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prendre fur fa force & fur fa beauté. Qu'on joigne enfemble & qu'on affortiffe les parties, qu'on en faffe un animal parfait foit pour le corps foit pour l'ame, & qu'on le leur montre une feconde fois, ils reconnoîtront bientôt que la prétendue connoiffance qu'ils en avoient d'abord, étoit bien plus un fonge qu'une réalité. Sur une partie on peut bien prendre quelque idée du tout, mais jamais une notion distincte. De même l'hiftoire particuliére ne peut donner que de foibles lumiéres fur l'histoire univerfelle. Pour prendre goût à cette étude & en faire profit, il faut joindre & approcher les événemens, il faut en diftinguer les rapports & les différences.

Nous commencerons le premier Livre où finit l'histoire de Timée, je veux dire par la premiére expédition que les Romains firent hors de l'Italie, ce qui arriva en la cent vingt-neuviéme Olympiade. Ainfi nous ferons obligez de dire quand, comment & à quelle occafion, après s'être bien établis dans l'Italie, ils entreprirent d'entrer dans la Sicile. Car c'eft dans ce païs qu'ils portérent d'abord leurs armes. Nous nous contenterons de dire fimplement le fujet pour lequel ils fortirent de chez eux, de peur qu'à force de chercher cause sur cause, il ne nous en reste plus pour en faire le commencement & la bafe de notre hiftoire. Pour le tems il nous faudra prendre une époque connue, dont tout le monde convienne & qui fe diftingue par elle-même: ce qui n'empêchera pas que reprenant les chofes d'un peu plus haut nous ne rapportions du moins en abrégé tout ce qui s'est passé dans cet intervalle. Cette époque ne peut être ignorée ou même difputée, que tout ce que l'on raconte enfuite ne paroiffe douteux & peu digne de foi; au lieu que lorfqu'elle eft une fois bien établie, on se perfuade aifément que tout le reste est certain.

CHAPITRE PREMIER.

Premiere expédition des Romains hors de l'Italie. Meffine eft furprife par les Campaniens & Rhege par quatre mille Romains. Rome punit cette derniere trahison. Les Campaniens ou Mamertins battus par Hiéron Préteur de Syracufe, implorent le fecours des Romains & l'obtiennent, quoique coupables de la même perfidie, que les Rhéginois. Défaite des Syracufiens & des Carthaginois. Retraite de Hiéron.

C

E fut donc la dix-neuvième année après le combat naval donné près de la ville d'Egofpotame dans l'Hellefpont, & la feiziéme avant la bataille de Leuctres, l'année que les Lacédémoniens, par les foins d'Antalcide, firent la paix avec les Perfes, que Denis l'ancien après avoir vaincu les Grecs d'Italie fur les bords de l'Ellépore, fit le fiége de Rhege, & que les Gaulois s'emparérent de Rome, à l'exception du Capitole: (a) Ce fut

(a) Les Gaulois s'emparerent de Rome à l'exception du Capitole ] Tite-Live donne fouvent dans le merveilleux. C'eft dommage. Sans cela fon hiftoire eût été beaucoup moins défectueufe. Il compofe des victoires imaginaires par haine, par jaloufie ou par efprit flateur, pour rehauffer la gloire ou couvrir la honte de fa nation. Sa partialité éclate fur-tout dans la victoire qu'il fait remporter à Camille fur les Gaulois, dans le tems qu'on étoit à pefer l'or pour la rançon du Capitole que les Gaulois tenoient affiégé après s'être rendu maîtres de Rome. Notre Auteur ne dit pas un feul mot de cette prétendue victoire. Si Polybe en eût eu la moindre nouvelle, il en eût dit quelque chofe, de peur de choquer les Romains par la fuppreffion d'un fait de cette nature. Auroient-ils fouffert, ces fiers Républicains, qu'il s'éloignât des autres Hiftoriens, s'il y en eût eu quelqu'un qui en eût parlé ne lui auroient-ils pas reproché qu'il cherchoit à étouffer leur gloire & à mettre leur honte dans tout fon jour ?

