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fférentes de cette agréable vivacité qu'elle avoit vue chez les François. Elle mourut en 1715, laiffant trois fils, dont le cadet, Charles Colonne, eft mort cardinal en 1739.

COLONNE, (autres Perfonnages de ce nom.) Voy. ARAGON I.

AVALOS & V. GONZAGUE.

XVI. COLONNE, (Fabio) ou COLOMNE, naquit à Naples, en 1567, de Jérôme, fils naturel du Cardinal Pompée Colonne. Il fe livra, dès fa plus tendre jeuneffe, à l'hiftoire naturelle, & fur-tout à celle des plantes. Il chercha à les connoitre dans les écrits des anciens; & par une application opiniâtre, il dévoila, à travers les fautes dont les manufcrits fourmilloient,ce qui auroit été caché pour tout autre, moins pénétrant, moins constant au travail. Les langues, la mufique, les mathématiques, le deffin, la peinture, l'optique, le droit civil & canonique, remplirent les moments qu'il ne donnoit point à la botanique. Les ouvrages qu'il a donnés dans ce dernier genre, étoient regardés comme des chefsd'oeuvres, avant qu'on jouît du fruit des travaux des derniers botaniftes. On lui doit: I. Plantarum aliquot ac Pifcium Hiftoria, en 1592, in-4° accompagné de planches gravées, felon quelques-uns, par l'auteur même, avec beaucoup de vérité. La methode qu'il fuit fut trèsapplaudie. Il y en a une édition de Milan, 1744, in-4°, qui vaut moins que la premiere. II. Minus cognitaTum rariorumque ftirpium Defcriptio ; itemque de aquatilibus, aliifque nonnullis animalibus Libellus: Rome, 1616, 2 parties in-4°. Cet ouvrage, qu'on peut regarder comme une fuite du précédent, reçut les mêmes éloges. L'auteur, en décrivant plufieurs plantes fingulieres, les Compare avec les mêmes plantes,

telles qu'on les trouve dans les livres des anciens & des modernes. Cette comparaifon lui donne licu d'exercer fouvent une critique judicieuse, contre Matthiole, Diofcoride, Théophrafte, Pline, &c. L'auteur donna une feconde partie, à la follicitation du duc d'Aqua-Sparta, qui avoit été très-fatisfait de la premiere. L'impreffion de l'une & de l'autre fut confiée à l'imprimeur de l'académie des Lyncai, compagnie de Savants, que ce duc avoit formée, & dont l'objet étoit de travailler fur l'hiftoire naturelle.Cette fociété utile, qui ne fubfifta que jufqu'en 1630, c'est à-dire, jufqu'à la mort de fon illuftre prote&eur, a été le modele de toutes celles de l'Europe. Galilée, Porta, Achillini, Colonne, en étoient les ornements. III. Une Differtation fur les Glossopetres, en latin, qui fe trouve avec un ouvrage d'Auguftin Scilla, fur les corps marins; Rome, 1747, in-4°. IV. Il a travaillé aux Plantes de l'Amérique de Hernandez; Rome, 1651, in-fol. fig. V. Une Differtation fur la Pourpre, en latin; piece fort eftimée, mais devenue rare, & réimprimée à Kiel, 1675, in-4°, avec des notes de Daniel Major, médecin Allemand. La premiere édition eft de 1616,in-4°.

XVII. COLONNE, ( FrançoisMarie-Pompée) habile philofophe, laiffa quelques ouvrages curieux, dont le principal eft l'Hiftoire naturelle de l'Univers, 1734, 4 vol. in-12. Il périt dans l'incendie de la maifon qu'il habitoit à Paris, en 1726.

COLUMBI, (Jean) Jésuite, né en 1592 à Manofque en Provence, enfeigna fucceffivement différentes fciences dans les colleges de fon ordre. Il mourut en 1679, à 86 ans, à Lyon, après avoir publié plufieurs ouvrages, dans lefquels il y a plus d'érudition que de faine cri

tique. Les principaux font: 1. Hierarchia angelica & humana, in-folio. Lyon, 1747. II. Opufcula varia, in-fol. ibid. 1668. III. In S. Scripturam, tom. I. in-fol. ibid. 1656.

