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Il y avoit déja de grands mouvevemens dans l'Oratoire, & il prévoyoit la néceffité où il feroit d'en fortir. Il ne vouloit point s'expliquer avant le tems, ni rien dire qui pût avancer fa førtie qui l'affligeoit beaucoup. 333 LXI. Let. Au même, qui étoit forti de l'Oratoire, & étoit alors Curé de la ville de Feurs, voifine de celle de Montbrison fa patrie. Il le confole fur les peines & les dégoûts de ce nouvel état. LXII. Let. Au même. Il lui parle d'une dangereufe maladie dont il étoit relevé depuis peu de mois, & de la mort d'un de fes freres Avocat au Parlement de Paris. 340 LXIII. Let. Au même, fur une ma ladie. Qu'il craint pour lui le découragement, & les moyens de

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l'éviter. LXIV. Let. A un de Meffieurs fes Freres qui avoit commencé fon cours de Profeffeur d'Humanité dans l'Oratoire. Il lui donne quel ques confeils pour fon progrès dans

fes

fes études, & pour celui de fes Eco

liers.

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LXV. Let. Au même pour la nouvelle année. Il la lui fouhaite heureufe, & il l'efpere fur ce qu'il la doit paffer avec de très-honnêtes gens. Qu'il y auroit trop de douceur à vivre toujours avec des perfonnes accomplies en tout, & que ce plaifir deviendroit dangereux. Il craint des mouvemens qui pourroient troubler la paix de la Congrégation, & il ne lui en dit que se qui eft néceffaire pour l'exciter à prier pour elle.

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LXVI. Let. Lettre du Pere de l'Auteur, où il lui apprend la mort de fa mere. L'on a crû faire plaisir au Public de la donner ici, parce qu'il en eft parlé fouvent dans la réponfe qu'on a recouvrée depuis peu, & qu'elle peut fervir à en faire mieux entendre plufieurs endroits. On fera bien-aife auffi de voir dans cette Lettre quelque chofe du mérite & de la Religion de ceux qui ont don Tome IX.

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në le jour à celui que fes ouvrages &fes grandes lumieres ont rendu fi célebre. 355 LXVII Let. En réponse à la précédente. Il la commence par l'aveu du trouble que lui a caufé la nouvelle de la mort de Madame fa mere, & de la crainte que ce trouble n'ait plus paru dans une Lettre à Monfieur fon pere, que fes véritables fentimens. Le premier qu'il lui expofe dans celle-ci, eft fur la grandeur de fa perte, que rien ne pourra lui faire oublier; mais il est bientôt fuivi de ceux que la foi infpire quand elle eft grande. Le bonheur de celle qu'il pleure le fait entrer dans un transport de reconnoiffance & de joie. Il ne voit plus de raifon de s'affliger que fur lui-même. Il fait un parallele des plus touchant de l'état où il fe voit encore, avec celui de fa mere, qui lui paroît feul digne d'envie. Il rend graces des confolations que Dien a préparées à ceux qui restent

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dans les vertus dont il les a com blez. Il s'étend fur le courage plein de foi qu'il a infpiré à M. Son pere, &qui édifie tous ceux qui en entendent parler, ou qui lifent fa Lettre. Il le prie d'obtenir de Dieu pour lui quelque part à fes difpo fitions, & lui rend compte de celles de plufieurs perfonnes à fon é gard. LXVIII. Let. Sur le même fujet, av même frere de l'Oratoire que cidevant. Il approuve fa jufte douleur à caufe de la grandeur de fa perte; mais il lui montre que la vie heureufe où Dieu a fait entrer fa mere, & les graces qu'il a verfées fur elle, fur toute la famille, & particuliérement fur leur pere, demandent encore plus de reconnoifLance. Il lui parle de la Lettre de M.fon pere, qui eft la foixante-fi

xiéme.

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LXIX. Let. Au même. Il excufe le retardement de fa reponse. Il luz parle de fa fortie de l'Inftitution

du regret qu'il en a, de la régulari té de la Maifon de S. Magloire & de plufieurs avantages qu'il y trouve. Qu'il auroit fort fouhaité de le voir une feconde fois à la campagne, mais qu'il n'a ofé lui propofer un fecond voyage, ni pû le fairelui-même pour le lui épargner. Il le prie de ménager fa fanté dans une faifon qui lui eft contraire. Qu'il n'a appris que de lui fa pro motion au Soudiaconat, furquoi il lui dit plufieurs chofes très-édifiantes. Il lui marque fa joie de la réfolution où il eft de donner un tems confidérable à la lecture de l'Ecriture fainte & des faints Peres. L'avantage de cette étude furcelle des belles Lettres, dont il lai confeille néanmoins de ne fe pas dégoûter tout-à-fait. Il lui marque à quoi il doit fe borner pour le tems préfent dans l'étude de l'Hiftoire Eccléfiaftique. Jugement géneral de fes premiers Auteurs & des Ouvrages des faints Peres. Comment

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