familiere à nos campagnards
qui ont peu fréquenté les villes :
expreffion ridicule, lorfqu'on
en juge d'après la fignification
courante du françois, borgne
qu'on croit y répondre, & qui
ceffe de l'être; G l'on rappelle,
borni à fon fens primitif, d'a
veugle clairement marqué dans
d'anciennes façons de parler lan
guedociennes & provençales.

Telles font celles-ci. Siés bôrni, n'i vëzës pa, qu'on dit à ceux qui heurtent imprudemment, contre quelque chofe, comme feroit un aveugle, & où borni eft expliqué par, n'i vëzës pa ; & lorfqu'on défigne l'argent par Les Parifiens prononcent les aco që fai canta lous bornis, mots terminés en io, tels que le mot bôrni fignifie fûrement borio, gripio, olimpio, &c. en aveugle les borgnes n'ayant faifant la tenue fur l'i, & chan- jamais fait métier de chanter geant l'o en e féminin; comme ́ dans les rues pour gagner leur

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οι

2

vie, ou pour de l'argent.

On donne la même fignifica tion à borni, en appellant de ce nom les vers à foie, qui dans le préjugé généralement répandu par tout, paffent pour être aveugles. On la donne dans la maxime connue, qu'il y a des occafions où il faut faire, lou bôrni é lou u, qui répond certainement au françois, aveugle & muet.

Ajoutons encore que les anciens Poëtes Provençaux appellent communément Cupidon, lou picho borni fiou de pûto; parce que le bandeau allégorique qu'il porte fur les yeux eft deftiné, comme on en convient, à le rendre aveugle. Deux dictons enfin de ces mêmes Poëtes vienment à l'appui de ce fens de, bôrni. Un avûgle en Fránfo, n'ës që bôrni ën Prouvanfo; & l'autre plus décifif encore, d'âici à cent ans sërën toutës bornis.

Il paroît donc prouvé que, borni d'un iuel eft le même qu'aveugle; & non, borgne d'un cil; ce qui n'eft pas plus étrange que l'expreffion françoife, fourd d'une oreille, dans laquelle on voit feulement que le françois n'eft pas moins défectueux que le languedocien dans celle de, borni d'un iuel.

Nous avons ajouté que borgno, féminin de bôrnis, fignifioit obfcur; ce qui paroît justifié par borgno de mouli ; ou fuite de moulin paffage de l'eau ordinairement fort obfcur; & par le n. pr. val bôrgno, le même que celui de val efcuro, ou vallée obfcure, ou très-peu éclairée par les rayons de foleil.

BORO. Voy. Ságno.

BOS, ou bofc; Un bois, une forêt; celle-ci a beaucoup plus d'étendue; c'eft la feule différence de bois à forêt. Bos de fufil; l'affût d'un fufil. Bos vësti; du bois en grume, ou avec l'é

corce.

BOS fe prenoit en v. f. comme chez nous pour bois, ou forêts,

& ce terme eft pris dans cette fignification primitive dans le nom d'une ville des pays-bas Hollandois, appellée Bos-le-Duc, ou Forêt du Duc. C'eft de bos ou bofc, qu'ont été formés les n. pr. bofcat, d'al-bos, chalbos, &c.

BOS, ou vés, prépofition de lieu; vers. Bos en la; vers de ce côté-là. Bos ën amoun; làhaut.

BOS-COUMU; Un communal des communes, friche commune, plus ufités que communaux: pâturages où tous les habitans d'une communauté ont droit de faire paître; & non, faire dépaître leurs troupeaux.

BOSTIA. v. 1. Boîte, vase. Frais la boftia ëfcampec sobr' ët cap de lui; & caffant le vase elle lui répandit le parfum fue la tête.

BOT; Vou. But. Foffette. Bos që jhoughën al bor? Veux-tu que nous jouions à la foffette?

BOT; Outre, ou peau de bouc préparée. Nëgus no mët lo vi novel els bots vels; a certas. romp lo vi novel los bots; el vis efcampa é li bots fon përduts ; on ne met pas du vin nouveau dans de vieux vaiffeaux autrement ces vaiffeaux fe rompent, le vin fe répand & les vaiffeaux font perdus.

