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partie de son temps à l'étude des généalogies. C'est par ce genre de connaissance qu'il s'est fait connaitre: il a donné 4 vol. in-4o des Généalogies des maisons souveraines, qui n'ont pas été continuées; ses Tablettes généalogiques, 9 vol. in-24. Il devint aveugle en 1752, et mourut en 1755.

NANTILDE, reine de France, épousa le roi Dagobert Ier en 632, et gouverna le royaume avec beaucoup d'habileté et de sagesse pendant la minorité de Clovis II son fils. Elle mourut en 641.

NANTOUILLET (CHARLES DE MELUN, baron de), était un des amis les plus privés du roi Louis XI, qui l'avait quelquefois fait coucher avec lui. Il l'avait nommé son chambellan, grandmaitre de sa maison, gouverneur de Paris et de l'Ile-de-France, lieutenantgénéral partout le royaume; il ne lui manquait que le titre de connétable, dont il faisait les. fonctions. Sur un soupçon, le roi lui fit trancher la tête aux Andelys, le 20 août 1483. Le bourreau l'ayant manqué, Nantouillet se releva, et protesta de nouveau de son innocence. Il descendait d'un frère de Simon de Melun. Voy. MELUN.

NAOGEORGE où KIRCHMAIER (THOMAS), fameux théologien de la religion prétendue réformée, né à Straubingue dans la Bavière en 1511, se rendit fameux par des vers latins et satiriques contre plusieurs coutumes de l'église catholique. Il mourut en 1578. Le plus fameux de ses poëmes est celui qui a pour titre Regnum papisticum, 1553 et 1559, in-8°; Pamachius, tragœdia, 1538, in-8° ; Incendia,sive pyrgopolinices, tragoedia, 1538, in-8°; Agricultura sacra, 1551, in-8°; Hieremias, tragoedia, 1551, in-8°; Mercator, tragoedia, 1560, in-8°. Il y a deux éditions de la traduction française du Marchand converti, 1558, in-8°, et 1561, in-12; il y en a une troisième de 1591, in-12, où se trouve la comédie du Pape malade, de Bèze: tous ces ouvrages sont rares. On a encore de lui un Commentaire sur les épîtres de saint Jean et divers autres ouvrages.

NAPLES (le royaume de), fut envahi par les Goths dans le 5e siècle ; il passa ensuite aux Lombards, jusqu'à ce que Charlemagne, ayant mis fin à leur royaume, l'unit à son empire. Ses

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successeurs le partagèrent avec les empereurs de Constantinople, qui se l'approprièrent tout entier; mais les Sarrasins les en dépouillèrent dans les ge et_10° siècles. C'est sur eux que les fils de Tancrède en firent la conquête. Simon, mort en.

Roger.

Guillaume Ler.

Guillaume II.

Tancrède.

*Frédéric II. *Conrad IV. * Mainfroi. * Conradin. * Charles d'Anjou. Charles II.

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* Robert. * Jeanne Ier. Charles III. * Ladislas. Jeanne II.

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Alfonse II.

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Voy. Histoire de Naples, de Giannone; Histoire des rois des Deux-Siciles, de M. d'Egly.

NARBOROUGH (JEAN), fut chargé par le duc d'Yorck, depuis Jacques (1, d'aller vérifier les découvertes de la mer du Sud. Il partit de Deptfort le 26 septembre 1669, avec deux vaisseaux, mais il perdit de vue le second sur les côtes des Patagons. Après avoir passé les détroits, examiné les terres qu'il rencontra, il rentra dans la mer du Nord, et revint en Angleterre le 10 juin 1671. Son voyage est imprimé à Amsterdam, 1722, in-12.

NARCISSE, fils du fleuve Céphise et de Liriope fille de l'Océan, était un jeune homme d'une grande beauté, dont le devin Tirésias prédit qu'il vi

vrait autant de temps qu'il ne se regarderait pas. Il méprisa toutes les nymphies du pays, et fit mourir de langueur Echo, n'ayant pas voulu répondre à sa passion. Mais un jour qu'il revenait de la chasse, las et fatigué, il s'arrêta sur le bord d'une fontaine pour s'y désaltérer alors, ayant vu sa figure dans l'eau, il en fut tellement épris, et eut un si grand amour pour lui-même, qu'il en mourut de langueur. Les dieux, touchés de sa mort, le changèrent en une fleur de son nom, selon la fable.

