Reflexions sur la critiqueChez G. Du Puis, 1716 - 320 páginas |
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... combat , des chofes étrangeres à la question ; & cette injuftice eft presque toûjours une marque de foibleffe : car fi l'on fe fentoit affez fort du fait même , on ne chercheroit pas de fecours ailleurs . Mc D. par exemple , n'auroit ...
... combat , des chofes étrangeres à la question ; & cette injuftice eft presque toûjours une marque de foibleffe : car fi l'on fe fentoit affez fort du fait même , on ne chercheroit pas de fecours ailleurs . Mc D. par exemple , n'auroit ...
Página 53
... combat quel- quefois mes fentimens ; mais loin de le faire avec ce ton décifif qu'il auroit pourtant pû prendre avec moi : ce n'eft que par la défiance où il paroît être de ses meilleures rai- fons , qu'il m'apprend à me défier des ...
... combat quel- quefois mes fentimens ; mais loin de le faire avec ce ton décifif qu'il auroit pourtant pû prendre avec moi : ce n'eft que par la défiance où il paroît être de ses meilleures rai- fons , qu'il m'apprend à me défier des ...
Página 88
... combat avec des injures ; & il en con- clut , qu'avec cela , elle ne fçauroit avoir raifon . Voilà de fort mauvaises confé quences , & c'eft pourtant en vertu de ces beaux raisonnemens que nous avons l'un & l'autre , des Partifans & des ...
... combat avec des injures ; & il en con- clut , qu'avec cela , elle ne fçauroit avoir raifon . Voilà de fort mauvaises confé quences , & c'eft pourtant en vertu de ces beaux raisonnemens que nous avons l'un & l'autre , des Partifans & des ...
Página 116
... combat encore ici quelques fen- timens que je rapporte des autres ; elle multiplie ainfi mes erreurs prétenduës , m'imputant jufqu'à celles que je rejette . Plufieurs ont crû qu'Homere n'avoit voulu qu'écrire la guerre de Troye ...
... combat encore ici quelques fen- timens que je rapporte des autres ; elle multiplie ainfi mes erreurs prétenduës , m'imputant jufqu'à celles que je rejette . Plufieurs ont crû qu'Homere n'avoit voulu qu'écrire la guerre de Troye ...
Página 128
... combat avec chaleur cette conjecture ; le peut - être méritoit me femble , quelque modération , mais fon zele pour les régles anciennes n'en connoît point ; & malheur avec elle , elle ce à qui entreprend de les étendre . Mon sentiment n ...
... combat avec chaleur cette conjecture ; le peut - être méritoit me femble , quelque modération , mais fon zele pour les régles anciennes n'en connoît point ; & malheur avec elle , elle ce à qui entreprend de les étendre . Mon sentiment n ...
Términos y frases comunes
Achille affez Agamemnon ainfi ajoûte Andromaque auffi auroit Auteurs avoit beautez bleffe c'eft c'eſt cenfures chofes choifir choſes confeils critique d'Ho d'Homere deffein Defpreaux déja Dieux difcours difpute Diomede dire diſcours efprits Epique eſt étoit faifant falut fans doute fçai fçait fçauroit fecond fecours felon femble fenfible fens fent fentimens feroit fervi feul fiecle foit font fous fouvent fuccès fuis fujet gens gloire goût grace Grecs Hector Héros Homere hommes Iliade j'ai jufte jugement Jupiter juſtice l'efprit l'Iliade laiffe louë LOUIS matiere Mc D ment mieux n'eft n'eſt n'étoit néceffaire Neftor ouvrage paffer paffion paroît Patrocle penfer perfonne plaifir plufieurs Plutarque plûtôt Poë Poëfie Poëme Poëte poëtique préfente prefque prémier prémiere puiffe puifque qu'à qu'Homere queſtion raifon refpectable refte roit s'eft ſes ſon tems tion toû toûjours Troyens vertu Voilà vûë zêle
Pasajes populares
Página 82 - Est-il possible que je contente les deux partis des anciens et des modernes, moi qui craignois tant de les fâcher tous deux? Me voilà tenté de croire que je ne suis pas loin du juste milieu, puisque chacun des deux partis me fait l'honneur de supposer que j'entre dans son véritable sentiment. C'est ce que je puis désirer de mieux, étant fort éloigné de l'esprit de critique et de partialité. Encore une fois, j'abandonne...
Página 73 - Il y en a peu d'excellents : ceux même qui le sont ont la marque de l'humanité, qui est de n'être pas sans quelque reste d'imperfection. Je m'imagine même que si nous avions été de leur temps, la...
Página 69 - J'y fuis toujours auffi fenfible, quoique j'en fois moins furpris , car je fçai que la confiance des fentimens eft le propre d'une âme comme la vôtre ; & puifque vous avez commencé de me vouloir du bien, vous ne fçauriez...
Página 62 - ... régime. La rime gêne plus qu'elle n'orne les vers. Elle les charge d'épithètes ; elle rend souvent la diction forcée et pleine d'une vaine parure. En allongeant les discours, elle les affoiblit. Souvent on a recours à un vers inutile pour en amener un bon.
Página 19 - Il eût fallu de nouveau défricher tout, passer par les commencements les plus faibles, acquérir, pour ainsi dire, les arts pièce à pièce, et perfectionner nos vues par l'expérience de nos propres fautes, au lieu que les anciens ont fait tout ce chemin pour nous. Ils ont...
Página 284 - Et la Nature enfin , y voulut renfermer Tout ce qui perfuade , & ce qui fait aimer. En prenant ce tiflu que Vénus lui préfente , Junon n'étoit que belle , elle devient charmante.