COLUMELLE, (Lucius Junius Moderatus) natif de Cadix, philofophe Romain, fous Claude, vers l'an 42 de J. C., laiffa XII Livres fur l'Agriculture, & un Traité fur les arbres. Ces ouvrages font précieux par les préceptes & par le ftyle: celui de Columelle fe reffent encore de la latinité d'Augufte. On trouve le traité De re ruftica & celui de Arboribus, dans les Rei rufticæ Scriptores, Leipfick,1735, 2 vol. in-4°. M. Saboureux de la Bonnetrie a donné une traduction françoise du pre mier, avec des notes curieufes Paris, 1773, 2 vol. in-8°, qui font partie de l'Economie Rurale, 6 vol. in-8°.

COLUMNA, (Guy) natif de Meffine en Sicile, fuivit Edouard I en Angleterre, à fon retour de la Terre-fainte. Il compofa, vers l'an 1287, une Chronique en 36 livres, & quelques Traités hiftoriques fur l'Angleterre. L'ouvrage le plus curieux de Columna eft l'Hiftoire du Siége de Troye, en latin, imprimée à Cologne, en 1477, in-4°., & à Strasbourg 1486, in-fol. Ces éditions font très-rares, de même que les Traductions italiennes de cette Hiftoire; Venife, 1481, in-folio. Florence, 1610, in-4°; mais l'édition de Naples, 1655, in-4°, l'eft bien moins.

COLUTHUS, poëte Grec, natif de Lycopolis, vivoit, fous l'empereur Anaftafe I, au commencement du vie. fiecle. Il nous refte de lui un poëme de l'Enlevement d'Hélene, Bâle, 1555, in-8°; Franefort, 1600, in-8° traduit en françois par du Molard, en 1742, in-12, avec des remarques. Le jugement de Paris eft ce qu'il y a de meilleur

dans cette production, qui n'eft gueres fupérieure à fon fiecle. Son deffin eft petit, & fon ftyle eft froid & languiffant. Coluthus vint dans un temps où la bonne poëfie étoit perdue, & fon génie n'étoit pas affez fort pour s'élever au-deffus de fes contemporains.

COMBABUS, jeune feigneur de la cour d'Antiochus Soter, roi de Syrie, fut nommé par ce prince pour accompagner la reine Stratonice dans un voyage. Cette commission lui parut délicate. La reine étoit femme, & Combabus étoit bel-homme. Ces circonftances lui firent craindre les fuites de l'honneur qu'il recevoit. Pour les prévenir, il fe priva lui-même de ce qui pouvoit lui infpirer ces craintes, & l'ayant enfermé dans une boîte cachetée, il fupplia le roi, avant que de partir, de la lui vouloir garder jufqu'à fon retour. Ce que Combabus avoit prévu, ne manqua pas d'arriver. Stratonice, qui le voyoit tous les jours, en devint éperduement amoureufe : elle parla, elle voulut même le pouffer à bout; & ce ne fut qu'en juftifiant fon impuiffance, qu'il arrêta fes tentatives. Ce défaut, en fruftrant la reine de toute espérance, ne put éteindre fon amour; elle chercha à fe confoler dans de fréquents tête-à-têtes. Les courtifans, jaloux de la faveur de Combabus, l'accuferent d'avoir fouillé la couche royale. On lui fit fon procès: déjà même on le traînoit au fupplice, lorfqu'il demanda pour derniere grâce qu'on eût à produire la boîte fatale. Elle fut ouverte, & l'innocence de Combabus ne fut pas problématique. Le roi de Syrie plaignit fon infortune, fit punir les délateurs, & le renvoya auprès de la reine, pour la conftruction du temple qu'elle avoit entrepris. On y éleva en bronze la ftatue de Come