M. Dacier dans la préface de fon Plutarque, prétend que Tite-Live n'a point impofé à la postérité fur cette victoire de Camille. Les preuves qu'il allégue contre l'opinion de Polybe ne me paroiffent pas fondécs. Il fuffit, dit-il, que Plutarque a

Tite-Live pour garant, notez que le pre
mier a copié le fecond; d'ailleurs, conti-
nue-t'il, Polybe n'ayant écrit son histoire
qu'après l'Olympiade 157. près de 240. ans
après cet exploit de Camille, on peut croire
qu'il n'étoit pas mieux inftruit que Tite-Li-
ve, qui avoit écrit la fienne avant la pre-
miere année de l'Olympiade 189. c'est-
à-dire 124. ou 125. ans après Polybe.
Quoi ? cette antériorité de tems de Polybe
fur Tite-Live doit être comptée pour rien?
Ce fçavant homme foupçonne que Polybe,
ami de Scipion, avoit en vue d'éclipfer la
gloire de Camille, dont l'éclat pouvoit di-
minuer celle de fon Héros. Ce foupçon eft-
il bien légitime De grace qu'on me faffe
voir un feul Hiftorien Latin qui ait relevé
Polybe fur cela, au lieu que l'opinion de
Tite-Live eft combattue & repouffée par
Hiftoriens anciens. Suetone & Juftin lui
font formellement contraires. Dacier cite
le premier & ne dit mot du fecond. Le bon
eft que Plutarque fe dédit dans fon traité de
la fortune des Romains. Si ce que Polybe
écrit, dit-il, touchant les Gaulois qui pri-
rent Rome eft vrai. Dacier fait bouclier de
ce Si. Il dit qu'il marque fon doute: cela
marque plutôt que ce fait de Camille étoit
de l'invention de Tite-Live & qu'il n'en
avoit aucun garant. D'ailleurs Plutarque v

des

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dis-je cette année que les Romains aiant fait une tréve avec les Gaulois aux conditions qu'il plût à ceux-ci d'éxiger, après avoir contre toute efpérance regagné leur patrie & avoir un peu augmenté leurs forces, déclarérent enfuite la guerre à leurs voifins. Vainqueurs de tous les Latins ou par leur courage ou par leur bonheur, ils portérent la guerre chez les Tyrrhéniens, de-là dans les Gaules & enfuite chez les Samnites, qui à l'Orient & au Septentrion confinent au païs des Latins. Quelque tems après, & un an avant que les Gaulois fiffent irruption dans la Grece (a), fufsent défaits à Delphes & se jettaffent dans l'Afie, les

voit dans un fiécle inquifiteur & flateur, il n'ofoit trop appuyer fur le fentiment de Polybe, de peur de déplaire aux Romains, outre que les ouvrages de Tite-Live étoient révérez parce qu'ils commençoient à vieillir. Les fables les plus impertinentes & les plus fauffes prennent à la longue la place de la vérité, & impofent aux efprits crédules. On croyoit alors à Rome ce qu'on ignoroit du tems de Polybe.

Ca

L'Hiftorien Romain eft démenti par deux autres dignes de foi, Juftin & Suetone; celui-ci dit que Drufus emporta de la Gaule, où il commandoit en qualité de Propré.eur, tout l'or qui avoir été donné autrefois aux Gaulois, qui affiégeoient le Capitole, que cet or ne leur fut point arraché par mille, comme la renommée le publie. Cela cft formel; cependant cette autorité ne paroît pas affez grave à M. Dacier pour tenir tête à celle de Tite-Live. Si ce paffage n'eft point d'un poids trébuchant, Juftin le fera pancher tout à fait. Les Ambaffadeurs Romains ayant traité les Etoliens avec beaucoup de hauteur, ceux-ci qui n'étoient pas autrement endurants, fe mocquérent de leurs rodomontades. Ne vous avifez pas de nous menacer leur dirent-ils, eft-ce qu'il y a quelqu'un fur la terre qui puiffe ignorer que vous n'avez pù conferver votre vil le de l'infulte des Gaulois ? les en avez vous chaffez les armes à la main, lorsqu'ils en furent les maitres ? Ce ne fut que par votre or que vous la rachetates.

