De cette ennemie intraitable, Bravant la rage impitoyable, Que lorfqu'aux campagnes d'Arbelle Et fe rire de fon couroux? V. Pourquoi d'une fote vaillance V I. C'eft toi, flateuse Renommée, Leur voiles l'horreur du trépas : Viens-tu foudain à difparoître, L'homme eft tel que Dieu le fit naître, Et la mort eft toujours la mort. VI I. Ceux que les Nymphes du Permesse Suivent les charmantes leçons : Iroit bien-tôt les arracher. VIII. O mort, plus douce que la vie ! t O noble & glorieux deftin De s'immoler pour fa Patrie !. Crioit le Lyrique Latin. Mais dans les champs de Macédoine, Les vastes cohortes d'Antoine Lui firent bien changer de ton; + Dulce & decorum eft pro Patriâ mori. Hor. L. 3. Od. 2. Et fon bouclier † fur la place Cét Orateur †† qui dans Athenes Lorsqu'une fuite promte & vive Eut découvert la fermeté, X. Ainfi fous ce toit pacifique + Tecum Philippos & celerem fugam Senti, rejectâ non bene parmulâ, &c. Id. Lib. 27 Od. 7. ++ Démofthene. * Philippe. Mon éloquence martiale X I. Mais que fert l'exemple des hommes, Quand nous avons pour nous les Dieux? Plus Poltrons que nous ne le fommes, Jadis ils quitterent les Cieux : Le Nil devenu leur azile, Reçut, fur fa rive tranquile, Leurs paisibles Divinités ; Et Memphis, par fon humble hommage, Répara l'infolent outrage Des Titans contre eux révoltés. ΧΙΙ. Toutefois leur orgueil farouche De ces machines meurtrieres Le pauvre Maître du Tonnerre, Auroit fui jufquès chez les morts. XIII. Avoir par une illuftre fuite XI V. Cherchons fous l'écorce des Fables Au moins quelques réalités; Humains, nous naiffons tous femblables |