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Can a cabo som du stora de retor Itt a mis ei hi fait procure. A tim as bei dir, el fear. Ju Cetits, a mɔaat is juin 19 + vet al qui composi letuul in terraza. lu-12, þeɛjact quit start aural du roi, ci pris un var und an Pert PCY irere da pr dent, et troisieme is de Croods Pay, naquit a Fails en 1982. A avour accompagne en foliandeli. i. mery de Boissise, que Sa Majestey e voyalt, i travalia, a son retour, an recherche des droits du roi, (täies ventaire du tresor des chartes. Les; ces rares et importantes qu'il vit etc examina lui donnerent une si graz connaissance de tout ce qui concetas notre histoire, que peu de personnes y ontlait d'aussi curie ises decouvertes. Il fut employé avec MM. Lebrei et Delorme, pourjustifier les droits du roi sur les trois évécues de Metz. Toul ct Verdun, et fournit quantité de titres et de mémoires pour la vérification de ces droits. Son humeur obligeante linteressait pour tous les nommes de jettres qui travailiaient, et le portait a teur communiquer ce qu'il avait de plus curieux dans un vaste recueil de memoires et de recherches qu'il avalt amassés pendant cinquante ans. Il mou

vinde 27 sptar 1045, hp at *, Lant plusieurs erfavs. Omade i un livre intitulé Sortera belli espacio, 1633, in 4o,cù il consci dux Eqpsgnols de faire la paix, Historie insabrica, Lipsia, 1676, in-fol disez estmée. Orchestra Burgun lica, in-fol; Theatrum heroicum imperatorum in fol., et un grand nombre de traité d'histoire, de rhétorique, de philonggie, de philosophie et de mathmati ques; entre autres Comus, soude luxu, qui a été traduit en français par Nicolas Pelloquin, sous le titre de Comus, ou Le Banquet dissolu des Cimmeriens, Paris, 1613, in-12. On remarque dans tons beaucoup d'érudition, de science et de modestie.

PUY (CLAUDE DU), conseiller au parInt de Paris, était file de Clément Ju Puy, côebre avocat au même parlement, et de Philippe Poncet. If fut arde comme l'un des plus judicieux ..sirats et des plus habiles critiques son temps. On l'employa cn des tres-importantes, dans les

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SD), fils aîné de ay, suivit à Rome le carat de pulse, en qualité de son et y empecha que la nere partie de l'histoire de M. de

rut à Paris, étant garde de la bibio-
thèque du roi, le 14 decembre 1651
à Gy ans. On a de lui un très-grand
nombre d'excellens ouvrages. Les prie-
cipaux sont 1° Traite touchant les
droits du roi sur plusieurs etats et sei-
gneuries, 1555, in-fol. ; 2° Preuves
des libertés de l'église gallicanc,
1757, 4 vol. in-fol.; Commentaire sur

le traite des libertés de l'église gati-
cane, de Pithou, 1715, 2 vol. in-4°,
par Tabbé Lengiet; 3) Histoire veri-
table de la condamnation de l'ordre
des Templiers: avec d'autres traites
concernantThistoire de France, Paris,
14, 14 par M. Godefroy ; Bruxe)-
les. 1751, in-4°
trés-esta. 4 Eistoire generale du
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Ouvrage curieux et

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le-Bel, in-fol.; 6° Histoire des favoris, in-4° eten 3 vol. in 12; 70 Traités concernant l'histoire de France, Paris, 1652, in-4°; 8° Traité des régences et majorités des rois de France, in-4°, ou 2 vol. in-8°; 9o Instructions et missives au concile de Trente, 1654, in-40; 100 Mémoires de la vie de J. A. de Thou, en latin, avec son histoire, et traduit en français par M. Diss, Amsterdam, 1711, in-40, ou 1713, in-12, etc.; 11° Apologie de l'histoire de M. le président de Thou, dans le Recueil des pièces historiques, Delft, 1717, in-12, etc. On remarque dans tous ces ouvrages de M. du Puy une vaste et profonde érudition. Nicolas Rigault son ami et Jacques du Puy son frère ont écrit sa vie.

