ry qu'au point D où se trouve le rayon CD quand le point le rayon CD ou CA parcourt la circonference entiere, est à la partie CB du même rayon que parcourt le même point C pendant que le rayon CA ou CD parcourt l'arc AED. Ainsi nommant le rayon r; sa partie CB prise pour abscisse, x; la circonference AEDA, C; & chacun des arcs AED pris pour ordonnées, y; la proportion précedente s'exprimera ainsi, c.y::7.x; ce qui donne l'équation à la spirale cx=ty, ou x= REMARQUES. I. 451. On N remarquera que quand le point mobile c est arrivé en A, il peut contenuer de se mouvoir; & dans une seconde revolution, il décrira une seconde partie de la spirale ; dans une troisiéme revolution, une troisième partie de la spirale, & ainsi à l'infini; ce qui est cause que le rayon prolongé CA rencontre la spirale en une infinité de points ; & que l’abfcisse x peut avoir une infinité de valeurs par raport à tous II. que le de la à femblable puissance de l'abscisse CB(*"); & l'on aura pour l'équation de ces spirales à l'infini c x ny, OU X = III. d'une infinité de sortes, parmi lesquelles on fera seulement m m m m cy. 4! On remarquera seulement que cette spirale ne commence DES CYCLOÏDE S. & si l'on conçoit que le point A décrit en même temps une : parceque c=6, l'équation sera y=% * ولا :7 :: 456. * A e 458. C'est encore une proprieté de la cycloïde, qu'on démontrera dans la seconde partie , que chacun des arcs de la cycloïde, comme Af, est double de la corde AF de l'arc correspondant AF ; ainsi nonimant toujours AE (a), AB(x); 288. l'arc Afls); la corde AF sera égale * à Vax, & l'on aura pour une troisiéme équation de la cycloïde s = 2Vax. REMARQUES. I. 457. La cycloïde a beaucoup de proprieres & d'usages qui ont été découverts de notre temps ; & de plus l'on a distingué trois fortes de cycloïdes à qui convient l'équation y=42; à 1", quand b=i, c'est la cycloïde ordinaire ; 2°, quand 6 furpasse c, c'est la cycloïde allongée ; 3.', quand' b est moindre que c, c'est la cycloïde racourcie. c I I. Il y a même une infinité d'autres fortes de cycloïdes, qui ont pour base ED une courbe ; elles se forment en concevant que le cercle generateur roulant sur une circonference ou sur une autre courbe , un point pris dans la circonference du cercle generateur, ou dans un des rayons au dehors ou au dedans du cercle , décrit fur le plan où est ce cercle une espece de cycloïde, qu'on appelle epicycloïde. On doit bientốt voir un sçavant traité de toutes ces cycloïdes composé par M. Nicole. ΙΙ Ι. 459. On que le cercle generareur fair une infinité de rours sur la base prolongée à l'infini; ainsi chaque cycloïde peut s'étendre à l'infini, excepté une espece d'epicycloïde autour de la circonference pour base, qui revenant aux mêmes points, est bornée à n'avoir qu'un nombre déterminé de parties toutes semblables, & elle est geometrique. DE LA COURBE LOGARITHMIQUE. 460. Soit une droite AL prolongée de côté & d'autre à l’infic, XXXVI. fini , & conçue partagée en parties égales les plus petites qu'on puisse imaginer, AC, CĒ, EG, &c. & qu'il y ait fur les divisions les droites paralleles AB, CD, EF, &c. qui fassene une progression geometrique ; la courbe BDFH, &c. qui passe OIT passe par toutes les extremités de ces droites proportionelles, l'unité & leurs logarithmes correspondants, & le Avertissement. ET parcourantes, tantes comme a, ou des changeantes comme x, y, &c. éle- Par exemple, en nommant x les abscisses AC, AE, &c. Fig. XXXVI. GGg. a =y s'exprime par cette équation a* =y, quelques-uns la nomment exponentielle , d'autres parcourante ; de même x* =y, ou x=9,x=y, sont des équations de courbes parcourantes, =y , Pour le former une idée distincte de ces courbes, li a:=y est l'équation de la courbe BDF, il faut concevoir que la premiere ordonnée CD (y) est égale à la constante a élevée à la puissance dont l’exposant est l'abscisse correspondante AC(*). La seconde EF (y) est égale à la constante a élevée à la puissance de la seconde abscisle AE(x); & ainsi des ordonnées suivantes, Si ** =y est l'équation de la courbe, il faut concevoir que CD() = AC(x) élevée à la puissance dont l'exposant est AC(x), que EF (y) = AE (x) élevée à la puissance dont l'exposant est AE(X), & ainsi des autres. D'où l'on conçoit aisément la courbe dont xy = y seroit l'équation : Mais quand l'équation est, par exemple, x=y, dans laquelle l'exposant z est une changeante differente de x & de y, l'on conçoit une autre courbe Adpe, dont l'une des coordonnées ACE,&c. est commune avec celle de la courbe parcourante, & dont on sçait le raport dechacune des ordonneesCS, E$,&c, qui sont les z, avec les abscisses correspondantes communes ༢ AC, AE, &c. qui sont les x. Les équations exponentielles peuvent avoir plusieurs termes, comme x* + x = y + y. Les exposants changeants x, y, &c. des grandeurs expo. nentielles peuvent eux-mêmes être élevés à des puissances dont les exposants soient aussi changeants, ce qui fait distinguer ces grandeurs exponentielles & leurs courbes en plu. sieurs genres, dont celles qui précedent font le premier : Le fecond est, par exemple, ***=yy',& ainsi à l'infini, siv |