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attioni,

ma, mi.

rien est un Dictateur abfolu,qui tempi, le perfoavec une autorité plus qu'hu- ne, e le maine fur les actions prefide au prefide tribunal de la Renommée, me- alla Fafure le merite, penetre les in-Sura il tentions, découvre les mifteres, penetra &,par une jurisdiction égale fur tioni, les Rois & fur les Roturiers, ab- Suela gli fout, ou condamne, comme il e con lui plaît.

merito,

l'inten

arcane

arbitrio

indif tinto fopra ai

plebei,

o casti

ga.

Dans la

Au Livre 3.de fon Histoire de Venife parlant de la Conjuration R, Gi d'Alfonfe de la Queva,Ambaffa- affolve, deur d'Espagne, il dit, que Il Senato volle profondamente même diffimularlo, rispetto il decoro di Epitre. due nationi contaminate,l'una d'infidia,c'eft l'Efpagne;l'altra di venalità (il entend la France)comme si le nommé Reanut, qui étoit un Gentilhomme particulier, & qui n'avoit aucun caractére public, eût été capable de fouiller fa nation, & d'en filétrir la gloire par fes actions, & par fa venalité.

Au Livre 6. il parle de feu Monfieur le Duc d'Orleans, en

ces termes :

Egli, come giovane d'anni e di genio incoftante, lafciava reggere gli affetti fuoi dal Marefciale d'Ornano,che governatore della fua pueritia,& hora moderatore della fua gioventù, con fecundar lo anco nelle voglie lubriche di quella fervida età &c.Il offense tout ensemble & la mémoire de ce Prince, & celle de fon Gouverneur,fans autre fondement, que celui de la Cronique scandaleuse. Un peu après il dit, non senza fufurro,che lo fteffo Gaftone doppo ammazzato di mano propria il Cardinale &c.Il veut faire croire qu'un Prince fi genereux étoit capable d'être af faffin,comme les gens de fon Païs. Au même endroit,il fait passer le Roi Louis XIII. pour un Prince fans efprit, & fufceptible de toutes fortes d'impreffions ridi

cules.

a fof

Lodovico, dit-il, per natura pettofo, e diffidente all' eftremo sinduffe à credere anco le cofe più abfurde.

Là même, il veut faire croire

l'empoisonnement du Maréchal d'Ornane, en difant, que la caufe de fa mort fut attribuée par les uns à fes anciennes infirmitez, & par les autres au poifon. Fù dal le Guardie arreftato,con ftordimen, to di tutti gli altri del fuo partito & tanto maggiore,quanto ne confeguitò ben prefto la morte,afcritta da alcuni à fue invecchiate indifpofi-· tioni,e da altri atribuita à veleno.

Au Livre 1 2.s'érigeant en Dictateur abfolu, il condamne ainfi la Memoire de Louis le Jufte.

Visse e mori senza faper fi difendere dall'arti de favoriti, fù ornato di molte virtù, ma tollero de' Miniftri eccedenti diffetti.Se l'Herefia fu disarmata in Francia, fi vidde fuori fomentata e promoffa. (Comment cela s'accordera-t-il avec la pieté de ce Roi, qui étoit le plus religieux Prince du Monde?) Lafcio le foftanze de popoli in preda alle profufioni de favoriti ( il en fait un imbecille) Coltitolo di giufto copri molti esempiï severi, riempitafila Baftiglia d'innocenti più

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volte (il en fait un Tiran) e maneggiata la fpada del Carnefice à private vendette de' fuoi Confidenti.(Il en fait un efclave de la paffion, & un executeur des volontez de ses Miniftres.)Après cela, y aura-t-il quelqu'un qui ofe nier,que le Roi n'eût été plus en droit de demander l'emprifonnement du Procurateur Nani au Sénat de Venife, que cette Republique n'en avoit de demander le mien à Sa Majefté,qui eft fi fort offensée en la perfonne de fon Pere? J'en fais juges les Venitiens,ainsi que des faillies du Seigneur N.Contarin,leur Ambaffadeur, qui après la fatisfaction accordée au Seigneur Juftiniani, fon Predeceffeur, ofoit dire devant tous fes domeftiques, qu'il auroit ma tête, à quelque prix que ce fût,& l'enverroit à Venife, pour en donner le plaifir au Sénat. Où l'on remarquera en paffant,que fous couleur de vanger fa Republique, il vangeoit fon injure particuliere, comme

fils du Procurateur Contarin,de qui je parle dans les pages 196. & 200. Retournons à M. Nani. Tout au commencement du livre 5.du fecond tome de fon Hiftoire, après avoir raconté comment les Anglois firent couper la tête à leur Roi,il dit, que les Mécontens de France n'en euffent pas,peut-être,moins fait au Nôtre, fi le Gouvernement eût été moins vigoureux,ou le genie de la Nation moins paifible. Cette comparaifoneft odieufe pour les François, qui, quelque mécontentement qu'ils aient eu, n'ont jamais été d'humeur à verser le fang de leur légitime Prince.Ce n'eft point il vigor del Governo, qui a fauvé Louis le Grand durant les Guerres Civiles, c'eft la bienveillance de fon peuple. Mais quels étoient ces Mécontens, qui euffent bien voulu se fouiller d'un fi horrible parricide ? Lifez,& vous y trouverez en chef le Parlement de Paris, qui mit la tête du Cardinal Mazarin

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