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F. SPAN

HEIM.

7. Exercitationes de Gratia Uni verfali. Acceffere 50. Erotemata Autori propofita,& ab eodem decifa, cum Mantiffa 100. Anterotematum. Lugd. Bat. 1646. in-8°. Spanheim avoit pris le parti des Proteftans qui foutiennent la grace univerfelle, & il compofa cer Ouvrage contre le fyftême de Moyfe Amyrant. Celui-ci lui repondit dans un livre, qu'il intitula : Specimen animadverfionum in Exercitationes Spanhemii de Gratia Univerfali. Salmurii 1648. in-4°. & Sparheim fe defendit par le fuivant.

8. Vindicia Exercitationum fuarum de Gratia Univerfali adverfus Moyfen Amiraldum, cum Præfatione Andrea Riveti. Accedit Appendix Ezechielis Spanhemii ad Criticen Salmurienfem

Grammaticas tricas. Amftelod. 1649. in-4°. La mort ne permit pas à Spanheim d'achever cet Ouvrage, qui fe reffent du fort des Ecrits pofthu

mes.

9. Epiftola ad Matthiam Cottierium fuper conciliatione Controverfia de Gratia univerfali. Lugd. Bat. 1648. in-8°. 10. Epiftola ad Davidem Buchana num fuper controverfiis quibufdam, qua

in Ecclefiis Anglicanis agitantur. F. SPANLugd. Bat. 1645. in-8°. It. Dans le 2o. volume des Oeuvres de Frederic Spanheim, fon fils.

11. Le throne de Grace, de Jugement, & de Gloire. Leyde 1644. in-12. It. Geneve 1649. in-8°. Ce font trois Sermons qui font d'une longueur exceffive, & d'un François un peu antique, mais qui contiennent de bonnes choses.

12. Diatriba hiftorica de origine progreffu,& fectis Anabaptiftarum. Franekera 1645. in-12. A la fuite de Joannis Cloppenburgii Gangrena Theologia Anabaptiftica. It. trad. en Anglois. Londres 1646. in-4°.

13. Laudatio funebris Frederici Henrici Araufionenfium Principis Naffovia Comitis, dicta Leida 4. Idus Maii 1647. Dans le Recueil de Guill. Bates, intitulé: Vita Selectorum aliquot virorum, Londini 1681. in-4°. It. en François. Oraifon funebre de Frederic Henri Prince d'Orange, trad. du Latin de Fred. Spanheim. Leyde. Elzevir 1647. in-4°.

14. Oratio funebris in exceffum Joan. nis Polyandri à Kerckhoven, dicta in

HEIM.

HEIM.

F. SPAN- Auditorio Lugd. Bat. 17. Februarii 1646. Accedunt Allocutio Rectoris Leydenfis ad Principem Guilelmum, & Epicedia. Lugd. Bat. 1646. in fol. L'Allocutio eft une piece de vers de la façon de Spanheim.

15. Panftratia Catholica Epitome five Chamierus contractus. Geneva 1643. in fol. C'eft un abregé du gros Ouvrage commencé par Daniel Chamier, & continué par Jean Henri Alftedius, fous le titre de Panftratia Catholica, five controverfiarum de Religione adverfus Pontificios corpus. in-fol, cinq vol.

16. On a encore de lui une Lettre de confolation fur la mort d'un fils unique, qui a été traduite du François en Flamand & en Allemand; & une autre Lettre qu'il écrivit au Prince Edouard, lorfqu'il eut changé de Religion; mais je n'en fçai point les dates.

V. Son Oraifon funebre par Abraham Heidanus. Pauli Freheri Theatrum virorum Doctorum. p. 543. C'eft un extrait de la piece précedente. Bayle, Dictionnaire.

FREDERIC SPANHEIM,

LE FILS.

HEIM.

REDERIC Spanheim le fils, na- F. SPANY quit à Geneve le 1. Mai 1632. de Frederic Spanheim, qui y profeffoit alors la Théologie, & de Charlotte

du Port.

Il paffa fes premieres années à Gea neves mais fon pere ayant été appellé à Leyde en 1642. il y fut mené à P'âge de dix ans.

II s'appliqua de bonne heure à l'étude, en fit fa paffion favorite, & y réuffit parfaitement bien.

pere

Ii fit fa Philofophie fous le celebre Hereboord, & fut reçu Docteur en cette Faculté le 12. Juillet 165г. Il avoit perdu fon deux ans auparavant, & comme il avoit été destiné au Miniftere, il s'attacha avec beaucoup d'application à la Théologie & aux Langues.

Il apprit la langue Hebraïque d'Alard Uchtmann, & de Jean Cocceius, & l'Arabe de Golius. Boxhornius fut auffi fon maître pour les

F. SPAN

HEIM.

Belles-Lettres. Pour ce qui eft de la
Théologie, il en prit des leçons de
Jacques Triglandius, d'Abraham Hei-
danus, & de Jean Cocceius.

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Il fut reçu Propofant en 1652. après un examen, qui lui fit beaucoup d'honneur; il commença auffitôt après à prêcher en differens endroits de la Zelande, & il fit à Vtrecht pendant un an les fonctions de Miniftre, avec une réputation, qui caufa quelque jaloufie à Alexandre Morus, dont le nom étoit alors celebre dans les Provinces-Unies.

,

Il fut bientôt après appellé par Charles-Louis, Electeur Palatin, qui avoit refolu de retablir fon Univerfité d'Heidelberg, & qui lui donna une Chaire de Profeffeur en Théologie, quoiqu'il n'eût alors que 23.

ans.

Avant que d'en aller prendre poffeffion, il fe fit recevoir Docteur en Théologie à Leyde, au mois d'Avril 1655. & foutint en cette occafion des Théfes fur les cinq articles qui féparent les Gomariftes & les Arminiens.

Il fe fit beaucoup d'honneur à

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