2*** ****** férente de & DU SEN II ap- MENT. ز P R É F A C E. LA COLLECTION , dont je donne ici le pre- La Noumier morceau, eft différente de celle qui com- HISTORI: pose les ÉPREUVES DU SENTIMENT. Attaché action de dans ce nouveau Recueil à ne présenter que le des des anecdotes empruntées de l'histoire, puyées sur des noms connus , je prendrai soin de ne pas blesser la vérité dans ce qui concerne les faits principaux, les caractères, la chronologie &c. persuadé que la fiction ne se pardonne Jusqu'à quel qu'autant qu'elle n'eft point apperçue. Dès que les ouvrages le menfonge se trahit , il perd de sa séduction ; on doie s'él'intérêt qu'il avoit excité, s'évanouit , & la vérité. raison rendue à toute la sévérité de son jugement, critique, & prononce, en quelque sorte, contre le plaisir du sentiment : l'illusion disa Tome I, point dans carter de la truite, l'auteur manque entierément son objeto En voici un éxemple tiré de la NOUVELLE même par laquelle je débute : mon original anglais , où je n'ai fait que paiser le fonds de l'anecdote nous montre la comtesse de Salisbury mariée avec Edouard, tandis que tout nous apprend, nous redit que cette union n'a jamais existé, & que l'épouse de ce souverain a été la princesse Philippo, fille du comte de Haynaut. De telles licences, il faut l'avouer, ne sont point supportables ; embellissons la vérité, mais qu'elle ne disparaisse point sous les ornements. Quel reproche n'a-t-on pas fait avec justice aux tomans pleins de traits de géDézut con. nie que nous a laissés Mhe. de Scudéri? elle dé. romans de naturoit totalement les caractères de ses héros. sidérable des Mlie de Scudéri, » Et sous des noms Romains faisant notre portrait, Boileau. |