Essais d'histoire littéraire, Volumen2Librairie de Garnier frères, 1853 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 44
Página 4
... tion 1 , il le fut aussi en politique . Il respectait ces deux pou- voirs et voulait qu'on les respectât , se réservant la dictature littéraire , qu'il exerça despotiquement . Dans le partage de la souveraineté son lot n'était pas ...
... tion 1 , il le fut aussi en politique . Il respectait ces deux pou- voirs et voulait qu'on les respectât , se réservant la dictature littéraire , qu'il exerça despotiquement . Dans le partage de la souveraineté son lot n'était pas ...
Página 68
... tion pour la satire . Il céda , comme un grand nombre de ses contemporains , à la manie des pointes , et il a le triste hon- neur d'avoir laissé les deux plus mauvaises qui se soient faites , c'est - à - dire celle que lui inspira l ...
... tion pour la satire . Il céda , comme un grand nombre de ses contemporains , à la manie des pointes , et il a le triste hon- neur d'avoir laissé les deux plus mauvaises qui se soient faites , c'est - à - dire celle que lui inspira l ...
Página 80
... tion , car il était né pour le théâtre et surtout pour la comédie : le Pédant joué , chef - d'œuvre d'un écolier de dix - huit ans , promettait un vrai poëte comique . Il y a là cinq ou six caractères bien tracés et des scènes entières ...
... tion , car il était né pour le théâtre et surtout pour la comédie : le Pédant joué , chef - d'œuvre d'un écolier de dix - huit ans , promettait un vrai poëte comique . Il y a là cinq ou six caractères bien tracés et des scènes entières ...
Página 91
... tion des bateleurs de Compiègne . Lui et les siens s'y sont terrible- ment ennuyés . Qu'arrivera - t - il de là ? Que le roi , sur la foi de M. Richelieu , croira que cette pièce est le chef d'oeuvre du théâtre , et que par conséquent ...
... tion des bateleurs de Compiègne . Lui et les siens s'y sont terrible- ment ennuyés . Qu'arrivera - t - il de là ? Que le roi , sur la foi de M. Richelieu , croira que cette pièce est le chef d'oeuvre du théâtre , et que par conséquent ...
Página 102
... tion de Pascal une impression terrible . La mort l'avait me- nacé dans un moment où , tout entier aux plaisirs du siècle , son âme n'était pas en règle avec Dieu . Le gouffre sur les bords duquel il s'était arrêté , comme par miracle ...
... tion de Pascal une impression terrible . La mort l'avait me- nacé dans un moment où , tout entier aux plaisirs du siècle , son âme n'était pas en règle avec Dieu . Le gouffre sur les bords duquel il s'était arrêté , comme par miracle ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
admiration aimait âme amour assez aurait Balzac beauté beaux Boileau Bossuet c'était caractère Champmeslé charme chef-d'œuvre chose Cinna cœur comédie Corneille critique Delille Despréaux devait Dieu dire donner douleur doute dramatique drame épître esprit Étienne Pascal fables femme Fénelon fille Fontaine force fortune Fouquet génie gloire goût Grignan Grimoald héroïque héros heureux homme Horace inspiré jamais jeune jeunesse l'Académie l'âme l'amour l'Église l'esprit laisse langage lettres littéraire longtemps lorsqu'il Louis XIV madame de Maintenon madame de Sévigné madame Guyon maître Malherbe ment mérite mœurs Molière monde morale mort n'avait n'était noble œuvre parler Pascal passer passion pensée père personnages Pertharite pièce piquante plaisir poëme poésie poëte poétique Port-Royal premier prince qu'un Racine raison Rambouillet reste Richelieu ridicule rien rival Rousseau saint Saint-Amant Sarasin satire Scarron scène Scudéri sentiments serait seul siècle sincère style succès talent théâtre tion tragédie traits trouve vérité vertu Virgile Voltaire vrai
Pasajes populares
Página 41 - Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour. Franche d'ambition, je me cache sous l'herbe, Mais si sur votre front, je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
Página 210 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Página 206 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Página 180 - Que tout meure avec moi, Madame ; que m'importe Qui foule après ma mort la terre qui me porte ? Sentiront-ils percer par un éclat nouveau, Ces illustres aïeux, la nuit de leur tombeau ? Respireront-ils l'air où les feront revivre Ces neveux qui peut-être auront peine à les suivre, Peut-être ne feront que les déshonorer, Et n'en auront le sang que pour dégénérer ? Quand nous avons perdu le jour qui nous éclaire, Cette sorte de vie est bien imaginaire, Et le moindre moment d'un bonheur...
Página 40 - Trivelin, ou quelque autre sur le théâtre, faire ridiculement le juge, le prince ou le roi, aussi les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu'on joue les ridicules qui les imitent mal.
Página 174 - ... j'aime mieux qu'on me reproche d'avoir fait mes femmes trop héroïnes, par une ignorante et basse affectation de les faire ressembler aux originaux qui en sont venus jusqu'à nous, que de m'entendre louer d'avoir efféminé mes héros par une docte et sublime complaisance au goût de nos délicats , qui veulent de l'amour partout , et ne permettent qu'à lui de faire auprès d'eux la bonne ou mauvaise fortune de nos ouvrages.
Página 211 - Voulez-vous quitter votre frère? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Página 4 - La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n'en gardera plus ni les murs ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre ; Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'orra plus de tambours. Loin des mœurs...
Página 210 - Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue. J'en use d'autre sorte ; et , me laissant guider, Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit, plein chez eux d'excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux...
Página 168 - C'est la faute des dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces dieux, toute la gloire est due. Ils agissent en nous quand nous pensons agir. Alors qu'on délibère, on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.