bus. Quelques-uns de fes amis furent affez fous, dit-on, pour fe traiter eux-mêmes comme il s'étoit traité.,. Cette hiftoriette eft tirée de Lucien, & on ne la rapporte ici que pour montrer ce que peuvent trois paffions également funeftes, l'ambition, l'amour & l'envie. COMBALUSIER, (François-dePaule) médecin, né au bourg S, Andéol dans le Vivarois, mort le 24 août 1762, avoit des connoiffances très-étendues dans fon art. Elles lui mériterent la place de profeffeur de pharmacie dans l'univerfité de Paris, & celle de membre de la fociété royale de Montpellier. Il eft connu par des Ecrits Polémiques fur les querelles des chirurgiens & des médecins; & par un Traité latin fur les vents qui affligent le corps humain, 1747, in-12, traduit en françois par Jault, 1754, 2 vol.

in-12.

1. COMBE (Jean de) Voyez COMBES.

IL COMBE, (Marie de ) Voyez Ciz.

III. COMBE, (le P. la) Barnabite. Voy. II. GUYON.

IV.COMBE,(Guy du Rouffeau de la) reçu au ferment d'avocat au parlement de Paris en 1705, mort en 1749 à 44 ans, a donné au public: I. Un Recueil de Jurifprudence Civile du Pays de Droit-écrit & Coutumier, 1 vol. in-4°, dont il publia une feconde édition beaucoup plus ample en 1746, & encore réimprimée en 1769. II. Il donna en 1738 une édition nouvelle du Praticien Univerfel de Couchot, augmentée d'un petit Traité fur l'exécution provifoire des Sentences & Ordonnances des premiers Juges en différentes matieres, & fur les Arrêts de défense & autres Arrêts fur requêtes. III. Une nouv. édition des Arrêts de Louet, augmentée de plufieurs Arrêts. IV. Un Nouveau Traité des matieres Cri

minelles, 1736, in-4°; nouvelle édition, 1769, in-4°. V. Recueil de Jurifprudence Canonique & Bénéficiale, pris fur les Mémoires de Fuet, I vol, in-fol. 1748. VI. On a publié après fa mort un Commentaire fur les nouvelles Ordonnances concernant les donations, les teftaments, le faux, les cas Prévôtaux.

COMBÉFIS, (François) né à Marmande dans la Guienne, en 1505, de parents honnêtes, Dominicain en 1625, fut gratifié d'une penfion de mille livres par le clergé de France, qui l'avoit choifi pour travailler aux nouvelles éditions & verfions des Peres Grecs. Avant lui aucun régulier n'avoit eu de pareilles récompenfes. La république des lettres lui eft redevable: I. De l'édition des Œuvres de Saint Amphiloque, de Saint Methodius, de Saint André de Crète, & de plufieurs Opufcules des Peres Grecs. II. D'une Addition à la Bibliothéque des Peres, en grec & en latin, 3 vol. in-fol. III. D'une Dibliothéque des Peres pour les Prédicateurs, en 8 vol. in-fol. IV. de l'édition des cinq Hiftoriens Grecs, qui ont écrit depuis Théophane, pour fervir de fuite à l'Hiftoire Byzantine, 1 vol. in-fol. Paris, 1685. Ce fut par ordre du grand Colbert, qu'il travailla à cet ouvrage. Ce favant religieux mourut à Paris en 1679, confumé par les auftérités du cloître, les travaux du cabinet, & les douleurs de la pierre. Il auroit été, à fouhaiter que le P. Combéfis eût fu auffi parfaitement la langue latine que la grecque : fes verfions feroient plus claires & plus intelligibles. Son latin eft quelquefois barbare.

COMBES, (Jean de ) avocat du roi au préfidial de Riom, publia en 1584 un Traité des Tailles & autres fubfides, & de l'inftitution & origine des Offices concernant les Finances.

