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183. Stances pour la belle Cloris.

Pièce tirée du Cabinet satyrique, 'et jointe pour la première fois aux oeuvres de Regnier en 1822, par Viollet-le-Duc.

185. Plainte. « En quel obscur sejour...»

Cette pièce, insérée en 1611 dans le Temple d'Apollon, a été jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier dans l'édition elzévirienne de 1642.

190. Stances. « Quand sur moy...»

Joint pour la première fois aux œuvres de Regnier en 1652.

194. Ode. «Jamais ne pourray-je bannir...»

Tiré du Temple d'Apollon et compris dans l'édition de 1642.

195. Pour monsieur le Dauphin.

Cette pièce, publiée par M. E. de Barthelemy d'après le mss. 12491, est attribuée à Regnier par l'Estoile.

196. Sonnet sur la mort de M. Rapin.

Tiré de Œuvres de Rapin, 1610, in-4, où il porte la signature Regnier:

197. Dialogue. Cloris et Philis.

Recueilli dans l'édition elzévirienne de 1652. 210. Poesies spirituelles.

Cinq pièces ajoutées aux œuvres de Regnier dans l'édition elzévirienne de 1652. Il est douteux qu'elles soient de lui. Regnier, dont la poésie, suivant l'heureuse expression de M. Sainte Beuve, était « déserte du côté du ciel, » mourut d'accident, en pleine santé, avant quarante ans. Il n'eut pas le temps de tomber dans cet état d'affaiblissement mental qu'accuse le retour aux idées théologiques. Voyez la dissertation de M. le docteur Sémérie, Des symptômes intellectuels de la folie, Paris, A. Delahaye, 1867, in-8.

215. Louanges de Macette.

Cette pièce n'est pas de Regnier. Elle a été jointe pour la première fois à ses œuvres en1652.

217. Ode sur une vieille maquerelle.

Tirée du Parnasse satyrique, et jointe aux œuvres de Regnier en 1733.

220. Discours d'une vieille maquerelle.

Cette pièce, qui figure dans l'édition de 1616, a été comprise dans celle de 1733.

225. Abrégé de confession.

Tiré de l'édition de 1616.

227. Stances. Ma foy, je fus bien de la feste...» Tiré du Cabinet satyrique, et joint pour la première fois aux œuvres de Regnier en 1733. 228-235. Epigrammes.

Les épigrammes I à VI, tirées du Cabinet satyrique, ont été comprises dans toutes les éditions de Regnier depuis 1733. La septième nous a été conservée par Tallemant. Celles qui portent les no VII à XVII sont tirées de l'édition de 1617. La XII est incomplète d'un

vers.

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La XVIII (Le violet tant estimé) a été découverte par M. Ed. Tricotel dans le Recueil des plus excellents vers satyriques de ce temps, Paris, 1617. Je l'ai trouvée moi-même dans le manuscrit 844, fonds français, fol. 251, où elle est signée Renier. Elle figure dans le Parnasse satyrique.

La XIXe et la XXe ont été découvertes par M. Tricotel dans les Delices satyriques, Paris, 1620.

La XXIe est tirée de l'Anti-Baillet.

J'ai trouvé la XXIIe dans le mss. 884 fonds français, fol. 307 vo, où elle est signée Regnier. Elle n'a pas encore été publiée.

La XXIIIe est tirée de l'édition de 1616. 235. L'épitaphe de Regnier est tirée des Recherches des Recherches, du P. Garasse. Elle me paraît d'une authenticité contestable.

236. Le combat de Regnier et de Berthelot est tiré de l'édition de 1616.

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Assiner, assigner, ajourner. | encore inventés, et les Fran-

[22.

Attifet. 93. Ornement de
tête pour les femmes. Viollet-
le-Duc suppose ingénieusement
que ce mot signifie ici: «ce
qui m'embarrasse la tête, me

tracasse. >>>

Aubespin, aubépine. 191.
Auctorisé, puissant, ayant de
l'autorité. 14.
AUGUSTE, 9.
AUGUSTIN (religieux). 226.
AUTRICHE. 162.

Autruy (l'), le bien d'autrui.

102.

Avalé, pendant. 157.
Badin, petit sot. 32, 115.
Bailler, donner. 80, 116, 214.
Bailler, bâiller. 37.
Balet, ballet, balai. 92, 96.
Bander (se), se liguer, 23, 180.
Barbe de paille. 48. Corruption
de l'expression gerbe de faille.
Nos ancêtres payaient la dîme,
mais parfois avec des gerbes
dépouillées de grain.

Barisel. 48. C'est le barigello,
capitaine des sbires charges de
veiller à la sûreté publique.

Barre (mettre), arrêter une
querelle. 84.

BARTOLLE. 31, 79.
Bas. Et mon bas peut en-
cor user deux ou trois corps,»
p. 107, signifie qu'un bas de
jupe peut encore user plusieurs
corsages; mais ici l'expression
est employée au figuré.