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BOU ou bôou. v. 1. Un bœuf. BOU; Un brin. Un bout. Débafsës dë dous, ou dë trës bous; bas à deux, ou à trois brins, ou fils. Nouza lous dous bous; joindre les deux bouts, ou mettre bout à bout de quoi aller à la fin de l'année.

BOU, ou bo; Bon. Voy. Bou à l'article Chanbou.

BOUALIO; Troupeau de bêtes aumailles, ou de bœufs vaches, taureaux.

BOUBINA, terme de manufacture ; voluter, ou dévider du fil fur des bobines, ou fur des fufées. Vapeur

BOUBOURADO

Chaude & étouffante, qui s'exhale d'un endroit chaud & renfermé. Bourbourado, fynonyme de, toufo; coup de chaleur : effervefcence d'un air renfermé & mêlé de vapeur, occafionée par un temps couvert & orageux. Ces coups de chaleur, fi on ne les prévient, font mortels pour les vers à foie. Voy. Toûfo. BOUBOÛZO. A la bouboûzo; à la volée, étourdiment. BOUC; Figue-fleur, ou figue précoce.

BOUCA, boulca ablaca; Verfer, coucher. La plejho bouco lous blas; les longues pluies verfent les bleds.. Des blas boucas; des bleds verfés. On le dit auffi des foins que les pluies verfent, ou de ceux qu'on couche en s'y roulant, ou en les foulant.

BOUCA, boucaffa, ou bachucha (së); fe rouler à terre, ou fur l'herbe, fe vautrer dans la boue, ou fur le fable, les cochons & les ânes fe vautrent pour des motifs différens.

BOUCAL; Le goulot d'une cruche, d'une bouteille, &c. BOUCARAN; Du bougran : forte de toile gommée.

BOUCARIÉ, & v. l. Bocarié; boucherie, & proprement celle où l'on tuoit principalement les boucs & les chevres, viandes qu'on tuoit autrefois plus ordinairement dans les villages & les petites villes; comme on le voit par l'article fuivant de las Coftumas d'Aleft.

Vedam el famëns që ën carieras publicas li boqiers lo fanc dels bocs no jhiéton ni avêisson (tuent) Los bocs en las plaffas.

C'eft de Boc, ancien nom du bouc, qu'ont été formés les noms boqier, ou bokier, & bokerié, ou boucarié, d'où le fr. boucher & boucherie dérivent évidemment. Les termes mazel & mazëliër, qu'on rend auffi par boucher & boucherie, ont une autre origine & font d'un autre dialecte. Voy. Mazel.

BOUCARU, boxcarûdo; Lippu, lippue. D'autres noms fe terminent de même; tel, entre autres que loungaru.

BOUCHA; Terme de jeu de boule; tirer une boule : on lance pour cet effet une boule contre une autre qu'on veut déplacer; f elles font d'un poids egal, & qu'on tire jufte, la boule lancée perd tout fon mouvement, & le communique à l'autre qui part; tandis que la premiere reste immobile à la place de celle qu'elle en a chaffé.

BOUCHAR, mafculin de boucho; anciens noms du bouc & de la chevre. Le premier n'a retenu que fes fignifications figurées de fale, puant, & mal propre. Siés tou bouchar; tu es tout barbouillé, tout fale, tout crasseux, en b. br. bouck.

La boucharde, en françois; outil d'un fculpteur en marbre. BOUCHARDA; Sali, bar

bouillé.

BOUCHIN-BARBO, ou bou chigos; La barbe de bouc des prés à fleur jaune : celle dont la Aleur eft purpurine eft le farcifi que les jardiniers de Paris appellent artifis. La fcorfonere, du même genre que les deux précédentes, a le calice écailleux : c'eft par-là principalement qu'elle differe du farcifi. Les racines de ces trois plantes font un fort bon mets en fauce & en friture.

BOUCHO; Ancien nom de la chevre.

BOÛCHOS; Ampoules qui viennent aux mains peu accoutu mées à manier de gros outils & d'un travail pénible. En ital. boccia.

BOUCI, mos, ou tros. Voy. Flo.

BOUCINAT; Entamure faite avec les dents, ou chofe à quoi Pon a mordu.

