Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrageClaude Bernard Petitot Foucault, 1827 |
Términos y frases comunes
affaires arrêt averti avions avis avoient avoit baillé Bignon cardinal de Richelieu cardinal Mazarin chambres assemblées chambres des enquêtes chancelier charge chose compagnie connoissance connoître cour déclaration délibération Denis Talon députés désiroit dessein devoient devoit discours duc d'Orléans édits ensuite entendre envoyé étoient étoit eût faisoit falloit fûmes mandés fussent fût garde des sceaux grand'chambre heures huissiers jour jugement jusques justice l'affaire l'après-dînée l'audience l'autorité l'édit l'Etat lement lendemain lettre de cachet lundi Majesté mardi matin ment mercredi messieurs des enquêtes messieurs du parlement messieurs les présidens messieurs mes collègues mier président n'avoit n'étoit néanmoins obligé occasion officiers Omer Talon ordonné pagnie parole parquet particuliers Payen personne pouvoient pouvoit pré premier président ayant prendre leurs places présidens des enquêtes président de Mesmes prince de Condé procès procureur général registre Reine remontrances requêtes retirer royaume s'étoit passé savoir seroient seroit sorte Talon témoigna tion tournelle trouver volonté vouloit
Pasajes populares
Página 295 - Reine lui faisoit, disoient qu'il ne faut prendre de confiance en lui , d'autant qu'il ne prend point d'attachement ni d'intérêt particulier dans le royaume. Puis il me parla de la conduite des finances, desquelles il ne se mêloit point dans le détail-, mais qu'il seroit bien fâcheux si dans toutes les occasions le parlement vouloit s'entremettre pour traverser les desseins de la Reine. Ensuite il me fit entendre que les Espagnols ne vouloient point la paix ; qu'ils n'avoient point donné de...
Página 439 - Roi, de la Reine, de M. le duc d'Orléans, de M. le prince de Condé et des cardinaux tous ensemble, s'est mue difficulté entre messieurs les présidens de la cour et les ducs et pairs, sur laquelle lesdits sieurs présidens ayant parlé à la Reine lorsqu'ils furent à la SainteChapelle la recevoir à son entrée, et ladite dame leur ayant promis de ne rien faire à leur préjudice, néanmoins elle leur manda par M. le chancelier que M.
Página 67 - ... s'ils s'oublient en ce qui regarde l'autorité du Roi « et le service qu'ils lui doivent : néanmoins vous « avez ordonné que les déclarations demeureroient « au greffe pour y être délibéré d'ici à cinq ans ; « dont le Roi s'est trouvé étonné, et m'a donné « charge de vous dire que vous avez en cela grande...
Página 279 - ... chambre et messieurs des enquêtes , de laquelle Sa « Majesté ne demande point de nouvelles, parce « qu'elle ne désire pas en prendre connoissance : elle « souhaite que la compagnie termine ce différend, « qu'ils cherchent toutes les voies et les expédiens « nécessaires pour composer cette contestation ainsi « et en telle manière qu'ils aviseront. Mais cepen...
Página 262 - Fréquente Communion, dans lequel il traitoit les questions de la pénitence publique , et des préparations nécessaires à la communion; dans lequel livre traitant les choses selon les anciennes maximes de la sévérité , il eut pour adversaires tous les religieux, qui la plupart établissent leur emploi dans la fréquence des sacremens. Le père Petau, jésuite, homme d'érudition, écrivit contre ce livre avec chaleur, et les esprits s'échauffèrent fort avant sur ces questions de soi inutiles,...
Página 236 - PalaisRoyal, et fûmes introduits dans le petit cabinet de la Reine par M. de Guénégaud, secrétaire d'Etat. La Reine régente étoit assise dans une chaise ; M. le duc d'Orléans, M. le prince de Condé, M. le cardinal Mazarin, M. le chancelier, M. de Chavigny, M. le président de Bailleul , surintendant , et les quatre secrétaires d'Etat, tous debout et tête nue. La Reine fit entendre qu'elle étoit mécontente de ce qui s'étoit passé au parlement ; qu'elle avoit donné parole de satisfaire...
Página 332 - M. le premier président, lequel étoit malade, et ne savoit pas si la qualité de son mal lui permettroit d'assister dans cette occasion. ] Je le remerciai de la peine qu'il avoit .prise, de l'honneur que la Reine me faisoit, et lui dis dans mon premier mouvement que c'étoit chose extraordinaire et sans exemple qu'un roi mineur pût tenir son lit de justice, 'et faire vérifier des édits par puissance absolue ; que cela n'avoit jamais été fait, et que je ne savois si la Reine voudroit faire...
Página 118 - ... provinces s'accommodent par des voies honteuses et infâmes, et leur fournissent le moyen de se justifier ou de s'échapper, principalement en crimes èsquels il n'ya que le public intéressé. . Les voies que j'ai cru pouvoir être tenues pour faire réussir une commission de cette qualité seroient, à mon avis , qu'aussitôt que la déclaration des grands jours est publiée , envoyer dans les provinces des conseillers pour faire recherche dans les greffes, apprendre l'état des affaires publiques...
Página 405 - BarilIon se trouve dépouillé de l'exercice de sa charge sans plainte, sans information, sans procédure légitime, et qui pis est traduit dans le milieu du royaume comme un criminel, enfermé dans une citadelle comme s'il étoit condamné à une prison perpétuelle , ou comme s'il étoit banni hors le royaume, etc. La Reine répliqua qu'elle n'avoit point de réponse...
Página 254 - Palais-Royal, et fûmes introduits mes« sieurs mes collègues et moi dans le cabinet de la « Reine par M. de Guénégaud, secrétaire d'Etat. « La Reine étoit assise, M. le duc d'Orléans, M. le « prince, M. le cardinal Mazarin, M. le chance