Lors qu'on rompt l'hoftie, que votre foy ne s'ébranle pas; mais feachez qu'il y a autant fous chaque fragment, qu'ily avoit fous chaque boftie en tiere. Car on ne rompt que le signe, & non la fubftance qu'il reprefente & qu'il renferme; cette fubstance ne souffre aucune diminution d'elle-même par cette divifion. Voicy donc le pain des An devenu la nourriture des ges hommes voyageurs fur la terre: vray pain des enfans, qui ne doit pas être jetté aux chiens. L'immolation d'Ifaac, le facrifice de l'Agneau Pafchal, la manne que Dieu donna aux Fuifs, ont été les figures de ce Myftere facré. Bon Pasteur, veritable pain, Jefus, ayez pitié de nousifoyez notre nourriture & notre défenfe; & faites-nous voir les vrais biens dans la terre des vivans. Vous qui connoiffez tout, vales, Qui nos pascis hîc mortáles, Tuos ibi commenfáles, Cohærédes & fodáles Fac fanctorum cívium. Amen, allelúia. qui étes le Tout-puissant, qui nous nourrißez de vous-même pendant cette vie mortelle, fai・tes que nous foyons un jour affis à votre table dans le Ciel, &que nous fogons les cokeritiers & les compagnons des faints Habitans de ce féjour des Bienheureux. Ainsi soitil, loüez Dieu. Offerte. Sacerdotes Dómini in Les Prêtres du Seigneur of cénfum & panes offerunt frent à Dieu l'encens & Deo ; & ideò fancti erunt Deo fuo, & non polluent nomen ejus, allelúia. les pains; c'eft pourquoy ils feront faints en la prefence de leur Dieu, & ils ne prophaneront point fon nom, loüez Dieu, A l'Elevation, O falutaris ! p. 244. Communion. Quotiefcúmque mandu- Toutes les fois que vous man cábitis panem hunc, & cálicem bibétis, mortem Dómini annunciábitis donec véniat: ítaque quicúmque manducaverit panem, vel bíberit cálicem Dómini indígne, reus erit córporis & fanguinis Domini, allelúia. gerez ce pain, que vous boirez ce calice, vous annon. cere la mort du Seigneur jufqu'à ce qu'il vienne : c'est pourquoy quiconque mangera le pain, où boira le calice du Seigneur indignement, fera compable de la profanation du Corps & du Sang du Seigneur, Lone Dieu, I. Salut. Defcéndite. p. 272. Ou O pretiólum. p. 250. Au &.& x. du S. Sacrement, l'on ajoûte allelúia pendans cette Octave. O SAINTETE' de Marie en laquelle font toutes les efpeces des fleurs, & toutes les odeurs des vertus, O prodige de fainteté qui n'a jamais ceffé de louer Dieu! O miracle d'amour, qui n'a jamais reffenti aucune défaillance, mais a toujours aimé de tout fon cœur, continué inceffamment d'aimer Dieu! II. Salut. Immolábit. p. 295. HEUREUSE Marie digne de toute louange ô glorieufe Vierge Mere de Dieu, ô excellente Mere qui recevez dans votre fein Auteur du Ciel & de la terre! C'est elle qui est l'étoile de la mer & la porte du Cicl. E III. Salut. ESPEXIT Elías ad LIB étant conché apper R caput fuum fubcine cut auprés de fa tête un sf ij rícium panem, qui fur- montem Dei. pain cuit fous la cendre, & fe levant, il mangea & but. * Et étant fortifié par cette nourriture il marcha jusqu'à la montagne de Dieu. V. Si quis manducaverit. Si quelqu'un mange de ce ex hoc pane, vivet in æ- Pain, il vivra éternellement, térnum. Et ambulávit. * Et étant. Sancta & immaculáta virgínitas. p. 27, Homo quidam. p. 279. V. Salut. ANGE lingua glo PA riófi Q ele myftere du Corps UE notre langue chan glorieux & du précieux les Car dans la nuit même de ce Reverons donc avec un profond refpect un fi grand Sacrement: que toutes les ombres de la Log ancienne cedent à ce myftere de la Loy nouvelle ; & qu'une foy vive & lumineufe fupplée au défaut de nos fens. Gloire, loüange, falut & honneur, force & benediction au Pere & au Fils; & qu'une même gloire foit rendue au Recumbens cum frátri bus, Obfervátâ lege plenè Cibis in legálibus, Cibum turbæ duodénæ Se dat fuis mánibus. Verbum caro, panem verum Verbo carnem éfficit, Fitque fanguis Christi me rum: Et fi fenfus déficit, rum Sola fides fufficit. Tantum ergo Sacraméntum Venerémur cérnui, tum Novo cedat rítui, tum Sénfuum deféctui. |