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il faut les lire, & l'ordre qu'il faut fuivre dans cette lecture. Qu'on J aprend quel ufage on peut faire des Auteurs profanes. Il revient à l'Ecriture fainte comme à l'essentiel. Comment il la doit lire pour le préfent, pour ne pas trop entreprendre. LXX. Let. Au même. Sur la résolution qu'il paroît avoir formée de quitter l'Oratoire. Que l'amitié feule, & l'intérêt qu'il prend à ce qui le regarde, ont pû lui faire parler fur cela comme il a fait. Que les motifs qu'il lui attribue n'ont jamais eût d'entrée dans fon efprit. Qu'il ne fouhaite que fa tranquillités combien elle eft néceffaire pour le falut. Qu'il ne fe fera jamais une matiere de triomphe de lui avoir fait adopter ses pensées: Il ne les lui diffimule pas néanmoins. Il craint que fes motifs ne foient pas juftes. Il le rappelle aux marques de fa vocation, mais fans; prétendre le gêner ni entrepren

!

dre fur fa liberté. -388 LXXI. Let. A Monfieur fon Pere. Que c'est pour ménager fa tendreffe qu'il garde le filence dans fa retraite. Qu'il n'a jamais joui d'un plus grand repos. Qu'il attend avec patience la volonté de Dieu, &qu'il change celle des hommes. Que ce qui paroîtreit à bien dest gens une mince confolation, fait fur lui un très-grand effet. Qu'il ne s'en ouvre à lui fi au long, que pour fatisfaire fa fenfibilité, & le délivrer des inquiétudes où il a été à fon fujet. Il lui marque celle où il eft de fa fanté, dont il lui demande des nouvelles. Il efpere que toute la famille fe contentera de ce qu'il lui dit pour elle,& finit en lui demandant fa bénédiction. 397 LXXII. Let. Au même frere de l'Oratoire que ci-devant, alors Curé de Feurs. Il lui fait d'humbles plaintes des louanges qu'il en regoit, & il lui marque fon inquiéaude fur fes incommoditez. Il l'ex

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Horte à s'y foutenir par les vies dela foi, & à l'inftruire de fa fituation, Il finit en lui demandant fes prieres pour Madame la Ducheffe d'Epernon, morte depuis peu, & pour lui-même. LXXIII. Let. A Monfieur fon Pere, fur la mort d'un frere enlevé dans un âge encore peu avancé. Sa fenfibilité fur cette mort. Qu'il eft jufte néanmoins d'être encore plus fenfible à la bonté de Dieu, qu'à leur perte. Il en remarque les effets dans les différens maux par lesquels il a purifié le malade, & dans le don d'une patience perfeverante jusqu'à la fin. Que tant de fujets d'ef pérer doivent animer leurs prieres, &les remplir de confolation. On n'a pas perdu ceux que Jésus-Chrift a fauvez. Ce que peut la mort d'un frere fur le cœur, pour y faire entrer les véritez de la Religion. 406 LXXIV. Let. A M. fon Frere Curé de Feurs. Il lui rend compte des raifons de fon filence, & de l'état

de fa fanté. Il fe plaint enfuite de ce qu'il ne l'inftruit pas de même de se qui le regarde. Les gens de bien ont leurs déplaifirs, mais ils ne font pas fans confolation. Il en détaille les raifons. Avantages des afflictions. Il parle de lui-même avec une grande humilité, & demande à fon frere le fecours de fes prieres.

Fin de la Table.

41.1

LETTRES

LETTRES

SUR DIVERS SUJETS DE MORALE

ET DE PIÉTÉ.

PREMIERE

LETTRE.

A Mademoifelle de Vertus qui lui avoit fait compliment fur la liberté qu'on lui venoit de rendre. Qu'il ne feait ce que Dieu veut faire de lui. Qu'il ne fait aucun fond fur les hommes dont il connoît la légereté. Qu'ils feront ce que Dieu voudra qu'ils faffent, & qu'il ne regarde que lui dans tous les événemens.

Avois regardé le Billet que vous me fites l'honneur de m'écrire il y a

1

quelques jours, Mademoifelle,com

LETTRE

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