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T. Sy-feroit retourné à Oxford. Ce qu'il fit, DENHAM. quand la Garnison de cette Ville eut abandonné le fervice du Roy, pour fe donner au Parlement.

Il rentra alors dans le College de la Magdeleine, & fe fit au mois d'Avril 1648. recevoir Bachelier en Médecine, fans avoir pris auparavant aucun autre degré dans cette Univerfité. Vers le même temps s'étant foumis à l'autorité des Vifiteurs établis par le Parlement, il fut aggregé au Collège de toutes les Ames, à la place d'un de ceux qui en furent chafleur fidélité à leur Prince

fez

pour

légitime.

Après avoir demeuré quelques années dans ce College, fans prendre de nouveau degré, il alla s'établir à Westminster, & s'étant fait recevoir Docteur en Médecine à Cambridge, il fe livra tout entier à la pratique, dans laquelle il fe rendit très-habile. Les nouvelles méthodes dont il fe

fervit avec fuccès pour la guerifon de plufieurs maladies, & fes Ouvrages lui acquirent une grande réputation ; & il fut beaucoup employé jufqu'à l'an 1670. que des attaques

vio

T. SY

DENHAM.

lentes de goute commencerent à l'ar

rêter chez lui.
Il ne laiffa
pas de vivre encore
long-temps, n'étant mort que le 29.
Decembre 1689. âgé de 65. ans.
Catalogue de fes Ouvrages.

1. Methodus curandi febres propriis obfervationibus fuperftructa. Cui etiam acceffit fectio quinta de Pefte, feu morbe peftilentiali. Londini 1666. in-4o. It. Amftelodami 1666. in-12. It. Editio auctior. Londini 1668. in-8°. On a une traduction Flamande de cet Ouvra

ge,

faite par
Henri Buyzen, Médecin
Harlem, & imprimée dans cette
Ville en 1714. in-8°.

2. Obfervationes Medica circa Morborum acutorum hiftoriam & curationem. Londini 1676. in-8°. It. Argen torati 1676. in-12. It. Geneva 1683. in-12. On a joint à cette derniere édition les deux Lettres fuivantes.

3. Epiftola refponforia dua. Prima de morbis Epidemicis ab anno 1675. ad an. 1680. Secunda de Luis Venerea hiftoria & curatione. Londini 1680. in-8°. La premiere de ces Lettres eft adreffée à Robert Brady, Docteur en Médecine, Principal du College de Caius Tome XVI.

S

T. Sx-à Cambridge, & Profeffeur Royal de DENHAM. Médecine dans cette Ville. La feconde l'eft à Henri Paman, Profeffeur en Médecine dans le Collège de Grefham. On voit à la tête les deux Lettres de ces Médecins, qui ont produit ces réponses.

4. Differtatio Epiftolaris ad Doctiff Virum Gulielmum Cole M. D. de obfervationibus nuperis circa curationem: Variolarum confluentium, nec non de affectione Hysterica. Londini 1682. in8°. It. Francofurti 1683. in-12.

5. Tractatus de Podagra& Hydrope. Londini 1683. in-8°. It. Lugd. Bat. 1684. in-8°.

6. Schedula Monitoria de nova febris ingreffu. Londini 1686. in-8°. It. Amftelodami 1687.in-4°.

7. Integri Proceffus in morbis fere omnibus curandis à Thoma Sydenham conf cripti, quibus acceffit graphica Sympto-matum delineatio. Londini 1693. in-12. It. Amfteld. 1694. in-80..

8. Opufcula, quot quot hactenus separatim prodiere, omnia nunc primum junctim edita à plurimis mendis repur gata, ac Indice rerum & verborum accuratiffimo aucta & ornata. Amftelo

dami 1683. in-8°. Ce Recueil des T. SyOeuvres de Sydenham contient les DENHAM. Ouvrages que j'ai marquez au No. 1. 2. 3. 4. On en fit en 1685. une nouvelle édition in-8°. à Londres, dans laquelle on ajoûta non feulement les Traitez de la Goute & de l'Hydropifre, qui ne font point dans celle d'Amfterdam, mais encore plufieurs obfervations nouvelles de l'Auteur, répandues dans fes differens Ouvrages. Cette édition de Londres fut copiée dans une feconde d'Amfterdam qui parut en 1687. in-12. On en a faiť depuis deux autres; l'une à Leipfic en 1711. in-12. l'autre à Genève en 1716. en 2. vol. in-4°. C'eft apparemment pour faire de plus gros volumes qu'on a joint dans cette derniere aux Oeuvres de Sydenham, un grand nombre de Traitez de differens Auteurs, qui font à la verité fort bons en eux-mêmes; mais qui femblent être là hors de leur place.

V. Antoine Wood Athena Oxonienfes.

MONTA

MICHEL DE MONTAGNE.

ICHEL de Montagne naquit le

M. DE M. Fevrier 1593. en Perigord, dans le Château de Montagne, dont fa famille qui le poffedoit, portoit le

GNE.

nom.

Son pere plus habile dans les Lettres que ne l'étoient les Gentilshommes de fon temps, voulut luimême diriger fon éducation, & il le fit d'une maniere tout-à-fait finguliere.

La premiere Langue qu'il lui fit apprendre, dès qu'il fut en état de parler, fut la Latine. Il mit pour cela auprès de lui, dès fon berceau, un Allemand qui y étoit très-habile, & qui ignoroit abfolument le François, avec deux autres perfonnes fçavantes, pour le foulager. D'ail leurs on ne laiffoit approcher de lui perfonne, qui ne parlat Latin; ainsi il fut jufqu'à l'âge de fix ans fans fçavoir le François. Mais comme ce qu'il avoit appris de la Langue Latine par ce moyen, ne lui fuffi foit pas, on

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