NARCISSE (SAINT), célèbre évêque de Jérusalem, mort vers 212, à 116 ans, se trouva au concile de Palestine de 195, pour déterminer à quel jour on doit célébrer la Pâque.

NARES (JACQUES), docteur en musique, organiste et compositeur de la chapelle de Saint-James, est mort le 10 février 1783.

NARSES, roi de Perse, succéda à son père Varanne III en 295. Il eut d'abord quelqu'avantage contre les Romains; mais enfin Maximien Galère le défit et le prit prisonnier. Il obtint sa liberté quelque temps après, et mou

rut en 301.

NARSÈS, célèbre eunuque persan, et l'un des plus grands généraux de son siècle, qui commanda l'armeé romaine contre les Goths, et les défit en 552, en deux batailles, dans la dernière desquelles leur roi Totila fut tué. Narsès continua de remporter des victoires; mais on dit que l'impératrice Sophie, irritée contre lui, lui fit dire de quitter les armes, et de venir filer avec les femmes, lui reprochant ainsi qu'il était eunuque. On ajoute que ce grand homme répondit qu'il lui ourdirait une toile qu'elle ne déferait pas aisément, et que, pour se venger, il appela les Lombards en Italie. Le cardinal Baronius juge, non sans fondement, que ces derniers faits sont inventés à plaisir.

NASSARO (MATHIEU), habile graveur en pierres fincs, né à Vérone, passa en France sous François Ier, qui lui donna une pension, et le chargea de divers ouvrages. Pendant la prison de ce prince, Nassaro retourna à Vérone; mais François Ier, à son retour, lui envoya un exprès pour le faire revenir, le fit payer de ce qui lui était

dû de sa pension, et le nomma graveur général de ses monnaies; il se maria en France, et y fit des élèves. Indépendamment de la correction du dessin, il avait le talent heureux de disposer ses figures de façon que les différentes couleurs des pierres servaient à faire l'effet de la peinture.

NATALIS (JÉRÔME), jésuite slamand, mort en 1581, est connu par un ouvrage qui doit la plus grande partie de son mérite aux figures dont il est orné; il est intitulé Meditationes in evangelia totius anni, Antuerpiæ, 1595, in-fol.

NATALIS (MICHEL), liégeois, fils d'un graveur de la monnaie, a gravé une partie de la galerie Justinienne; il a aussi gravé d'après différens maîtres en France, pendant le 17e siècle; son burin froid n'est pas sans mérite. On distingue de lui une sainte Famille, d'après le Poussin, et une autre d'après Bourdon; la Madeleine chez le Pharisien, d'après Rubens; différens portraits.

NATALIS. Voy. HERVÉ.

NATHAN, prophète du Seigneur reprit David de son adultère, 1035 ans avant J.-C., et contribua beaucoup à faire nommer Salomon successeur de ce prince.

NATHAN, rabbin du 15e siècle, s'est rendu fameux par sa Concordance hébraïque, Venise, 1524, in-fol., à laquelle il travailla pendant dix ans: cette Concordance a été traduite en latin, et depuis perfectionnée par Buxtorf, Bâle, 1632, in-fol. Ce rabbin est appelé tantôt Isaac, et tantôt. Mardochée, selon la coutume des juifs de changer de nom dans les maladies extrêmes; s'ils viennent à guérir, ils retiennent le dernier comme un signe de pénitence et du changement de leurs.

mœurs.

NATHANAEL, docteur de la loi judaïque, natif de Cana en Galilée, ayant ouï dire à saint Philippe que Jésus de Nazareth était le Messie prédit par les prophètes, s'écria : « Peutil venir quelque chose de bon de Nazareth? » Philippe lui répondit : « Ve-: nez, et voyez »; et l'amena à J.-C. Jésus dit, en le voyant venir: « Voici un vrai Israélite, dans lequel il n'y a point d'artifice.» Nathanaël lui ayant demandé: «D'où me connaissez-vous?»>

Jésus lui répondit : « Je vous ai vu avant que Philippe vous eût appelé, lorsque vous étiez sous le figuier. » A ces paroles Nathanaël le reconnut pour le Messie, et devint son disciple. Quelques auteurs ont cru qu'il fut l'un des 12 apôtres, et qu'il est le même que saint Barthélemi; mais cette opinion n'est fondée sur rien de solide.

