Nouveaux lundis, Volumen13

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Página 383 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 366 - Rois pour les porter; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau vert; il faut que la nature le produise, par espace de temps, du suc et de la moelle de la terre, qui entretient le tige en sa sève et vigueur.
Página 415 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
Página 443 - Pour vivre heureux, il faut faire peu de réflexions sur la vie, mais sortir souvent comme hors de soi, et parmi les plaisirs que fournissent les choses étrangères, se dérober la connaissance de ses propres maux.
Página 397 - Par qui sont aujourd'hui tant de villes désertes, Tant de grands bâtiments en masures changés, Et de tant de chardons les campagnes couvertes, Que par ces enragés?
Página 392 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes , Donne aux champs les moissons fertiles, Et , de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes , Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Página 390 - Les veilles cesseront aux sommets de nos tours : Le fer mieux employé cultivera la terre, Et le peuple qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'aura plus de tambours.
Página 301 - Donques les langues ne sont nées d'elles mesmes en façon d'herbes, racines, et arbres: les unes infirmes et débiles en leurs espèces: les autres saines et robustes, et plus aptes à porter le faiz des conceptions humaines: mais toute leur vertu est née au monde du vouloir et arbitre des mortelz.
Página 389 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils vivaient des misères publiques, Pour les renouveler ils font tant de pratiques, Que qui n'a point de peur n'a point de jugement.
Página 344 - Revoiray-je le clos de ma pauvre maison Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.

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