pag. 6c6. étoit vrai. Les légats écrivirent au cardinal BorroAN. 1562. mée que l'évêque de Segovie avoit été convaincu de Fra-Paolo liv. 7. faux en pleine congrégation, & que jamais ce canon n'avoit été confirmé dans le concile fous le lécap 18 gat Crefcentio, & Visconti lui manda auffi la même chofe, & de plus qu'il n'y avoit eu aucuns peres nommez pour l'examen du décret. 10. Pallav. bli CXXIV. Ce qu'il y a de évêque 18. cap. 16. n. 12. Cependant on ne peut nier qu'il n'y ait quelque vrai dans le fait chofe de vrai dans la dépofition de l'évêque de Serapporté par cet govie. Voici comment la chofe fe paffa, au raport Pallav. ut fub lib. du cardinal Seripande dans la narration particuliere qu'il en fit. Après la quatriéme feffion tenue fous le pontificat de Jules III. vers la fin de 1551. on avoit donné aux théologiens cet article à examiner. Que les évêques ne font pas inftituez de droit divin, ni fuperieurs aux prêtres, ni qu'ils n'ont pas le droit d'ordonner; ou que s'ils l'ont, ce droit leur eft commun avec les prêtres; enfin que leur ordinations fans le confentement du peuple font nulles. Cet examen aïant été achevé le vingt-neuviéme de Décembre, on dressa un projet des chapitres & des canons de la doctrine qui fut préfenté aux peres pour donner leurs avis, ce qui dura plusieurs jours, enfuite le quatorziéme de Janvier 1552. on choifit dix-huit peres pour réformer ce projet, & en former les canons. L'évêque de Telefe en nomma trois qui étoient présens ; fçavoir Guerrero, Naclantus & Precone. Ces peres après avoir dreffé les canons les préfenterent au concile le dix-huitiéme de Janvier, & parmi ces canons il y en avoit un où l'article qu'on vient de rapporter étoit condamné, à l'exception des derniers mots qui parloient des ordinations fans le confen AN. 1562. pag. 636. tement du peuple, peut-être à caufe de la difficulté que les François y formerent dans la fuite. Le vingtiéme & le vingt-uniéme du même mois, on produifit une copie des décrets, afin de les approuver tels qu'ils font rapportez par Fra-Paolo; mais non- Fra Paolo liv. 7: feulement le décret ne fut pas confirmé, les peres mêmes ne donnerent point leurs avis, les ambassadeurs de l'électeur de Saxe & du duc de Wirtemberg aïant demandé une furféance, jufqu'à ce que leurs théologiens euffent été entendus ; c'eft pourquoi le vingt-cinquiéme de Janvier on tint la cinquiéme feffion fous Jules III. où l'examen de ces décrets fut remis à un autre temps, & depuis ce temps-là on n'en parla plus. On verra dans la fuite quel fut le fuccès de cette difpute. cours du fieur de Pibrac. V. Pibrac. Propofitions qu'ils font aux légats, 371. Reponfe qui leur eft faite, 373. Ils demandent la furféance des matieres de foi, 374. Ecrit qu'ils préfentent à la congrégation, 424. Ils fe joignent aux Impériaux pour faire proroger la feffion, & n'y peuvent réuffir,43 6. Le pape fe plaint d'eux, & des autres ambaffadeurs,396. Réponse que le concile leur fait dans la vingtiéme feffion, 378. Ambaffadeurs Suiffes reçus au concile, 381. Demandes des Impériaux au même concile, 388rLes légats éludent leurs demandes, 390. Les François reçoivent un mémoire de leur roi, 564. Ils le traduifent en latin & le préfentent aux légats,569. Réponse que les légats y firent faire, 371. Leurs inftances auprès du 92. pape, 573. Amiens. Séditions arrivées dans cette ville au fujet de la religion, Amulio (Marc-Antoine) Vénitien, fait cardinal par Pie IV. 42. Sa promotion cause quelque divifion entre le pe & la république de Venife, 44. Il encourt la difgrace de fa république, 46. Il eft révoqué de fon ambaffade, enfuite renvoyé à Rome, làmême. Sa lettre au cardinal Tome XXXII. pa 330. fes ambaffadeurs à Trente pour le concile, 328. Conteftation fur la préféance entr'eux & l'ambaffadeur de Venife, 329. Les légats en écrivent au pape pour le confulter, là-même. L'affaire n'eft reglée que quelques mois après, Beauvais. Sédition dans cette ville caufée par l'évêque, 92. Ce qui oblige le roi à rendre un édit, Bénéfices. Permis aux évêques de les unir à perpétuité. En quel cas? 460. Beze (Theodore de) vient au colloque de Poiffi, 103. Le cardinal de Lorraine veut l'engager à une difpute avec lui & la refuse, 104. La reine lui ordonne de parler dans ce colloque, 108. Maniere dont il commence fon dif 93. cours, là-même. Il y traite de la juftification des facremens, &c. 109. Tout l'auditoire en eft indigné, là-même. Le cardinal de Tournon s'en plaint au roi, 111. Beze continue fon difcours après s'être excufé, là-même. Il écrit à la reine pour excufer ce qu'il a dit, 12. Il demande à répondre au cardinal de Lorraine, 116. Le roi le remet à un autre tems, là-même. Second difcours du même à ce colloque, 116. Despense lui répond, 117. Réplique de Beze aux difcours de Defpense & de Saintes, 118. Il lit un difcours dans lequel il retorque la demande des évêques, 120. Son écrit injurieux aux mêmes évêques, 121. Il vient fe plaindre au roi & à la régente de l'affaire de Vaffi, Biens eccléfiaftiques. Les adminiftrateurs en rendront compte tous les ans aux Ordinaires, 521. Peines contre ceux qui les ufurpent & les 562 Blandrat. Erreurs qu'ils foutient dans un fynode de Sociniens, 187. On l'oblige à donner des marques de fon orthodoxie, 189. Il figne le formulaire de foi reçu dans les églifes réformées, là-mê retiennent, 275. me. Borromée. (cardinal ) Sa lettre |