Cet ouvrage, écrit affez purement pour fon temps, eft fur-tout eftimable par des recherches utiles, & par une critique judicieuse... Il ne faut pas le confondre avec Pierre DE COMBES, qui donna en 1705, in-fol. les Procédures civiles des Officialités. Il y a auffi de lui les Procédures criminelles, in-4°.

en

COMENIUS, (Jean - Amos) grammairien & théologien Proteftant, naquit en Moravie l'an 1592. Chaffé de fon pays par l'édit de 1624, qui profcrivoit les miniftres de fa communion, il alla enfeigner le latin à Lefna, dans la Pologne. Il s'entêta d'une nouvelle maniere d'apprendre les langues. Son livre Janua linguarum referata; traduit non-feulement en douze langues Européennes, mais en Arabe, Turc, en Perfan, en Mogol, répandit fon nom par-tout, fans pou voir faire adopter fes idées. Après avoir couru dant la Siléfie, en Angleterre, en Suede, dans le Brandebourg, à Hambourg, &c., il fe fixa à Amfterdam. C'e dans cette ville qu'il fit imprimer in-folio fa Nouvelle Méthode d'enseigner; production qui n'offre rien de praticable, ni dans les idées, ni dans les regles. La formation des écoles ne fut pas fa feule folie; il donna encore dans celle des prétendus nouveaux prophetes, qui s'imaginoient avoir la clef des prédictions de l'Apocalypfe. Cet écervelé promit aux fous qui l'écoutoient, un regne de mille ans, qui commenceroit infailliblement en 1672 ou 73. Il n'eut pas le temps de voir l'accompliffement de fes rêveries, étant mort en 1671, à 80 ans, regardé comme un prophete par fes difciples, & comme un radoteur oétogénaire dans le public. (Voy. KOTTER) On a de Comenius: I. Des Commentaires fur l'Apocalypfe. II. Un livre intitulé: Panfophiæ prodro

mus, Oxford, 1637, in-8°. II. Hiftoria fratrum Bohemorum, Halæ, 1702, in-4°. IV. Enfin le livre dont nous avons déjà parlé, Janua linguarum referata, qu'il publia à Lefna en 1631, in-8°, & dont l'édition de 1661, in-8°, eft en cinq langues.

COMÈS, (Natalis) ou Noël LE COMTE, Vénitien, appelé par Scaliger, homo futiliffimus, quoiqu'il eût beaucoup d'érudition, a laiffé une Traduction d'Athénée; une Hiftoire de fon temps, en 10 livres ; & une Mythologie latine inS°, traduite en françois, in-4°. C'est par ce dernier ouvrage qu'il eft principalement connu. Plufieurs écrivains l'ont pillé en le décriant. Il mourut vers 1582.

COMESTOR, Voyez PIERRE, n°. xvi.

COMIERS, (Claude ) chanoine d'Embrun, fa patrie, mort aux Quinze-vingt en 1693, profeffa les mathématiques à Paris, & travailla quelque temps au Journal des Savants. On a de lui plufieurs ouvrages de mathématique, de phyfique, de médecine, de controverfe; car il fe mêloit de toutes ces fciences. Les principaux font: I. La nouvelle Science de la nature des Cometes. II. Difcours fur les Cometes, inféré dans le Mercure de janvier 1681. L'objet de cet ouvrage est de prouver que les Cometes ne préfagent aucun malheur : ce que Bayle démontra, avec autant de force & plus d'agrément, vers le même temps. III. Trois Difcours fur l'art de prolonger la vie. L'auteur les compofa à l'occafion d'un article de la Gazette de Hollande, fur un Louis Galdo, italien qu'elle faifoit vivre 400 ans. Ils font curieux, par un mélange heureux de l'hiftoire & de la phyfique. IV. Traité des Lunettes, dans l'extraordinaire du Mercure de juillet 1682. V Traité des Prophéties, Vaticinations, Prédic

tions & Pronoftications, contre le ministre Jurieu, in-12. VI. Traité de la Parole, des Langues & Ecritures, & l'Art de parler & d'écrire occultement, à Liege, 1691, in-12, rare. COMINES, Voyez COMMINES. COMITOLO, (Paul) Jéfuite de Péroufe en Italie, mourut dans fa patrie en 1626, à So ans. Il paffa, avec raison, pour un des meilleurs cafuiftes de fa fociété. Il lui a fait honneur par plufieurs ouvrages. On a de lui Confilia moralia, in-4°; un Traité des Contrats, &c.

