Imágenes de páginas
PDF
EPUB

La plupart des noms sont des noms de baptême, suivis d'une désignation de métier, ou d'un surnom, ou du nom du village ou de la province d'origine. Parmi les surnoms, il y en a d'aussi bizarres qu'on le peut souhaiter: Donne l'y boire, Pied d'Argent, Coeur de Roy, Blanchecotte, Courcol, Sous-Terre, Heurte-Boeuf, Quatre-Livres, le Chant-del'Oiselet, Trop-Maître, etc. Les femmes mentionnées seules ont des surnoms peu recommandables d'ordinaire la Paillarde, la Payenne, la vieille Putelme, la Cassine, la Renarde, la Mormotane, la Falonne, la Balocette, la Bitardelle, la Soudaude, la Balou, la bonne Garce, etc. Les noms patronymiques proprement dits sont rares.

L'étude la plus intéressante de ces longues listes consiste à établir le classement des diverses industries exercées à cette époque à Châlons.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

(1) Jean de Buissy, Jean d'Autreville, Jean le Notaire.

(2) Jean la Figue et Colesson Orry.

[blocks in formation]

Soit un total de quatre cent trente- trois industriels payant la taille. Mais nous croyons à peine utile de faire. remarquer que dans cette énumération nous ne voyons figurer ni mégissier, ni charcutier, ni bonnetier, ni chaudronnier, ni menuisier, ni charron, ni sergier; que de branches industrielles comme l'épicerie, la tannerie, les forgerons, les maçons et tant d'autres, ne sont représentées que par des chiffres excessivement minimes, ce qui fait supposer très-logiquement, ce me semble, que bon nombre d'ouvriers étaient trop pauvres pour payer la taille, et que, par conséquent, en 1418, la population était très-supérieure à 9,000 àmes, sans que pour cela nous pensions qu'elle put se rapprocher sérieusement du chiffre porté dans la charte royale, lequel ne peut être raisonnablement entendu que s'appliquant à la population totale et non pas au nombre des taillables.

En examinant la liste par connétablie, on constate que les deux bourgs sont les plus pauvres, puis ce sont les connétablies Perrot, Le Noble, Bressières, Charmontois et Verrières, surtout celles des connétables de Cheppes et de Mons qui sont les moins privilégiées.

La plus riche, au contraire, est celle de Le Bobey, puis viennent celles de Loisy, Saint-Ouain, Vaucher et Grasmolet. Aucune industrie n'avait de quartier spécialement affecté à son exploitation, comme cela se voit au contraire à peu près habituellement dans les villes du midi de la France.

(1) Jensonnet.

LA NOUVELLE

ÉCOLE ANTIBIBLIQUE

ET

L'ORIGINE DU MONOTHEISME

PAR

M. A. DESCHAMPS, vicaire général de Châlons-sur-Marne.

(Rapport de M. ROYER.)

La science nouvelle affecte de s'appeler indépendante : indépendante de quoi? de la Bible, rien que de la Bible assurément; et la Bible est sa préoccupation habituelle; la contradiction de la Bible est le premier mobile de tous ses efforts, de toutes ses études, de tous ses travaux, le point de mire de tous ses coups. Le vrai nom de cette science, c'est le nom que lui donne M. Deschamps, en tête de l'important ouvrage dont il nous offre aujourd'hui la première partie, et qui traite de l'origine du monothéisme suivant cette école, qu'il appelle la nouvelle école antibiblique.

Cette école part de la négation systématique de la révélation divine, pour arriver à nier Dieu même; car en voulant, en religion, l'antériorité du polythéisme, elle espère y trouver la négation de Dieu, ou, ce qui revient au mème, Dieu, pur et simple produit de la pensée hu

« AnteriorContinuar »