Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderneP. Pourrat frères, 1839 |
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... raison . Mais celle - ci domine beaucoup plus dans l'éloquence , et celle - là dans la poésie . En quittant l'une pour l'autre , nous devons nous figurer que nous passons des amusemens de la jeunesse aux travaux de l'âge mûr ; car la ...
... raison . Mais celle - ci domine beaucoup plus dans l'éloquence , et celle - là dans la poésie . En quittant l'une pour l'autre , nous devons nous figurer que nous passons des amusemens de la jeunesse aux travaux de l'âge mûr ; car la ...
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... raison a trop su apprécier pour ne le pas ré- péter sans cesse ; je veux dire que l'ignorance , le préjugé et l'erreur sont en tout genre les plus cruels ennemis des nations , et que les connaissances , les lumières , les talens , sont ...
... raison a trop su apprécier pour ne le pas ré- péter sans cesse ; je veux dire que l'ignorance , le préjugé et l'erreur sont en tout genre les plus cruels ennemis des nations , et que les connaissances , les lumières , les talens , sont ...
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... raison . Mais celle - ci domine beaucoup plus dans l'éloquence , et celle - là dans la poésie . En quittant l'une pour l'autre , nous devons nous figurer que nous passons des amusemens de la jeunesse aux travaux de l'âge mûr ; car la ...
... raison . Mais celle - ci domine beaucoup plus dans l'éloquence , et celle - là dans la poésie . En quittant l'une pour l'autre , nous devons nous figurer que nous passons des amusemens de la jeunesse aux travaux de l'âge mûr ; car la ...
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... raison a trop su apprécier pour ne le pas ré- péter sans cesse ; je veux dire que l'ignorance , le préjugé et l'erreur sont en tout genre les plus cruels ennemis des nations , et que les connaissances , les lumières , les talens , sont ...
... raison a trop su apprécier pour ne le pas ré- péter sans cesse ; je veux dire que l'ignorance , le préjugé et l'erreur sont en tout genre les plus cruels ennemis des nations , et que les connaissances , les lumières , les talens , sont ...
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... raison , qui parait assez fondée , c'est qu'il faut de bonne heure accoutumer les jeunes gens à vivre en so- ciété . Ce motif , qui , bien examiné , peut s'ap- pliquer à toutes sortes de personnes , est décisif surtout pour celui qui se ...
... raison , qui parait assez fondée , c'est qu'il faut de bonne heure accoutumer les jeunes gens à vivre en so- ciété . Ce motif , qui , bien examiné , peut s'ap- pliquer à toutes sortes de personnes , est décisif surtout pour celui qui se ...
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Lycée, ou, Cours de Littérature ancienne et moderne, 3 Jean-François de La Harpe Vista completa - 1818 |
Términos y frases comunes
accusé Antoine arts assez Athènes Athéniens avaient avez barreau c'était Catilina Caton cause céron César chevaliers romains chose Cicéron citoyen romain Cléomène Clodius concitoyens consul Crassus crime Ctésiphon d'Athènes d'Eschine décret défense délibératif Démosthènes devant dieux différens Diopithe dire discours doit Domitien donner effet éloquence enfans ennemis Eschine esclaves espèce eût force genre judiciaire gens gloire goût Gracques Grecs guerre harangues homme j'ai jamais jour juges justice l'accusation l'art oratoire l'éloquence l'esprit l'orateur laisser LÉON THIESSÉ lettres licteurs lois long-temps lui-même méchans ment mérite Milon mort mouvemens n'avait noble non-seulement objet orateur parler parole passé patrie pensées peuple romain Philippe philosophe Pline poésie poëte pouvait premier préteur publique qu'un Quintilien raison république Rhège rhéteurs rhétorique rien Rome s'il semble sénat sentimens sentir serait servir seul Sicile sorte souvent style sujet talent teur Thrace tion toyens traité Trajan tribunaux tribune triomphe tyrans vérité Verrès vertu Voilà yeux
Pasajes populares
Página 415 - Sont encore innocents, malgré leur renommée; Les déserts, autrefois peuplés de sénateurs, Ne sont plus habités que par leurs délateurs.
Página 89 - Parmi les voluptés dont il croit s'enivrer, Malheureux ! il n'a pas le temps de désirer. Jadis, trop caressé des mains de la Mollesse, Le Plaisir s'endormit au sein de la Paresse ; La Langueur l'accabla: plus de chants, plus de vers, Plus d'amour; et l'Ennui détruisait l'univers. Un dieu qui prit pitié de la nature humaine - Mit auprès du Plaisir le Travail et la Peine. La Crainte l'éveilla, l'Espoir guida ses pas ; Ce cortège aujourd'hui l'accompagne ici-bas.
Página 397 - ... l'orateur , en pensant au salut de la République , ne s'oublie pas , et ne se laisse point oublier. Démosthène paroît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche point le beau ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l'admiration. Il se sert de la parole, comme un homme modeste de son habit pour se couvrir. Il tonne , il foudroie * ; c'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi. On pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles....
Página 92 - Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir...
Página 79 - Et bientôt vous verrez mille auteurs pointilleux, Pièce à pièce épluchant vos sons et vos paroles, Interdire chez vous l'entrée aux hyperboles; Traiter tout noble mot de terme hasardeux, Et dans tous vos discours , comme monstres hideux , Huer la métaphore et la métonymie , Grands mots que Pradon croit des termes de chimie; Vous soutenir qu'un lit ne peut être effronté 2 Que nommer la luxure est une impureté.
Página 191 - la guerre et de la paix , vous parussent avoir » l'idée de ce que prescrit la justice, de ce que » vous pouvez supporter sans honte , et de ce » qu'exige votre sûreté. Il ya plus ; ils ne s'aper...
Página 397 - Démosthène me paraît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n'admire Cicéron plus que je fais. Il embellit tout ce qu'il touche : il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu'un autre n'en saurait faire; il a je ne sais combien de sortes d'esprit; il est même court et véhément toutes les fois qu'il veut l'être, contre Catilina, contre Verres, contre Antoine.
Página 213 - Faites encore attention , Athéniens , que vous courez de plus grands risques qu'aucun autre peuple de la Grèce, Philippe ne pense pas seulement à vous soumettre , mais à vous détruire , car il sent bien que vous n'êtes pas faits pour servir, que quand vous le voudriez, vous ne le pourriez pas : vous êtes trop accoutumés à commander. Il sait qu'à la première occasion vous lui donneriez plus de peine que toute la Grèce ensemble.
Página 101 - Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre. Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent ! Rénel et Pardaillan chez les morts descendirent...
Página 315 - L'orateur s'y propose principalement de dissiper les fausses et insidieuses alarmes que les partisans secrets de Catilina affectaient de répandre, en exagérant ses ressources et le danger de la république. Cicéron oppose à...