Je m'étonne, que parmi un fi grand nombre de Sçavans anciens, & modernes, perfonne n'ait remarqué le ridicule répandu dans le récit que fait Tite-Live de cette affaire de Camille. Je ne vois rien de plus mal inventé. Camille marche au fecours du Capitole & entre dans Rome, dont les Gaulois font les maîtres. Il campe dans l'en

ceinte de fes murs, comme dans une vafte campagne, fans aucune oppofition de la part d'une grande armée qui y loge. Il laiffe là fon armée, monte au Capitole, lui en perfonne, au travers des ennemis. Il arrive dans le tems qu'on pesoit l'or. Il s'oppofe à la capitulation, la rompt comme étant faite fans fes ordres, fait remporter cet or. Brennus Général des Gaulois se plaint & s'emporte contre Camille: ils en viennent aux paroles. Les deux Chefs fe retirent, & le Romain tranquillement quoiqu'au milieu, & à la difcrétion de fes ennemis. Ils en viennent aux armes. Il fe donne un grand combat dans Rome même, où deux grandes armées fe trouvent au large. Brennus, qui craint l'événement d'un fecond engagement fe retire à la faveur des ténébres. Le Général Romain, averti de fa retraite précipitée, comme s'il en étoit à cent lieuës, fe met à fes trouffes. Il le joint & donne la bataille de Gabies. Tite-Live qui fe défie de fa capacité dans le récit de l'ordre & des circonftances d'une bataille qu'il imagine, faute par deffus, comme il a fait pour le premier conibat, de peur de donner dans quelque travers fans penfer que tout ce qu'il nous a déja débité eft abfurde & digne d'être mocqué. Il nous apprend une des plus grandes victoires que les Romains aient jamais remportée, & nous laiffe là fans la moindre circonftance; cependant la défaite des Gaulois eft fi grande, fi entiere & fi prodigieufe, qu'il ne fe fauve d'un massacre fi effroiable pas même un Gaulois pour en porter la nouvelle aux autres. En vérité c'eft trop préfumer de fon éloquence que de la croire capable de nous perfuader de pareils contes.

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(a) Avant que les Gaulois fiffent irruption dans la Grec, fuffent défaits à Delphes. ] Cette invafion des Gaulois eft célé – Tarentins