PUY (JACQUES DU), frère du précédent, et cinquième fils de Claude du Puy, travaillait avec son frère, et l'aidait dans tous ses ouvrages. Il devint prieur de Saint-Sauveur, et garde de la bibliothèque du roi. Il continua d'entretenir les savantes conférences qui se faisaient tous les jours à cette bibliothèque. C'est lui qui publia le plus grand nombre des ouvrages de son frère. Il mourut le 17 novembre 1656.

PUY (CLAUDE THOMAS DU), fils d'un négociant de Paris où il était né, fut maitre des requêtes, intendant du Canada, et avocat-général au grand conseil pendant douze ans. Il avait du talent pour la mécanique, et a fait le premier des sphères mouvantes, sui.vant le système de Copernic. Il mourut en 1738, à 58 ans.

PUYCIBOT (GASBERG DE), poète provençal du treizième siècle, se fit beaucoup de réputation par ses poésies et par son traité intitulé Las Bauzias d'amours. L'infidélité de sa femme, qui était de la maison des Bartas, et qu'il aimait éperdument, le dégoûta du monde, et l'engagea à se faire moine au monastère de Pignans.

PUYGUILLON. Voyez PINGOLAN. PUY-HERBAULT (GABRIEL), Savant religieux de l'ordre de Fontrevrault, et docteur de Sorbonne, était natif de Touraine. Il fut l'un des plus célèbres prédicateurs et des plus habiles controversistes de son temps. Il mourut en 1566, au monastère de Notre-Dame de Colinance en Picardie. L'un de ses

plus célèbres ouvrages est son Théotime, ou ses trois livres de la condamnation des mauvais livres, en latin, Paris, 1549, in-8°.

PUYLAURENS (ANTOINE DE L'AGE DE), attaché à Monsieur qu'il trahissait, reçut de la cour des gratifications, et la trahit ensuite. Il fut même condamné à mort en 1633, comme complice de l'évasion du duc d'Orléans en Lorraine. Il fit cependant sa paix en faisant celle de son maître. Il épousa mademoiselle de Pontchâteau, cousine germaine du cardinal de Richelieu, et fut fait duc et pair en 1634; mais il ne jouit pas long-temps de la splendeur de sa fortune. Le roi le fit arrêter le 14 février 1635, et conduire à Vincennes, où il mourut le 1er juillet suivant, sans enfans. Sa veuve mourut en 1674, s'étant remariée au comte d'Harcourt, de la maison de Lorraine.

'PUY-SÉGUR (JACQUES DE CHASTENET, marquis de), maréchal de France, chevalier des ordres du roi et gouver neur de Bergues, était fils de Jacques de Chastenet, seigneur de Puy-Ségur, licutenant-général des armées du roi, d'une noble et ancienne famille origi→ naire du comté d'Armagnac. Il fut du conseil de guerre établi en en 1715,après la mort de Louis XIV, et devint maréchal de France le 14 juin 1734. II mourut à Paris le 15 août 1743, à 88 ans. On a de lui un excellent livre sur l'Art militaire, 1748, in-fol., et 2 vol. in-4°. Il était neveu de Jacques de Chastenet, seigneur de Puy-Ségur, colonel du régiment de Piémont et lieutenant-général des armées du roi, sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV. Il se trouva en un très-grand nombre de siéges et de combats, où il se distingua et où il ne reçut cependant aucune blessure. On remarque aussi que pendant plus de 40 ans qu'il servit dans les armées sans discontinuation, il n'y fut jamais malade, et qu'il ne fit pas une brillante fortune, parce qu'il était plus attaché au roi qu'à ses ministres. Il nous reste de lui des Mémoires curieux et fort bien écrits, qui contiennent ce qui s'est passé depuis 1617 jusqu'en 1658. Ils ont été imprimés en 1690, en 2 vol. in-12, par les soins de M. Duchesne, historiographe de France.

PUZOZ (NICOLAS), fameux accoucheur de Paris, y est mort en 1753.

