point S où elle est rencontrée par la tangente prolongée, Fig.XIX. s'appelle la foutangente : une droite CD perpendiculaire à la à tangente au point touchant, s'appelle une perpendiculuire à la courbe, & la partie BD de la ligne des coupées entre l'ordonnée BC au point touchant, & le point D où cette perpendiculaire coupe la ligne des coupées, se nomme la souperpendiculaire. Une ligne droite sur le même plan de la courbe , dont la courbe s'approche de plus en plus à l'infini sans jamais la F16.XXI. toucher, comme KE, s'appelle une asymptote de la courbe. 357, Les mêmes définitions conviennent aux courbes des genres plus élevés, neanmoins comine la même courbe dans ces genres plus élevés, a d'ordinaire plusieurs branches de chacun des côtés du diametre, quand elle a un diametre: lorsque la ligne des coupées coupe chaque ordonnée de maniere que la somme des parties de l'ordonnée terminées aux points de chaque branche de la courbe d'un côté, est égale à la somme des parties de la même ordonnée terminées aux branches de la courbe qui sont de l'autre côté ; alors la ligne des coupées est un diametre de la courbe, & ce dia. metre est l'axe, quand les ordonnées lui sont perpendiculaires. De la formation ou description des courbes , surtout du premier genre. . 358. On peut tracer les courbes sur un plan de deux manieres, 1", par le mouvement continu d'un point, ce qui se peut faire de differentes manieres : par exemple, on peut faire mouvoir deux longues regles sur deux points fixes qu'on appelle les Poles, de façon qu'elles se croisent pendant leur mouvement en des points dont la suite est la courbe que l'on veut décrire : l'une des deux regles peut se mouvoir parallelement le long d'une ligne donnée de position, pendant que l'autre tournera sur fon pole, & la suite des points où elles se croisent pendant leur mouvenient sera aussi une courbe ; l'on peut faire nouvoir une figure rectiligne ou courbe le long d'une regle immobile, pendant qu'une autre regle se mouvant sur son pole , coupera la courbe en des points dont la suite sera une ligne courbe. On peut imaginer une infinité d'autres manieres de décrire les courbes par le а mouvement continu ; 2°, en trouvant plusieurs points de la par de petites lignes, l'on a à peu près la courbe que De toutes les manieres que l'on a trouvées de décrire les courbes du premier genre par un mouvement continu, la plus commode est la suivante, dont M. le Marquis de l'Hofpital est l'autheur, parcequ'elle sert non seulement à les tracer avec les axes, mais aussi avec tel diametre de la courbe qu'on voudra ; & de plus elle donne d'abord l'équation de la courbe la plus simple par raport à ses axes ou à ses diametres. 359. Il faut remarquer que les courbes du premier genre se nomment ordinairement les sečtions coniques , parcequ'en & ne fait pas les angles avec ces côtés, égaux à ceux qui font ces côtés sur la base du cone ; un cercle, quand le plan coupe les côtés opposés , & fait avec eux les angles égaux à ceux que font ces côtés sur la base ; une hyperbole, quand le plan coupe les deux cones opposés au sommet : c'est ce qui a fait appeller par les Anciens, feftions coniques , les courbes du premier genre; mais cette maniere de concevoir ces courbes comme formées par la section du cone, étant plus embarassante que la maniere de les décrire simplement sur un plan, celle-ci étant la seule qui est d'usage; on ne parlera point ici de la premiere. On se contentera d'expliquer la seconde, d'en déduire les équations des sections coniques, & les principales proprietés necessaires pour entendre ce huitiéme Livre. La formation de la parabole. 360. 1°. I faut tirer une droite HAB indéterminée , & prenant Fig.XVI. le point A pour l'origine, mener une autre droite gAGP l'on Zzz iij. ܪ L de AGP, il faut mener par P la ligne indéterminée FPF parallele å par à forte AG soit toujours égale à PF, 4°. Pour décrire l'autre partie Ac de la parabole, il faut La description de Pellipse e de l'hyperbole: qui est marqué dans les deux premiers articles de la parabole, Pour décrire la partie de l’ellipse ou de l'hyperbole qui 36: 36 Pour décrire l'autre moitié, on fera mouvoir en haut la L'hyperbole ayant en particulier une autre hyperbole ax de la parabole , de Pellipse e de Phyperbole. POUR LA chaque coupée AB, Ab=x, chaque.ordonnée BC, bc=y. . : Il est évident que la même équation convient à la seconde I. qu'elle rencontre la parabole en c, l'on aura Bc = BC; car PARA BO LE. , pour donner l'on aura Ag=f? ; par consequent Ag sera égale à PF = AG, & gc sera égale à AB=GC ; mais Bc est toujours égale à Ag à cause des paralleles : ainsi quand fP FP, Ag est égale à AG, & gc = AB-=GC: ainsi dans l'équation px=yy, qui convient à BC & à Bc, y=),&x= x, & p est la même grandeur. : D'où l'on voit que si l'on plioit la parabole de façon que le pli fût dans la ligne ABC, la partie ACC de la parabole s'ajusteroit sur l'autre partie Acc. II. est le sommer du diametre ABb; car il faut que la regle AC que la tangente par le sommet A, elt parallele aux ordonnées du diametre ÅBb. III. 365. La parabole ACC est concave à l'égard du diametre A Bb, car chaque corde AC, Ac, est entre l'arc qu'elle soutient, & le diametre ABb. IV. Quand l'angle BAG est droit, les ordonnées CB font perpendiculaires au diametre AB; ainsi dans ce cas ABb est s'axe dont AP est le parametre: dans tout autre cas AB est simplement un diametre dont AP est le parametre, qui n'est pas alors le même que celui de l'axe ou d'un autre diametre. V. 367. L'angle GAB que fait la tangente GAB au sommet A A avec le diamerre AB, est celui que fait en ce point A la courbe même avec son diametre AB. VI. Dans la parabole, les coupées AB, Ab, (fig. 19) sont entr'elles comme les quarrés des ordonnées; car nommant AB(x), Ab(u), BC (y), bc (2), l'on aura 全立三; & & par consequent les ordonnées BC (y), bc (2) sont en be tr'elles comme les racines des coupées AB (*), Ah (u): puisque yy. K.:: *.*;&y.3:: Vxivu. Le 366. 368. |