NATIVELLE (PIERRE), habile architecte de Paris, a donné un beau Traité d'architecture, Paris, 1729, 2 grand vol. in fol., fig.

NATTA (MARC-ANTOINE), célèbre jurisconsulte du 16e siècle, natif d'Asti en Italie, dont on a divers ouvrages, entre autres De Deo libri XV, Venise, 1559, in-fol.; Consiliorum tomi tres, Venise, 1587, in-fol.; De immortalitate animæ, libri quinue; De passio Domini, 1579, in-fol. ; De doctrina principum lib. IX, 1564, in-fol.; De pulchro, Venise, 1553, in-fol., etc. Il était magistrat à Gênes.

NATTIER (JEAN-MARC), né le 17 mars 1685, était fils d'un peintre et le devint lui-même. Il se fit connaitre dans sa jeunesse par les dessins de la galerie du Luxembourg, sur lesquels on la grava, et les gravures parurent en un vol. in-fol., 1710. Il fut obligé de sacrifier son goût pour peindre l'histoire, aux empressemens que la famille royale et tous les grands de la cour eurent de se faire peindre par lui. Il avait trouvé le secret de plaire par une touche légère, un coloris suave, et une manière d'embellir les objets. Il mourut en 1766, laissant trois filles mariées.

NAUCLERUS (JEAN), prévôt de l'église de Tubinge, et professeur dans l'université de cette ville, était d'une. noble famille de Souabe, etse nommait Vergean. Il changea ce nom, qui en allemand signifie nautonier, en celui de Nauclerc, qui signifie la même chose en grec. Il vivait encore en 1501. On a de lui une Chronique en latin, in-fol., plus exacte que celle des auteurs qui l'ont précédc. Elle va jusqu'en 1500, et est d'un grand secours pour l'Histoire du 15e siècle. Elle a été continuée jusqu'en 1514, par Nicolas Basélius, et jusqu'en 1564 par Surius.

NAUCRATE, poète grec, fut un de ceux qu'Artémise employa pour

travailler à l'Éloge de Mausole, vers 352 avant J.-C.

NAUDE (GABRIEL), habile critique et médecin du 17e siècle, natif de Paris, fut bibliothécaire des cardinaux Bagni et Antoine Barberin, à Rome puis du cardinal Mazarin, qui lui donna un canonicat de Verdun, et le prieuré de Lartige en Limousin. La reine Christine l'appela ensuite en Suède, et lui donna des marques publiques de son estime. A son retour, il mourut à Abbeville le 29 juillet 1653, à 53 ans. Ses principaux ouvrages sont Syntagma de studio liberali, 1632, in-40, où il donne de bons préceptes sur la manière d'étudier; Syntagma de studio militari, 1637, in-4o: c'est peu de chose; Apologie pour les grands hommes accusés de magie, Paris, 1625, in-12, réimprimée en Hollande en 1712: c'est le plus connu de tous ses ouvrages; Instruction touchant la chimérique compagnie des frères de la Rose-Croix, 1623, in-8°; Avis pour dresser une bibliothèque, 1644, in-8°; Addition à la vie de Louis XI, in-8°; Science des princes, ou Considerations politiques sur les coups d'état, 1639, in-40, réimprimé avec les notes de L. du May, en Allemagne, en un vol. in-8°, et à Paris en 2 vol. in-12, peu estimé; Bibliographia politica, 1642, in-4° ouvrage curieux, qui a été traduit en français; De antiquitate scholæ medica Pari siensis, 1628, in-8°; Questiones Intro-philologicæ ; Epistolæ ; Carmina ; Jugement sur tout ce qui a été imprimé contre le cardinal de Mazarin, appelé aussi le Mascurat de Naudé, 1650, in-4o de 717 pages, etc. Il y a dans tous les ouvrages de Naudé des choses curieuses et intéressantes. Voy. QUATREMAIRE.