COMMANDIN, (Fréderic) né à Urbain en 1509, mort en 1575, poffédoit les mathématiques & le grec. Il fe fervit de fes connoiffances pour traduire en latin Archimede, Apollonius de Perge, Euclide, &c. Bernardin Balde, fon difciple, a écrit fa Vie. Commandin avoit une humeur douce & un commerce aifé. Sa converfation étoit pefante, & il paroiffoit fait pour écrire plutôt que pour parler. Sa mémoire & fa conception étoient lentes; mais dès qu'il avoir appris une chofe, il ne l'oublioit jamais.

COMMANVILLE, (l'Abbé N... Echard de) prêtre du diocefe de Rouen, vivoit à la fin du xvII fiecle. Il a publié : I. Une Vie des Saints, 4 vol. in-8°. II. Tables géographiques & chronologiques des Archevêchés & Evêchés de l'Univers, Rouea, 1700, 1 vol. in-8°., auxquelles on a reproché des inexactitudes, & que plufieurs auteurs n'ont pas laiffé de copier.

I. COMMELIN, (Jérôme) célebre imprimeur, natif de Douai, exerça d'abord fa profeffion en France; mais l'Allemagne lui paroiffant un plus beau théâtre, il s'établit & mourut à Heidelberg en 1598. Il porta l'exactitude de la preffe, jufqu'à corriger fur les anciens manufcrits les auteurs qu'il imprimoit. On a de lui de favantes

Notes fur Héliodore & fur Apollodore. Les reviseurs qu'il employoit, répondoient à fes foins & à fon zele. Cafaubon faifoit beaucoup de cas de fes éditions. Il y a eu d'autres imprimeurs célebres du même nom.

II. COMMELIN, ( Gafpard) mort en 1731, a donné, avec fon oncle Jean Commelin, Hortus Amftelodamenfis, 1697 & 1701, 2 vol. in-fol. Il a donné, feul, Planta rariores exotica Horti Amftelodamenfis, 1713, in-4°, & d'autres livres de botanique. C'est lui qui a fait le catalogue de l'Hortus Malabaricus, 1696, in fol., qu'on a joint à cet ouvrage, 1678, & ann. suiv. 12 V, in-fol. fig.

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COMMENDON, ( Jean-François) naquit à Venife en 1524, d'un pere philofophe & médecin. Dès l'âge de dix ans il compofoit des vers latins, même fur le champ. Son mérite naiffant lui procura une place de camerier auprès du pape Jules III. Ce pontife dit « qu'il va» loit trop, pour ne l'employer qu'à faire des vers; » il lui confia plufieurs affaires auffi difficiles qu'importantes. Marcel II, Paul IV, Pie IV, qui l'honora de la pourpre, à la priere de S. Charles Borromée, le chargerent de plufieurs commiffions non moins intéreffantes. Pie V, fon fucceffeur, l'ayant nommé légat en Allemagne & en Pologne Commendon contribua beaucoup, par fes foins, à la publication des décrets du concile de Trente, dans cette partie de l'Europe. Grégoire XIII ne rendit pas la même justice à Commendon; il l'abandonna à la haine de plufieurs membres de la faction de l'Empereur, qui lui reprochoit d'avoir préféré les inté rêts de la France aux fiens, pour l'élection d'un Roi de Pologne. Les cardinaux d'Eft, de Médicis, & quelques autres, juftes appréciateurs de fon mérite, parce qu'ils en

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