Tarentins craignant que les Romains ne tiraffent vengeance

mor

que nos

bre dans l'hiftoire. Elle fe fit l'an de Rome 474. Brennus à la tête d'une armée com polée de Tectofages, de Troëmes & de Toliftoboges, tous Gaulois, & qui montoit à 150000. hommes d'infanterie & 20400.chevaux, partit de la Pannonie pour aller ravager la Grece. Chemin faifant il fe foûmet Plonie & l'Illyrie, défait Softhene Roi de Macédoine qui vouloit l'arrêter, & contraint les Macédoniens de fe retirer dans les places fortes & de lui abandonner la campagne. Il prend enfuite la route de Delphes, dans le deffein d'en enlever tous les tréfors. Il ne fe faifoit aucun fcrupule d'y porter la main, quoiqu'ils fuffent confacrez à Apollon. Les richeffes, difoit-il en plaisantant, ne font que pour nous autres pauvres tels, les Dieux n'en ont que faire, accommodons-nous de ce dont ils ne sçauroient faire aucun usage. Ils ne demandent vaux & nos prieres, & nullement notre or &notre argent, & les Prêtres du Temple notre argent plutôt que nos vœux & nos prieres. Après cette dévote harangue il marche vers les Thermopyles: mais les Grecs y avoient pofté un corps de Troupes de 23000. hommes de pied & de 3000. chevaux, commandez par Callipus Général des Athéniens; & pour arrêter les Gaulois au paffage du Sperchio, ils avoient détaché mille foldats armez à la légère avec la plus grande partie de leur cavalerie, pour aller rompre les ponts que les Gaulois avoient conftruits fur cette riviere & fe camper en face de Brennus. Mais ce rufé Capitaine trouva d'abord moyen de fe tirer d'affaire. Dix mille hommes par fon ordre cotoient la riviere jufqu'à un endroit où elle s'élargit & forme une efpece de lac, la paffent partie à gué, partie fur leurs boucliers, & vont au détachement qui épouvanté fe retire au camp des Thermopyles. Brennus avance de ce côté-là, les Grecs viennent à sa rencontre, la bataille fe donne, & Brennus battu ne trouve de falut que dans une prompte retraite. Sept jours après il tente le paffage du mont Octa par un lentier étroit qui aboutiffant aux ruines de Trachines, conduifoit à un Temple de Minerve qu'il fe promettoit de piller mais la garnifon de ce pofte fe défendit fi bien qu'elle fit échouer l'entreprife. Le Gaulois ne fe rebute pas, il tente une diverfion. Il détache 40000. fantaffins & 8co. chevaux avec ordre d'aller ravager l'Etolie. Cet ordre s'execute avec barbarie. Les Etoliens qui étoient aux Thermopyles Tome. I.

:

volent au fecours de leur patrie, & défont en effet au moins la moitié du détachement. Pendant ce tems-là Brennus, après avoir donné ordre à Acichorius d'attaquer de front les Grecs, quand après fon paffage il les attaqueroit en queue, paffe dans la Grece interieure par un fentier que lui montrent les peuples Anians, & auffitôt fond fur les Grecs qui affaillis devant & deriiere s'embarquent fur les vaiffeaux des Athéniens au port de Lamiac, & laiffent libre aux Gaulois le paffage des Thermopyles. Delà Brennus marche à Delphes avec 65000.hommes d'infanterie. Il falloit brufquer l'attaque: mais dans le confeil de guerre quelques Officiers trop mous furent d'avis que l'on devoit donner aux Troupes le loifir de fe refaire, & malheureufement cet avis prévalut, de forte que les Delfiens eurent tout le tems de fe fortifier & de ramaffer du fecours. Les Gaulois fe difpofent à l'attaque de la ville: mais la garnifon compofée de 4000. hommes defcend de la montagne au devant de l'ennemi. On en vient aux mains, & les Gaulois auroient apparemment eu le deffus, fi le ciel ne s'étoit mis du côté des Delfiens. Un orage terrible, au rapport de Paufanias, accompagné de foudres & d'éclairs, détacha du Parnaffe de gros rochers, qui roulant fur les Gaulois jettérent dans l'armée tant de défordre & de confufion, qu'ils furent contraints d'abandonner le champ de bataille. La nuit fuivante une nouvelle fecouffe du Parnaffe acheva de les déconcerter. Ils fe retirent, & dans la marche une terreur panique les faififfant, ils fe battent Gaulois contre Gaulois fans fe reconnoître & font mordre la pouffiere à 10000. hommes. Dix mille autres périrent de faim & de mifére. Les Etoliens qui fe mirent à leurs trouffes en tuérent fix mille. Brennus criblé de bleffures fe fait apporter du vin, s'enivre & meurt. Acichorius mis en fa place repaffe le Sperchio, & arrivé dans la Dardanie il y eft fi maltraité, qu'à peine refta-t-il d'une armée fi nombreufe un feul Gaulois pour porter à fes compatriotes la trifte nouvelle de leurs malheurs. Ainfi fe termina la fameufe expédition dont parle ici notre Auteur. Ce récit eft fort différent de ce qui fe lit fur cette matiere dans les hiftoriens modernes. J'en ai l'obligation aux PP. Bénédictins qui impriment une nouvelle hiftoire du Languedoc, où l'on trouvera ce fait appuié & revêtu de toutes fes circonftances.