BOUCINËJHA; Couper en pieces, ou en morceaux. BOUCO-FENDÛDO; Un bec

de lievre.

BÔUCO de l'eftouma; Le creux de l'eftomac. Il eft immé. diarement au deffous du bréchet, ou l'os fourchu de la poitrine.

BOÛCOS; Les levres. L'on entend dire par des perfonnes qui ignorent cette fignification, j'ai mal à mes bouches, au lieu de, j'ai mal aux levres, en omettant le pronom, mes; parce que ce n'eft pas des levres de fon voilin dont on fe plaint. On fait la même faute lorfqu'on dit, j'ai mal à ma tête, j'ai mon bras droit plus gros que le gauche, &c. au lieu de, j'ai mal à la tête, j'ai le bras droit, &c.

On dit aufli les levres d'un cheval; mais les babines d'un chien, d'un chat, d'une guenon, &c. BOÛCOS, ou fâouto.bouc. Voy. Lëngoûfto.

BOUCOÛIRAN. n. pr. de lieu, qu'on diroit compofé de deux mots grecs; favoir, bous; bœuf, & côiros; pourceau.

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BOU-D'AOU MOUNDË; L'inteftin cæcum, en terme d'anatomie boyau en forme de cu-de-fac, placé entre l'inteftin appellé, iléum, & le rectum, ou boyau gras.

BOUDEFLA; S'enfler. = Tourner. Aco fâi boudëfla las boucos; cela fait enlever les levres. Cette ébullition lui a fait enlever toute la peau. Las figos boude flou; les figues commencent à tourner ;,c'eft-à-dire, à mûrir.

BOUDEFLE, ou boudoûflë; Enflé, bouffi, bourfoufflé ; & non, enfle, barbarifme. di mas gâoutos boudeflos; j'ai les joues enflées. Soun visajhë vén boudefle; le vifage lui bouffit.

BOUDEFLE; Tourné: on ne le dit que des figues qui ont pris la groffeur, & pour ainfi dire, l'enflure de la maturité.

BOUDEFLÎJHË ; Bouffiffure.= Hydropifie.

BOUDENA; Crever d'embonpoint. Es gras që boudêno; il eft gras à lard; & non, au latd. Et proprement, il est gras

à crever d'embonpoint.

BOUDIFLA; S'enfler, fe bout. foufler. Moun dë sës boudifla; il m'eft venu une ampoule, ou une cloche au doigt. Il en vient aux pieds pour avoir trop marché.

BOUDÎFLO, boudouflo, boi to, boutrigo; Veffie urinaire d'un animal, la velfie foufflée d'un porc.

BOUDÎFLOS; Les cloches, les ampoules qui s'élevent fur l'eau par la chûte de groffes gouttes de pluie, celles qu'on fait avec l'eau de favon. Les véficatoires produifent des ampoules pleines d'une eau claire.

BOUDIN; nous pourtan pa dë boudins; nos chiens ne chaffent pas enfemble, nos flûtes ne s'accordent pas. On dit, faire du boudin, manger du boudin ; & non, des boudins.

BOUDISSOU, boudoûiffou & boudourfou. v. 1. Un bouchon. Les écoliers difent à un certain jeu où ils forment des calottes d'argile, gna pa ni tráou ni boudiffou; ce que les enfans des provinces françoifes rendent dans le même jeu par, il n'y a ni trou ni perce.

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BOUDOLI nanët ou boudourle; un bout d'homme, un nabot, un ragottin: petit homme gros & trapu.

BOUDÔLI ; Un outre, ou un bouc à huile.

BOÛDOS; Une boffe. BOUDOUFLE. Voy. Boudefle. BOUDOÛFLO. Voy. Boudiflo. BOUDOUGNA; S'élever s'eufler, groffir.

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BOUDOUGNO; Une loupe;

& non, loupie excroiffance charnue & arrondie qui fe forme fous la peau. Il en vient de pareilles fur la tige des châtaigners. On appelle, brouffin d'érable de pareilles excroiffances employées dans la tabletterie.

, en

BOUDOÛGNO; Boffe flure, élévation fur quelque partic du corps, caufée par une contufion,

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