NAUDÉ (PHILIPPE), né à Metz en 1654, de parens pauvres, se retira à Berlin après la révocation de l'édit de Nantes. Il y fit amitié avec Langerfeld, mathématicien de la cour, qui enseignait les pages, et lui succéda en 1696. Il fut reçu de la société des sciences de Berlin en 1701, et attaché en 1704 à l'académie des princes, comme professeur de mathématiques. Il mourut à Berlin en 1729. Il avait fait une étude particulière de la théologie, sur laquelle il a beaucoup plus écrit que sur

les mathématiques. On n'a de lui sur cette dernière science qu'une Géométrie, in-4o, en allemand, et quelques autres petites pièces dans les Miscellanea de la société de Berlin. Ses ouvrages de théologie sont Meditations saintes, in 12; Morale évangélique, 2 vol. in-8°; La souveraine perfection de Dieu dans ses divins attributs, et la parfaite intégrité de l'écriture prise au sens des anciens réformés, 2 vol. in-8°, contre Bayle; Examen de deux traités de M. de la Placette, 2 vol., in-12,etc.:on remarque dans tous ces ouvrages plus de zèle que de lumière et de politesse. Son fils aîné remplit sa place avec distinction, et mourut en 1745. Il était habile mathématicien, et membre des sociétés de Berlin et de Londres. On a de lui divers mémoires dans les Miscellanea berolinensia.

NAUPLIUS, fils de Neptune et d'Amymone, l'une des Danaïdes, fut roi de Seriphe et d'Eubée. Voyant que Palamède son fils avait été injustement condamné à mort par Ulysse, il se mit à courir toute la Grèce, menant avec lui des jeunes gens pour corrompre les femmes de ceux qui étaient allés au siége de Troie. Ensuite ayant vu, d'un lieu élevé, la flotte des Grecs bat tue de la tempête, il alluma un fanal au sommet d'un rocher nommé Capharée, pour les y attirer et les faire périr contre cet écueil. En effet les Grecs Ꭹ brisèrent leurs vaisseaux et y périrent, excepté Ulysse et Diomède, qui échappèrent de ce péril. Nauplius en fut si chagrin (car c'était surtout à ces deux qu'il en voulait) que de désespoir il se jeta dans la mer, vers 1180 avant J.-C.

NAUSEA (FRÉDÉRIC), célèbre et laborieux théologien et jurisconsulte du 16° siècle, après s'être distingué par ses prédications et par son zèle contre les hérétiques, fut nommé en 1541 évêque de Vienne en Autriche, par l'empereur Charles-Quint. Il remplit ses devoirs avec édification, et mourut à Trente, où il assistait au concile, le 6 février 1552. On a de lui un grand nombre d'ouvrages en latin: les principaux sont 10 quatre Discours sur la nesse contre les héretiques; 2° cinq livres sur les conciles; 30 un Catéchisme catholique; 40 la Doctrine catholique sur le symbole des apó

tres; 50 sept livres curieux des choses merveilleuses; 60 Questions et décisions sur les biens laissés par les ecclésiastiques après leur mort; 7o Abrégé de la vie du pape Pie II, et de celle de l empereur Frédéric III; 8o Consilia de puero litteris instituendo; 9° des homélies, des harangues, des pièces de poésie, des lettres; 100 De J.-C. et novissima mortuorum resurrectione, Vienne, 1551, in-40, etc.

NAUSICAA ou NAUSICAE, fille d'Alcinous, roi des Phéaciens, dans l'ile de Corcyre, accueillit Ulysse', qu'un naufrage avait jeté sur la côte de cette ile, lui fit donner des habits, et le servit auprès du roi son père. Cette princesse tient un rang distingué dans l'Odyssée d'Homère.

NAUZE (LOUIS-MOMBROUX DE LA), d'Agen, était de l'académie des inscriptions, et est mort le 2 mai 1773, il a traduit le Directeur des âmes religieuses de Blosius, 1726, in-18.

NAVÆUS (JOSEPH), fameux thẻologien, natif du diocèse de Liége, était docteur de Louvain, ami d'Opstract, de M. Arnauld et du père Quesnel. Il eut beaucoup de part aux réglemens de l'hôpital des Incurables de Liége, et à l'établissement de la maison des repenties. Il mourut à Liége en 1705, à 54 ans. On a de lui plusieurs ouvrages, dont le principal est intitulé Le fondement de la vie chrétienne, selon les principes que la foi nous en donne dans l'Ecriture sainte et la doctrine de l'Eglise. Il ne faut pas le confondre avec Mathias Navæus, aussi liégeois, et habile docteur de Douai au 17e siècle, dont on a 1o des Sermons sur les fêtes de quelques saints, sous le titre de Prælibatio theologica in festá sanctorum, in-40; 20 Annotationes in summa theologiæ et sacræ scripturæ præcipuas difficultates, in-4°.

