DES SATIRES DE PERSE ET DE JUVENAL, Par le P. TARTERON, de la Compagnie de Jesus. Benoit грашня A PARIS, M. DCC. XXXIV. AVEC PRIVILEGE DU ROI. E PISTRE DU TRADUCTEUR A UN AMI. OUS voulûtes abfolument Monfieur, que la Lettre, que j'eus l'honneur de vous écrire en 1689. devint publique: on me la redemande aujourd'huy, & bien des gens fe font plaints à moi, de ce qu'ils ne l'ont pas retrouvée à la tête de Juvenal dans la derniere édition de 1706. Croyezvous qu'ils ayent raifon? Pour moi j'en dou te fort; car j'y découvre quelques traits de jeuneffe qui ne me conviennent plus: Non cadem eft atas, non mens. J'y avois peut- être efficacement rémedie dans la fuite, en trop la fupprimant prefque toute. Je trouve aujour |