Histoire de François Premier: roi de France, dit le grand roi et le père des lettres, Volumen3J.L.F. Foucault, 1819 |
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Pasajes populares
Página 457 - Paré , dont le nom est resté si célèbre , et aurait mérité d'être immortel quand il n'eût fait que cette opération admirable pour le temps , fut le seul qui osa ne pas désespérer entièrement; son adresse , et la fermeté du comte d'Aumale également étonnantes , firent réussir l'opération.
Página 189 - Il les sécha pourtant, et comme un autre Alcide, Contre fortune instruit, Fit qu'à ses ennemis d'un acte si perfide : La honte fut le fruit. Leur camp qui la Durance avait presque tarie De bataillons épais, Entendant sa constance eut peur de sa furie, Et demanda la Paix. De moi déjà deux fois d'une pareille foudre...
Página 432 - ... entier. Le dauphin ne perd point courage : il forme un camp à la Ferté-sous-Jouarre, résolu à courir le risque d'une bataille contre l'armée impériale. Paris était dans l'effroi, le roi à cheval avec le duc de Guise parcourait les rues pour rassurer les habitants. Je me charge, disait-il, de vous défendre de l'ennemi; que Dieu vous défende de la peur. Belle garantie contre l'ennemi que celle du prince qui nourrit dans son intimité la scélératesse et la trahison. Cependant, si l'on...
Página 286 - ... et n'eut rien de plus pressé ensuite que de se faire panser par son chirurgien. « Un jour le duc d'Orléans, jeune prince gai, folâtre et très-agile, sauta sur la croupe du cheval de l'Empereur, et, le tenant embrassé, s'écria : «Votre Majesté impériale est actuellement mon prisonnier; » ce mot, ainsi que l'action, fit tressaillir l'Empereur, il se remit pourtant et prit le parti d'en rire. « Le roi lui dit un autre jour, en lui montrant la duchesse d'Étampes : « Voyez-vous, mon...
Página 102 - I d'un emportement beaucoup moindre contre les ministres impériaux. 11 finit par exhorter le Pape, le sacré collège, tous les princes d'Italie, tous les princes chrétiens de s'unir à lui contre l'allié des infidèles , et le perturbateur du repos de la chrétienté. Lorsque , dans l'affaire du cartel, l'Empereur et le Roi avoient fait, l'un contre l'autre, avec tant d'appareil, chacun dans leur cour, de grands plaidoyers bien injurieux et bien...
Página 239 - Pays.Bas, et qui procureroit les moyens de rassembler de part et d'autre toutes les forces dans le Piémont. Ce fut la reine douairière de Hongrie, sœur de l'empereur, et gouvernante des Pays-Bas, qui fit proposer cette trève, et des conférences pour la paix. elles se tinrent à Bomy, village à deux lieues de Thérouenne. Les députés impériaux furent Philippe de Lannoy, seigneur de Molembais, Jean Hannaert, seigneur de Leidekerke, et Matthieu Strick, secrétaire de l'empereur.
Página 277 - Compiègne, que pendant près d'un mois on désespéra presque de sa vie. Ce fut, diton , l'effet d'une vengeance bizarre qu'un mari jaloux prit des infidélités de sa femme ( i ) et des galanteries du (i) On l'appeloit la Belle Féronière.
Página 429 - ... tu m'eusses donné très liberalement! Ta volonté « pourtant soit faicte ! » Puis s'adressant à Marguerite : « Ma mignonne, lui dit-il, allez vous en à l'eglise à « complles ; et là , pour moi , faites priere à Dieu que « puisque son vouloir est tel d'aimer et favoriser l'Em...
Página 307 - II était, dit-il, dans ce moment-là à Vincennes. Un courrier vint lui apporter la nouvelle d'une grande irruption des Impériaux dans la Picardie; aussitôt ce prince y envoya le duc de Vendôme, le duc de Guise, le comte d'Aumale, le duc de Nevers, avec l'élite de la noblesse. Cette troupe étant arrivée à la frontière ne trouva personne, et on supposa que François I" avait voulu faire croire par cette feinte que les Impériaux étaient les agresseurs.
Página 104 - ... et étendre bien avec ses deux mains serrées et les pouces étendus sa cornette de taffetas, retrousser sa grande robe de velours ou de satin sur les côtés : tout cela ne pouvait donner la moindre terreur du monde, ni à penser rien de peur dans l'âme.