Histoire de François Premier: roi de France, dit le grand roi et le père des lettres, Volumen5

Portada
J.L.F. Foucault, 1819

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 361 - ... par mon héraut à ton maître, mais ce que je lui « ai mandé a été par écrit, signé de ma main; à quoi ne « falloit autre réponse que ladite sûreté du camp, sans la...
Página 93 - S'il me faict bien dire d'Auvergne. XL DU LIEUTENANT CRIMINEL ET DE SAMBLANÇAY (1527) Lors que Maillart, juge d'Enfer, menoit A Montfaulcon Samblançay l'ame rendre, A vostre advis, lequel des deux tenoit Meilleur maintien?
Página 361 - Mortaing, son conseiller notaire, et secrétaire d'état de sa chambre, signant en ses finances, acte comme il n'avoit tenu et ne tenoit à lui qu'il ne reçût ladite patente, et qu'en la lui baillant telle qu'elle doit être, il ne refusoit de venir audit combat. Et ce fait, s'est retiré en la chambre ordonnée, pour tenir son conseil.
Página 299 - Selves fut chargé par l'assemblée de lever les scrupules qui pouvoient rester au Roi [6 décembre]. Il déclara que le monarque étoit relevé de ses engagemens , et qu'il n'étoit obligé ni de retourner en Espagne , ni d'exécuter le traité de Madrid. Bientôt on apprit les succès de Lautrec , et la déliviance du Pape.
Página 360 - ... dit aucune chose qu'il lui avoit donné charge de dire. Alors le Roi lui a dit : « Ton maître ne peut « pas donner des lois en France, et d'autre part les « choses sont venues à tel point , qu'il n'est plus besoin de « paroles; et si dois estre averti que je n'ai fait porter pa...
Página 300 - Il est vrai qu'aucun particulier ne peut se prévaloir contre un autre des engagements qu'il a pu lui extorquer par violence, parce que le droit de la guerre n'est point établi entre les particuliers, et que les lois positives qui servent de fondement à la société, défendent la violence et annulent ses effets ; mais il n'est ni de la dignité ni de l'intérêt des rois d'alléguer la contrainte pour éluder leurs engagements : si ce dangereux système était admis, il produirait l'un de ces...
Página 105 - Toute l'Europe se ligue contre moi; eh bien ! je ferai face à toute l'Europe. Je ne crains point l'empereur, il n'a pas d'argent; ni le roi d'Angleterre, ma frontière de Picardie est bien fortifiée ; ni les Flamands, ce sont de mauvaises troupes. Pour l'Italie, c'est mon affaire, et je m'en charge moi-même.
Página 360 - Sire , il vous plaira me donner « congé de faire mon office. » Alors le Roi lui dit : « Baille« moi la patente du camp, et je te donnerai congé de dire « après tout ce que tu voudras de la part de ton maître. » Le héraut commence à dire :
Página 120 - Ah! s'é« cria douloureusement Bourbon, que veux-tu donc « que je devienne? ils m'ont tout pris, je n'ai plus rien, «je ne suis plus rien; ils veulent que j'expire dans « l'opprobre et dans la misère. » Alors il répandit un torrent de larmes dans le sein de son ami; ces larmes d'un héros désespéré devoient coûter bien du sang à la France.
Página 361 - ... je ne suis délibéré de te donner audience; car tu « pourrois dire chose dont tu serois désavoué, et aussi ce « n'est pas à toi à qui j'ai à parler ni à combattre , mais « seulement à l'élu en Empereur. » Ledit héraut a dit lors audit seigneur qu'il lui donnât donc congé et sauf-conduit, pour s'en retourner; ce que ledit seigneur lui a accordé; et a dit au héraut : « Prends acte. » Et, après, a demandé à .moi, Gilbert Bayart, seigneur de Neufville, baillif...

Información bibliográfica