que ce repas devoit fe faire le foir. 81 Chap. 9. De la colation des jours de jeu ne. 91 102 Chap. 10. Des confequences qu'on doit tirer de tout ce qu'on vient de rapporter touchant le jeûne. Chap. 11. De la qualité & de la quantité de nourriture qu'on peut s'accorder à la colation. ΓΙΟ Chap. 12. Suite du précédent. De la nature, & de la quantité des alimens qu'on peut fervir à colation. 122. Chap. 13. De la nature des alimens dont on ufe à la colation. 174 Chap. 14. Des difpenfer du jeûne. 162. Chap. 15. Des raisons de difpenfer du jeûne. Régles & précautions qu'on doit y apporter.. Chap. 16. Suite du précédent. 170 187 Chap. 17. Des cas où il faut mitiger le boire de l'eau en Carême. 2393 Chap. 4. De l'usage du vin en Carê me. 2513 Chap. 5. De l'usage des boiffons vineu les en Carême.. Chap. 6. De la nature du vin. 2627 270 Chap. 7. De la nature de la bierre & du cidre. Chap. 8. De la bierre & du cidre rapport au jeune. Chap. 9. De l'ufage du thé. Chap. 1o. De l'usage du caffé.. Chap. 11. Du chocolate. 289 par 302 314 330 345 363 Chap. 12. S'il eft utile de boire chaud ? Raifons d'adopter le thé, le caffé & le chocolate. Motifs de s'en paffer dans les jours de jeûne. Chap. 13. Suite du précédent. Raifons: d'adopter le thé, le caffé & le chocolate. Motifs de s'en paffer dans les: jours de jeune. 380 Chap. 14. Si la boiffon rompt le jeu ne. 398 Chap. 15. Suite du précédent. Si le caffé, le thé, & le chocolate rom 415 pent le jeûne. Chap. 16. Moyens de prévenir la foif, & de fe paffer de la permiffion de boire hors les repas en Ca ême. 438 Chap. 17. Raifons d'accorder la permif fion de boire hors les repas en Carême. Avec quelle diftinction, quelle regle & quelle précaution on doit le faire. 456 Chap. 18. Si le tabac rompt le jeune? 479 Chap. dernier. Conclufion de cet ouvra ge. 513 Fin de la Table des Chapitres du TRAITE L CHAPITRE L Du jeûne en général. IDEE qu'on a du jeûne eft la caufe des frayeurs qu'on s'en fait. On fe figure qu'il eft contraire à la nature, ou du moins oppofé à fes vrais befoins, comme s'il expofoit la fanté à des infirmitez qu'il entretien Tome II. droit, ou qu'il feroit naître. On s'eft encore imaginé que le jeûne eft une chofe extraordinaire, trop contraignante, & à la portée de peu de perfonnes parce qu'on s'eft laillé perfuader qu'il ruine les forces, & qu'il fappe par là les fondemens de la vie. Ces préjugez font d'autant plus puiffans qu'ils font univerfellement reçus, car il eft peu d'efprits que la paffion de vivre n'ait préoccupez, jufqu'au point que rien ne paroît préférable à la fanté; de forte qu'on croit pouvoir tout entreprendre en fa faveur, ou fe départir de tout pour fa confervation. Mais outre que c'eft manifeftement outrer les droits de la vie, c'eft mal comprendre les causes qui l'entretiennent, & les moyens qui la prolongent; c'eft enfin ignorer la nature, l'ufage & les effets du jeûne. L'homme fut fait d'abord pour fe contenter de peu de chofe ; quelques fruits, au plus encore quelques légumes ( a ) devoient fuffire pour fa fubfiftance, & tout ce qui eft exquis & fucculent ne lui fut point deftiné: Ut faciliùs homa ad jejunandum Deo formaretur, paucis, &non gloriofis efcis affuefactus (eft) nihil (a), Polydor. Vergil, Į. 111. c. 6. p, 426. |