Reflexions sur la critiqueChez G. Du Puis, 1716 - 320 páginas |
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... déja eu les injures , il ne reste plus qu'à me dé- tromper . Dans l'engagement où je fuis de ré- pondre , j'ay fongé comme Me D. à faire un Livre qui pût être utile indépendam . ment de nôtre difpute . Elle a choifi les Caufes de la ...
... déja eu les injures , il ne reste plus qu'à me dé- tromper . Dans l'engagement où je fuis de ré- pondre , j'ay fongé comme Me D. à faire un Livre qui pût être utile indépendam . ment de nôtre difpute . Elle a choifi les Caufes de la ...
Página 16
... déja pouffé fort loin plufieurs fciences , & fur tout la Divination : folie que Me D. leur compte pour une profonde découver- te , & bien digne en effet d'un climat chaud nos brouillards n'auroient opéré de fi grands prodiges . pas ...
... déja pouffé fort loin plufieurs fciences , & fur tout la Divination : folie que Me D. leur compte pour une profonde découver- te , & bien digne en effet d'un climat chaud nos brouillards n'auroient opéré de fi grands prodiges . pas ...
Página 33
... déja re- proché à Mr Dacier , le deffein apparent de chriftianifer quelques Philofophes Payens ; d'avoir voulu faire des œuvres de Marc Antonin , un livre de piété ; d'a voir dit , que quand on juge de Socrate par les véritéz qu'il a ...
... déja re- proché à Mr Dacier , le deffein apparent de chriftianifer quelques Philofophes Payens ; d'avoir voulu faire des œuvres de Marc Antonin , un livre de piété ; d'a voir dit , que quand on juge de Socrate par les véritéz qu'il a ...
Página 37
... déja fait , mais je vous le paffe : quand vous dites qu'un des Héros de ce Poëme croïoit avoir la mort a fes trousses ; qu'un autre dans une lutte donne le croc en jambe à fon rival , au lieu de ces expref- Ciil SUR LA CRITIQUE . 37.
... déja fait , mais je vous le paffe : quand vous dites qu'un des Héros de ce Poëme croïoit avoir la mort a fes trousses ; qu'un autre dans une lutte donne le croc en jambe à fon rival , au lieu de ces expref- Ciil SUR LA CRITIQUE . 37.
Página 41
... déja fenti tout ce que vous me dites d'Homere , & vos idées ne m'étoient point nouvelles . Ce dif cours reprimoit bien la petite vanité que m'auroit pû donner ma pénétration ; mais il m'en dédommageoit en me fai- fant croire d'autant ...
... déja fenti tout ce que vous me dites d'Homere , & vos idées ne m'étoient point nouvelles . Ce dif cours reprimoit bien la petite vanité que m'auroit pû donner ma pénétration ; mais il m'en dédommageoit en me fai- fant croire d'autant ...
Términos y frases comunes
Achille affez Agamemnon ainfi ajoûte Andromaque auffi auroit Auteurs avoit beautez bleffe c'eft c'eſt cenfures chofes choifir choſes confeils critique d'Ho d'Homere deffein Defpreaux déja Dieux difcours difpute Diomede dire diſcours efprits Epique eſt étoit faifant falut fans doute fçai fçait fçauroit fecond fecours felon femble fenfible fens fent fentimens feroit fervi feul fiecle foit font fous fouvent fuccès fuis fujet gens gloire goût grace Grecs Hector Héros Homere hommes Iliade j'ai jufte jugement Jupiter juſtice l'efprit l'Iliade laiffe louë LOUIS matiere Mc D ment mieux n'eft n'eſt n'étoit néceffaire Neftor ouvrage paffer paffion paroît Patrocle penfer perfonne plaifir plufieurs Plutarque plûtôt Poë Poëfie Poëme Poëte poëtique préfente prefque prémier prémiere puiffe puifque qu'à qu'Homere queſtion raifon refpectable refte roit s'eft ſes ſon tems tion toû toûjours Troyens vertu Voilà vûë zêle
Pasajes populares
Página 82 - Est-il possible que je contente les deux partis des anciens et des modernes, moi qui craignois tant de les fâcher tous deux? Me voilà tenté de croire que je ne suis pas loin du juste milieu, puisque chacun des deux partis me fait l'honneur de supposer que j'entre dans son véritable sentiment. C'est ce que je puis désirer de mieux, étant fort éloigné de l'esprit de critique et de partialité. Encore une fois, j'abandonne...
Página 73 - Il y en a peu d'excellents : ceux même qui le sont ont la marque de l'humanité, qui est de n'être pas sans quelque reste d'imperfection. Je m'imagine même que si nous avions été de leur temps, la...
Página 69 - J'y fuis toujours auffi fenfible, quoique j'en fois moins furpris , car je fçai que la confiance des fentimens eft le propre d'une âme comme la vôtre ; & puifque vous avez commencé de me vouloir du bien, vous ne fçauriez...
Página 62 - ... régime. La rime gêne plus qu'elle n'orne les vers. Elle les charge d'épithètes ; elle rend souvent la diction forcée et pleine d'une vaine parure. En allongeant les discours, elle les affoiblit. Souvent on a recours à un vers inutile pour en amener un bon.
Página 19 - Il eût fallu de nouveau défricher tout, passer par les commencements les plus faibles, acquérir, pour ainsi dire, les arts pièce à pièce, et perfectionner nos vues par l'expérience de nos propres fautes, au lieu que les anciens ont fait tout ce chemin pour nous. Ils ont...
Página 284 - Et la Nature enfin , y voulut renfermer Tout ce qui perfuade , & ce qui fait aimer. En prenant ce tiflu que Vénus lui préfente , Junon n'étoit que belle , elle devient charmante.