val tomba dedans, et se cassa la cuisse à la seconde; enfin un autre cheval franchit le fossé ; et quand les conjurés furent hors de la ville, la plus grande partie alla l'annoncer à Pulawski: sept seulement restèrent sous les ordres de Kosmski. Ils errèrent autour de la ville, dans une nuit obscure, sans savoir où ils allaient; ils rencontrèrent deux patrouilles russes, auxquelles ils répondirent en russe, et le roi se tut, de peur que, si les conjurés se voyaient obligés de céder, ils ne le tuassent. Cependant des gardes et des gentilshommes étaient montés à cheval pour aller secourir le roi; et tout en cherchant à le délivrer, ils craignaient de le faire massacrer. Ils arrivèrent à l'endroit où le roi avait passé le fossé; ils y trouvèrent sa pelisse ensanglantée, percée de balles et de coups de sabre; ils se persuadèrent que le roi n'existait plus. Les patrouilles russes que les conjurés avaient rencontrées avaient intimidé l'escorte ; ils disparurent, et Kosmski resta seul. Cet homme était combattu par deux sentimens opposés, que l'honneur lui inspirait. Il croyait se déshonorer en tuant le roi, qui était sans défense, et il trouvait un déshonneur égal à manquer à sa parole. Le roi, qui voyait son incertitude, lui demandait inutilement de le laisser entrer dans le couvent de Biélami, auprès duquel ils passaient, pendant qu'il pourvoirait à sa súreté; mais il ne put lui refuser un moment de repos, car le roi était excédé de fatigue; ils s'assirent l'un et l'autre à terre. Le roi fit de nouveaux efforts pour l'engager à le sauver; 'il lui promit le pardon de son crime, ou lui offrit encore, s'il en doutait, de prendre la fuite, en l'assurant qu'il indiquerait à ceux qui le chercheraient une autre route que celle qu'il aurait prise. Kosmski ne put y tenir; il se jeta aux pieds du roi, lui demanda pardon de son crime, en se remettant à sa générosité, et jurant de le défendre jusqu'à la mort. Ils allèrent à un moulin, où ils furent pris pour des voleurs; on leur en ouvrit cependant la porte au bout d'une demi-heure. Le roi écrivit au général Coccéii, colonel de ses gardes à pied, de venir le chercher; cet officier partit aussitôt ; il trouva à la porte du moulin Kosmski,

le sabre à la main, qui le laissa entrer quand il l'eut reconnu. Le roi, couché par terre, car les lits ne sont pas communs en Pologne, s'était endormi; il retourna à Varsovie dans le carrosse qu'on lui avait amené à cinq heures du matin. Les rues étaient illuminées ; on n'entendait autre chose que : Le roi est vivant; chacun courut au château, s'empresser de lui baiser la main ou son habit. Quelque besoin que le roi eût de repos et d'être pansé, il eut la complaisance de ne pas se refuser à cet empressement, et à raconter toutes les circonstances de son enlèvement, et ce qu'il avait eu à souffrir dans cette nuit horrible. Quand il fut seul, le chirurgien pensa ses plaies, qui ne furent pas trouvées dangereuses, et il ne s'en ressentit pas long-temps. Lukawski et Strawenski furent arrêtés et décapités; les autres conjurés furent condamnés aux travaux de la forteresse de Kaminiec. Kosmski fut renfermé, pour lui faire déclarer ce qu'il savait à la charge des conjurés. Il fut ensuite remis en liberté, et il s'est retiré à Sinigaglia, où il vécut d'une pension que lui fit le roi. Lukawski et Strawenski moururent avec courage, et traitèrent Kosmski de traître. Quelle idée ces gens-là, qui avaient abandonné le prisonnier, avaient-ils donc de l'inobservation de leur parole? Pulawski, le chef du complot, passa en Amérique à la fin des troubles de Pologne ; il y entra au service des EtatsUnis, et fut tué au siége de Savanah en 1779. Le roi fit élever un monument en l'honneur de Georges-Henri Butzau, cet heyduque qui s'était fait tuer en le défendant, et il pourvut généreusement aux besoins de sa famille.

PULCHERIE (SAINTE), impératrice illustre par sa vertu et par son mérite, était fille de l'empereur Arcadius, et -sœur de Théodose-le-Jeune. Elle fut créée Auguste en 414, et partagea avec son frère la puissance impériale. Après la mort de Théodose, arrivée en 450, sainte Pulchérie fit élire Marcien, et l'épousa, à condition de vivre avec lui en continence. C'est par ses soins que fut assemblé en 451 le concile général de Chalcédoine, où les pères lui donnèrent de très-magnifiques éloges qu'elle méritait par sa piété, par șa capacité dans le gouvernement de l'E

tat, et par la protection qu'elle accordait au mérite, à la vertu, aux arts et aux sciences. Voy. LEONCE. Elle mourut en 453, à 56 ans.