B

Meffine eft furprife par

de l'infulte qu'ils avoient faite à leurs Ambaffadeurs, appellé-
rent Pyrrhus (a) à leur fecours. Les Romains s'étant foumis
les Tyrrhéniens & les Samnites, & ayant gagné plufieurs vic-
toires fur les Gaulois répandus dans l'Italie, ils penférent alors
à la conquête du refte de ce païs, qu'ils ne regardoient plus
comme étranger, mais comme leur appartenant en propre ;
au moins pour la plus grande partie. Exercez & aguerris par
les combats qu'ils avoient foutenus contre les Samnites &
les Gaulois, ils entreprirent Pyrrhus, le chafférent d'Italie
& défirent enfuite tous ceux qui avoient pris parti pour ce

Prince.

Après avoir vaincu leurs ennemis & fubjugué tous les peules Campa ples de l'Italie aux Gaulois près, ils conçurent le deffein d'afniens, fiéger les Romains qui étoient alors dans Rhége.

4000. Romains.

Ces deux villes Meffine & Rhége, toutes deux bâties fur le même détroit, eurent à peu près le même fort. Peu avant le tems dont nous venons de parler, les Campaniens qui étoient à la folde d'Agathoclés, charmez depuis longtems de la beauté & des autres avantages de Meffine, eurent la perfidie de s'en faifir fous le beau femblant d'y vivre en bonne intelligence avec les citoiens. Ils y entrérent comme amis: mais ils n'y furent pas plûtôt, qu'ils chafférent les uns, maffacrérent les autres, prirent les femmes & les enfans de ces malheureux, felon que le hazard les fit alors tomber entre leurs mains, & partagérent entre eux ce qu'il y avoit de richeffes dans la ville & dans le païs.

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& Rhége par Peu après, leur trahifon trouva des imitateurs. L'irruption de Pyrrhus en Italie & les forces qu'avoient fur mer les Carthaginois, aiant jetté la crainte & l'épouvante parmi les Rhé

(a) Appellerent Pyrrhus à leur fecours. ] Ce peuple fe brouilla très-imprudemment & très-mal à propos avec les Romains; il viola le droit des gens à l'égard de leurs Ambaffadeurs par un traitement injurieux & fi fale, dit Florus, qu'il n'eft pas même honnête à rapporter. Les Romains ne manquerent pas d'en tirer raifon : mais les Tarentins s'apperçurent bientôt que la partie n'étoit pas égale. Ils aimérent mieux ap peller un Prince étranger à leur fecours que de faire la paix, & le tout à l'inftigation d'une troupe de miférables Demagogues qui vouloient gouverner & qui mirent tout en combuftion. Qu'arriva-t'il de tout ce maége? Après une guerre de deux ou trois

années, après un nombre de batailles & de combats très-apres & très-opiniâtres dont le vainqueur fe trouvoit aufli mal que le vaincu; Pyrrhus fe dégoûta de cette guerre felon fa coutume: il crut la Sicile plus aifée à conquérir, il y paffa & laiffa la les Tarentins en attendant que l'envie lui reprît d'y revenir & de fe conferver l'entrée de l'Italie. Par-là les Tarentins fe virent obligez de fubir le joug de Rome un peu plutôt qu'ils n'euffent dû s'y attendre : c'est le fort des petits Etats qui veulent fe mesurer avec de plus puiffants qu'eux; ils deviennent tôt ou tard la proie du victorieux ou de celui des deux dont ils ont imploré l'affistance.

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