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de ne laisser aucune espérance de felaiffer vaincre. Que pour les perfécutions qu'elle craint, les unes céderont à fa fermeté, & elle cédera aux autres par une humble obéifJance. Que quand on craint Dieu, on eft invincible. P. 6 III. Let. A Mile de Vertu, fur l'in. quiétude qu'il a de fa mauvaise fanré. Que c'est pour la douleur qu'elle vit. Que Dieu qui fçait mieux que nous ce que vaut la patience, ne veut pas qu'elle perde cet avansage par la fanté. Que fa Sageffe a choisi pour elle une croix qui fait vivre long-tems, parce qu'elle dois être long-tems portée. La confolation eft d'y mourir bien faintement. 10 IV.Let. A un Religieux. Que les confeils qu'il a donnnez font fages & prudens, & qu'ils font conformes à fes penfees. Que les fautes légeres font une matiere fuffifante du Sacrement de Pénitence, mais non une matiere néceffaire, & que les conféquences par lesquelles on le prouvereit, fereient exceffives.

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Y.Let. Au P. D.B. Il s'excufe d'a voir différé de lui écrire. Il parle de la maniere dont il eft touché de ce qu'il fouffre, & du defir qu'il auroit de l'en délivrer en le fouffrant pour lui. Qu'il apprend de son éxemple à respecter les volontez de Dieu. Plus il eft certain que tout dépend de lui, plus il est évident qu'il n'a pas voulu ce qui n'arrive pas. Que Lon état est marqué par la divine Providence. Qu'il eft la fuite de plufieurs événemens où Dieu a plus paru que les hommes. Qu'il y eft entré avec douleur,& qu'il y demeure fans plaifir,quoiqu'il foit par lui-même très-agréable. Il finit par parler de lui d'une maniere fort humble. 16

VI. Let. A Madame D... Intendante à... Il s'excufe en lui parlant en tierde perfonne de changer quelque chofe dans l'écrit qu'il a compofe pour elle, & lui en dit les raifons. Que fa plus grande faute eft de n'en vou-loir point commettre, par une`vanité travestie en amour de la perfe

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Aion. Que la force & le courage de ceux que l'Evangile appelle perits, viennent de ce qu'ils ne fubfiftent plus en eux-mêmes, mais en J.C.& de ce qu'ils ont renoncé à leur propre juftice pour n'avoir plus que celle de leur Sauveur. VII. Let. En réponse à une Confultation faite par le Confeffeur d'un Monaftere, dont les fentimens étant oppofez à ceux de la Supérieure, elle avoit confenti qu'il confultât l'Auteur, qui étant alors à peine conva lefcent d'une dangereufe maladie & hors d'état d'écrire lui-même, dida la réponse fuivante à un de fes neveux qui étoit auprès de lui. 33 VIII. Let. Au P. D. B. Il s'afflige de ce qu'il fouffre. Il fe réjouit de l'avantage qu'il a d'avoir un Officier qui a de la piété, & qui eft plein de refpect pour lui. Que Dieu fait tout fervir au bien de fes élûs. Qu'on n'avance jamais fes momens, & que l'on ne peut auffi jamais les retarder. Qu'il impofe lui-même la croix qu'il nous commande de porter

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Qu'il enfonce les cloux, & qu'il empêche qu'on ne les arrache, & qu'on nous faffe defcendre avant le tems. Il lut parle enfuite de fa noupelle demeure chez M. de M... à peu près comme il en parle dans d'autres Lettres, & toujours avec` la même humilité. 48 IX. Let. A une Religieufe, fur la né→ ceffité de réparer le tort qu'on a fait au prochain. Que la parole fuffit, fi l'on n'a rien écrit ; mais qu'il n'y a que l'écriture qui puiffe réparer l'écriture. Il éxamine enfuite differens sas fur la même matiere, & déci de encore plufieurs autres queftions. Il finit par lui dire que les Sœurs qui l'ont avertie de certains defordres, devroient, au lieu de s'inquiéter de ce qu'elles ont dit, ou des motifs qui les ont portées à le dire, s'accufer de leur filence, & fe reprocher tous les maux qu'il a pro

duit.

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X. Let. En réponse à la Confultation ci-jointe,faite pour un Seigneur Catholique qui avoit des biens dans un

pays hérétique, & auquel on propa foit,pour y pouvoir rentrer,d'accepter une conférence avec les Proteftans. On décide qu'il ne peut accepter cette conférence: 19. Parce que rien n'eft plus oppofe à la Religion catholique, que de paroître douter de la verité. 2°. Que c'est par intérêt que l'on écouteroit dans le cas préfent les ennemis de l'Eglifes puifque ce ne feroit que pour fe les rendre favorables, & lever les obftacles qu'ils mettent au retour de ce Seigneur. 3°. Que cette conférence Le rendroit fufpect aux Catholiques, pour avoir écouté les Proteftans ; & fufpect auffi à ces derniers, pour leur avoir préferé les Catholiques. Enfin, que les éxemples qu'on rapporte des Conférences tenues en divers tems, ne peuvent être appliquez à celle qu'on propofe à ce Seigneurs qu'elles font dans des cas très-différens, & tout à fait contraires au fien. 67 XI. Let. A Mad.la Comt.de G.fur la mort d'une perfonne qui lui étoit fort proche, dont la conversion étoit nou

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