PULCI (LUIGI LE), célèbre poète italien, natif de Florence, mort vers 1487, est auteur d'un long poëme intitulé Morgante maggiore, où il allie le comique au sérieux. Les éditions les plus estimées de ce poëme du Morgante sont celles de Venise, 1494 1545, 1574, in-4°; Paris, 1768, 3 vol in-12. Ce poëme, et ses stances à la villageoise in Lode della beca, ont fait sa réputation; Opere poetiche, Firenze, 1582, in-40. C'est un des poètes italiens des plus estimés entre ceux qui ont paru avant l'Arioste. Quelques-uns le confondent avec Luc Pulci, dont nous avons deux poëmes assez rares: Il Driaden, Florentia, 1479, în-4°; Il Ciriffo, Vinegia, 1518, ou Firenze, 1572, in-40; Pistoie, 1510, in-4°.

PULLUS (ROBERT), célèbre théologien du douzième siècle, était Anglais. Il fit ses études à Paris avec distinction, et repassa en Angleterre vers 1130. Il rétablit, trois ans après, l'académie d'Oxford, et fut pourvu de l'archidiacone de Rochester. Quelque temps après, le pape Innocent II l'appela à Rome, où il fut fait car linal et chancelier de l'église romaine par le pape Célestin II en 1144. Il mourut vers 1150. Don Mathoud, bénédictin, publia, en 1655, son livre des sentences, in-fol.

PULSANO. Voyez JEAN DEMATERA. PULTENEY (GUILLAUME), né en 1682, descendait d'une des plus anciennes familles d'Angleterre. C'est un personnage intéressant pour les Anglais, à cause de son opposition perpétuelle au ministère de Valpole. Il entra dans le conseil privé en 1741, fut créé comte de Bath, et mourut le 8 juin 1764.

PURBACH, PEURBACH ou BURBACH, Purbachius (GEORGES), célèbre mathématicien, né au village de Purbach entre la Bavière et l'Autriche, le 13 mai 1423, se rendit très-habile dans les mathématiques, et enseigna la philosophie et la théologie à Vienne, où le cardinal Bessarion conçut tant d'estime pour lui, qu'il l'emmena en Italie pour lui faire apprendre la langue grecque. Purbach, de retour à

Vienne, y mourut subitement le 8 avril 1461, à 38 ans. Il avait travaillé sur l'Almageste de Ptolémée, et composé quelques ouvrages, dont Regiomatan a fait imprimer une partic.

PURCEL (HENRI), musicien anglais, né en 1658, passe pour le fondateur de la musique anglaise; car les Anglais prétendent aussi à une musique nationale elle est entée sur l'ancienne mélodie des Celtes et sur les vaudevillés écossais, accommodés au goût italien. Il est auteur de la musique de l'opéra d'Arthur, de Dryden, de celle de Diocletien. Depuis Purcel la musique anglaise a souffert bien des changemens, comme elle en éprouve aillcurs; car le beau, trop souvent répété, ennuie; il faut des idées de fantaisie pour ranimer l'attention. Purcel est mort le 21 novembre 1695.

PURCHAS (SAMUEL), théologien anglais et grand compilateur de voya ges, était né à Thaxstead en Essex en 1577. Sa Collection de voyages, dont le premier volume párut en 1613, et le second en 1625, in-fol., l'endetta ; il mourut en prison en 1628.

PURE (MICHEL, abbé de), laborieux écrivain français, mort en 1680, est auteur de quelques pièces de théâtre qui ne sont pas estimées. Il a aussi traduit en français les Institutions de Quintilien, 1663, in-4°; l'Histoire des Indes orientales de Maffée, 1665, in-4°; et l'Histoire africaine de J. B. Birago, 1666, in-12.'

PUTEANUS. Voyez les articles Puy. PUTSCHIUS (ELIE), jeune homme très-habile, naquit à Anvers le 6 novembre 1580, d'une famille originaire d'Augsbourg. Il n'avait que 21ans lorsqu'il mit au jour Salluste; 'avec des fragmens et de bonnes notes. Il donna ensuite un recueil de 33 anciens grammairiens, avec des notes, Hanoviæ, 1605, in-4°, et il préparait d'autres ouvrages, lorsqu'il mourut à Stade le 9 mars 1606, à 26 ans.