Bassin, vase de nuit. 31.
BASTILLE (a). III. Henri IV
conservait son trésor à la Bas-
tille; lorsqu'il mourut, on y
trouva 15,870,000 livres. Les
emprunts d'Etats n'étaient pas

çais ne prêtaient pas leur ar-
gent à ceux qui voulaient leur
faire la guerre.

Baye, donner la baye, refaistre
de baye, abuser, tromper. 122,
172.

BAYONNE. 158.

BEAULIEU (abbé de). 58.
L'abbé de Beaulieu, à qui Re-
gnier dédie sa VIIIe Satyre,
était Charles de Beaumanoir
de Lavardin, qui fut nommé à
l'évêché du Mans en 1601, et
mourut en 1637.

Beguin, sorte de coiffe que
portaient les femmes. 91.
BELLEAU. 65.
Benestier, bénitier. 15.
Berlan, brelan, maison de
jeu. 22, 81.

BERTAUT. 36. Jean Bertaut,
poëte français, fut nommé à
l'évêché de Séez en 1606. Il
mourut en 1611. Regnier lui
a dédié sa Ve Satyre.

BERTELOT. 236. Poëte dont
les compositions tiennent une
grande place dans le Cabinet
satyrique et autres recueils du
même genre.

BETHUNE. 44. Philippe de
Bethune, baron de Selles et de
Charost, fut nommé, en 1601,
ambassadeur à Rome, où il
demeura jusqu'en 1605. Re-
gnier, qui l'y avait accompagné,
lui dédie la VIe Satyre, qui fut
composée à Rome. Son frère
était Maximilien de Bethune,
marquis de Rosni, qui fut fait
duc et pair en 1606 sous le nom
de duc de Sully.

BEZE. 156. Théodore de
Bèze acheva la traduction des

Psaumes commencée par Clé-
ment Marot. Regnier joue sur
son nom d'une façon peu édi-
fiante.

BICESTRE. 77. Château situé
au sud de Paris, tandis que
Montmartre est au nord. Le
pédant qui avait un œil sur
Montmartre et l'autre sur Bi-
cêtre louchait résolument.

Bien-heurer, rendre heureux.
167.

Bijarrement, bizarrement. 44.
Bohemienne. 64. Les Bohe-
miens, peuplade venue de
l'Inde, sont connus en Europe
depuis le commencement du
XVe siècle.

Bona sere, pour buona sere,
bonsoir. 174.

Bonadiez, salutations. 25.
Bonne fortune, femme dont on
a conquis les bonnes grâces. 94.
Bonneter, saluer humblement.
63.

Bord (à), employé pour : à

terre. 52.

Bordeau, bordeaux, passim.
C'est ce que Regnier appelle
maisons d'amour, lieux ou logis
d'honneur, de mauvais renom, de
mauvais exemple.

Botteau, petite botte de foin.
152.
Bourdeau. 48. Voy. Bordeau.
Bourrier. Grain de poussière,
ordure. 193:

Branles de sortie, espèce de
danse. Au figuré, issue, 98.

Bricolles, terme de jeu de
paume. Regnier se compare à
la balle qu'on jette contre le
mur pour la faire rebondir.

97.

ces), terme de tournoi em-
ployé au figuré. 143.

BROUAGE, ville de la Cha-
rente-Inférieure, où il y a des
marais salants. 35.

Brouillas, brouillard. 69,160.
Bruire, retentir de. 10.
Bruit (commun), opinion gé-
nérale. 19.

Ca-bas, ici-bas. 144.

Caban, sorte de manteau. Le
mot est redevenu à la mode. 79.
Cabinet, chambre à coucher.

19.

Caboche, tête. 91.
CAIRE (le). 162.
Calamite, aimant.. 218
Capable, vaste, important. 13
CARAMAIN. 14. Adrien de
Montluc, comte de Cramail ou
de Caramain, auteur de la Co-
médie des Proverbes, et vraisem-
blablement des Jeux de l'in-
connu, où l'on trouve des jeux
de mots dans le genre de ceux
du marquis de Bièvre. Dans
l'édition de Regnier de 1613,
son nom est écrit Garamain.

CARMES (religieux). 226.
Carmes, vers. 182.

Carrousse (faire), boire large-
ment, en vidant chaque fois
son verre (de l'allemand gar aus,
complétement vidé). 19.
Cas, chose. 228.
viril. 227.

Membre

Casse, cassée. 205.
Caterre, catharre. 117.
CATON. 41, 77.

Catrin. 50. Petite monnaie
d'Italie, quadrino.

Cela, vigueur en amour.232.
CELESTINS. 226.

CENTAURES. 84. Leur com-

Briser (une ou plusieurs lan- bat avec les Lapithes a été ra-

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