NAVAGERO, Naugerius (ANDRÉ), noble vénitien, et l'un des hommes les plus illustres du 16e siècle, né à Venise, en 1483, se fit estimer par son éloquence et par son érudition, ct encore plus par les services qu'il rendit à sa patrie. Il fut envoyé en ambassade par les Vénitiens vers l'empereur Charles-Quint, et composa des Epigrammes, des Eglogues, des Odes et des Élégies latines, Venise, 1530, in-fol.,rare, qui sont écrites aveɛ beau

coup de goût et de délicatesse; des poésies italiennes estimées; des Leçons diverses sur Ovide; des Harangues, etc. Il avait aussi composé l'Histoire de Venise; mais il la jeta au feu un peu avant sa mort, ne la trouvant pas assez parfaite. L'édition la plus complète de ses œuvres est celle de Padoue, en 1718, in-4°. Il mourut à Blois, en venant en ambassade vers François Ier, le 8 mai 1529, à 46 ans.

NAVAGERO (BERNARD), évêque de Vérone et cardinal, qui assista au concile de Trente, et qui mourut en 1565, à 58 ans, était de la même famille que le précédent. C'était aussi un homme de mérite, dont on a des Harangues et la vie du pape Paul IV. André Gritti, doge de Venise, était si charmé de son éloquence qu'il lui dit un jour qu'il mourrait avec plaisir s'il était assuré qu'il voulût faire son oraison funèbre; et Bernard Navagero le lui promit.

NAVAILLES. Voy. MONTAULT. NAVARRE (MARTIN). Voy. AZPILCUETA (Pierre).

NAVARKE (LA) avait été soumise par Charlemagne ; mais elle se révolta contre Louis-le-Débonnaire, et secoua le joug en 845, sous Charles-le-Chauve. Les peuples nommèrent pour leur premier roi

Azuar, qui mourut en. 836

Sanche.

Garcias Ximénès.

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Jean d'Albret et Catherine
sa femme perdent la haute
Navarre en 1512 et 1516.
Henri.

* Jeanne d'Albret et * An-
toine de Bourbon.

* Henri IV, roi de France,
leur fils, unit à la France
la partie de la Navarre
qu'il possédait.

1486

1516

1572

Voy. comme à Espagne. NAVARRETTE (BALTHASAR), célèbre théologien espagnol de l'ordre de saint Dominique, sur la fin du 16e siècle, dont on a un ouvrage en 3 vol. in-fol., intitulé Controversio in D. Thomæ ejusque scholæ defensionem, 1634.

NAVARRETTE (FERDINAND), autre dominicain espagnol, qui, après avoir été missionnaire à la Chine, porta ses plaintes au pape contre les jésuites, dont les conversions tenaient plus de la finesse attribuée aux enfans de Loyola, que de la force de la grâce. Il devint 880 archevêque de Saint- Domingue en 906 1678, et mourut en 1689. On a de ce 926 dernier une Relation des affaires de 966 la Chine, qui est estimée, et dont il n'a paru que les deux premiers volumes : le premier imprimé à Madrid, 1676, in-fol., est rare et curieux; le second fut supprimé par l'inquisition, et on ne sait ce qu'est devenu le troisième.

994

999

1035

Garcias Ier.

Fortunio.

Sanche Ier.

Garcias II.

Sanche II.

Garcias III.

Sanche III, le Grand.

Garcias IV.

1054

Sanche IV.

Sanche V.

1094

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1076

1104
1134
1150

1194
1234

1253

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Philippe, roi de France,

* Louis Hutin.

* Philippe-le-Long.

1285
1305

1316

1321

NAVEAU (JEAN-BAPTISTE), né à Puiseaux en 1716, fut fermier des devoirs de Bretagne, directeur de la correspondance, et est mort le 2 février 1762. Il est auteur d'un ouvrage estimable intitulé Le financier citoyen, 1757, 2 vol. in-12.

NAVIER (PIERRE-TOUSSAINT), né à Saint-Dizier, exerça la médecine à Châlons, où il est mort en 1779. II était chargé de veiller à la guérison des maladies épidémiques de sa province, sur lesquelles il a donné des

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