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firmées en 1123 et 1130. Il mourut en 1160, à 80 ans, révéré de ses frères comme bienheureux.

PUY (HENRI DU), Ericius Putaneus, né à Venlo dans la Gueldre le 4 novembre 1574, fut professeur d'éloquence à Milan, et historiographe du roi d'Espagne. L'archiduc Albert lui donna ea 1606 la chaire de Juste Lipse à Louvain. Il devint gouverneur de la citadelle de cette ville, et conseiller d'état. Il mourut au château de Louvain le 27 septembre 1646, à 72 ans, laissant plusieurs enfans. On a de lui un livre intitulé Statera belli et pacis, 1633, in-4o, où il conseille aux Espagnols de faire la paix ; Historia insubrica, Lipsia, 1676, in-fol., assez estimée. Orchestra Burgundica, in-fol.; Theatrum heroicum imperatorum in-fol., et un grand nombre de traités d'histoire, de rhétorique, de philologie, de philosophie et de mathémati ques; entre autres Comus, seu de luxu, qui a été traduit en français par Nicolas Pelloquin, sous le titre de Comus, ou le Banquet dissolu des Cimmeriens, Paris, 1613, in-12. On remarque dans tous beaucoup d'érudition, de science et de modestie.

PUY (CLAUDE DU), conseiller au parlement de Paris, était fils de Clément du Puy, célèbre avocat au même parlement, et de Philippe Poncet. Il fut regardé comme l'un des plus judicieux magistrats et des plus habiles critiques de son temps. On l'employa en des affaires très-importantes, dans les quelles il fit paraître sa capacité et son intégrité. Il mourut à Paris le 1er décembre 1594, à 49 ans. Tous les savans firent de lui les plus magnifiques éloges. Il laissa de Claude Sanguin son épouse, fille de Jacques Sanguin, seigneur de Livry, 1o Christophe, Pierre et Jacques du Puy, dont il sera parlé dans les articles suivans: 2o Augustin du Puy, chanoine et prévôt d'Imprenay, dans l'église de Chartres; Clément du Puy, commissaire de l'artillerie, tué à la bataille d'Avein en 1636; et Nicolas du Puy, chevalier de Malte, mort en 1625.

PUY (CHRISTOPHE DU), fils aîné de Claude du Puy, suivit á Rome le cardinal de Joyeuse, en qualité de son protonotaire, et y empêcha que la première partie de l'histoire de M. de

Thou ne fût mise à l'index. De retour ca France, il se fit chartreux à BourgFontaine. Quelques années après, le cardinal Barberin l'engagea de retourner à Rome, où il fut fait procureurgénéral de son ordre, et prieur de la Chartreuse de Rome. 11 mourut le 28 juin 1654 C'est lui qui composa le recueil intitulé Perroniana, 1669, in-12, pendant qu'il était aumônier du roi, et près du cardinal du Perron.

PUY (PIERRE DU), frère du précédent, et troisième fils de Claude du Puy, naquit à Paris en 1582. Après avoir accompagné en Hollande M. Thumery de Boissise, que Sa Majesté y envoyait, il travailla, à son retour, à la recherche des droits du roi, et à l'inventaire du trésor des chartes. Les piè ces rares et importantes qu'il vit et qu'il examina lui donnèrent une si grande connaissance de tout ce qui concerne notre histoire, que peu de personnes y ont fait d'aussi curieuses découvertes. Il fut employé avec MM. Lebret et Delorme, pour justifier les droits du roi sur les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun, et fournit quantité de titres et de mémoires pour la vérification de ces droits. Son humeur obligeante l'intéressait pour tous les hommes de lettres qui travaillaient, et le portait à leur communiquer ce qu'il avait de plus curieux dans un vaste recueil de mémoires et de recherches qu'il avait amassés pendant cinquante ans. Il mourut à Paris, étant garde de la bibliothèque du roi, le 14 décembre 1651, à 69 ans. On a de lui un très-grand nombre d'excellens ouvrages. Les principaux sont 1° Traité touchant les droits du roi sur plusieurs états et seigneuries, 1655, in-fol.; 2o Preuves des libertés de l'église gallicane, 1731, 4 vol. in-fol.; Commentaire sur le traité des libertés de l'église gallicane, de Pithou, 1715, 2 vol. in-4o, par l'abbé Lenglet; 30 Histoire véritable de la condamnation de l'ordre

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