Prophéties qui l'annon» cent ont été faites avant JE'SUS-CHRIST, c'est JESUS CHRIST lui

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même qui eft le Meffie puifqu'il les a toutes accomplies. Enfin fi JE'SUS» CHRIST eft véritable»ment reffufcité d'entre les » morts; on ne doit pas » douter qu'il ne foit Dieu, puifque lui-même s'est at» tribué la divinité, & que Dieu ne peut pas permet»tre un miracle de cette na"ture pour autoriser une imposture. De-là la divi» nité

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nité de la Religion Chrétienne, confirmée encore » par la rapidité de son établiffement malgré les plus

» grands obftacles, & par l'état préfent des Juifs.

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Voilà la matiére de cette démonstration, que je conclus par une récapitulation, où j'en réunis toutes les parties fous un feul coup d'œil pour en rendre la force plus

efficace.

Je ne diffimulerai pas les fources où j'ai puisé, & je rendrai franchement juftice aux Ouvrages dont j'ai tiré

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des fecours pour celui-ci. Les principaux font l'excellent Difcours de l'illuftre M. Boffuet fur l'Hiftoire Univerfelle, les Differtations du Miniftre Jaquelot fur l'existence de Dieu, & le précieux Traité des principes de la Foi Chrétienne par M. Dugué. J'avoue même que, quand j'ai trouvé les chofes exprimées d'une maniére convenable à mes vûes, je n'ai pas eu l'orgueil de croire que je puffe les exprimer mieux ni même auffi bien, & qu'alors je n'ai

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pas fait difficulté de tranfcrire les paffages tels qu'ils étoient ; ce qui eft arrivé affez fouvent. C'eft que n'ayant eu d'abord en vûe que mes propres Enfans, j'ai moins prétendu à la vaine gloire d'être Auteur, qu'au plaifir bien plus vrai d'être utile. C'eft dans la même vûe que j'ai inféré dans cet Ouvrage les plus beaux morceaux de nos meilleurs Poëtes, lorfqu'ils convenoient à mon fujet : outre que cela peut infpirer le goût du beau, la Poëfie plait natu

rellement, & fait retenir plus aifément les choses. On m'objecera peut-être que ce Livre n'étant, pour ainfi dire, qu'une compilation des meilleurs morceaux des Auteurs que je viens de nommer, il y a lieu de craindre que le ftile ne foit audeffus de la portée des Enfans pour qui j'écris, & que l'élévation du difcours ne jette pour eux de l'obscurité fur le fujet.

Je fens toute la force de l'objection, & j'aurois eu foin de ne pas mériter qu'on