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nomma la Terre du Saint-Esprit ou Terre australe. Il présenta un mémoire au roi d'Espagne sur sa découverte, pour y établir une colonie; il n'essuya pas un refus absolu mais l'affaire fut traînée en longueur jusqu'à la mort de Quiros, et puis on n'en parla plus. On trouve ces mémoires dans le Recueil des petits voyages, de Théodore de Bry, et dans Purchas.

QUISTORP (JEAN), savant théologien luthérien, né à Rostock l'an 1584, fut professeur de théologie en cette ville, puis surintendant des églises. Le savant Grotius étant tombé malade à Rostock, Quistorp l'assista à la mort et lui rendit tous les services d'un ami tendre et sincère. Nous avons

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dans la Bibliothèque choisie de Calomiès la lettre latine qu'il écrivit à cette occasion le 28 septembre 1645, à Culovius, auquel il rend compte de la mort de Grotius. Il mourut lui-même le 2 mai 1648. Ses principaux ouvrages sont 1° Articuli formulæ concordiæ illustrati; 2° Manuductio ad studium theologicum; 3° des notes latines sur tous les livres de la Bible; 4° des commentaires latins sur les épîtres de saint Paul, des Sermons et des Dissertations. Jean Quistorp son fils, né en 1624, et mort en 1669, pasteur et professeur à Rostock, s'est aussi fait connaître par divers ouvrages de théologie, où il n'y pas assez de modération.

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RABACHE (ETIENNE), docteur de

Sorbonne, de l'ordre des augustins, naquit à Vauves, dans le diocèse de Chartres, en 1556. Il fit à Bourges la réforme des religieux de son ordre, et l'établissement de la congrégation de Saint-Guillaume, le 30 août 1594. Il mourut à Angers le 5 septembre 1616, à 60 ans.

RABAN MAUR (MAGNENTIUS), célèbre archevêque de Mayence, et l'un des plus savans théologiens du 9e siècle, naquit à Mayence, ou plutôt à Fulde, en 788, de la meilleure noblesse du pays. Ses parens l'offrirent, à l'âge de dix ans, au monastère de Fulde. Il y fut instruit dans la vertu et dans les lettres, et fut ensuite envoyé à Tours pour y étudier sous le fameux Alcuin. Il y fit tant de progrès, qu'il s'acquit beaucoup de réputation par ses ouvrages dès l'âge de 30 ans. De retour à Fulde, il en fut élu abbé, et réconcilia Louis-le-Débonnaire avec ses enfans. Raban écrivit une lettre pour consoler ce prince que l'on avait déposé injustement, et publia un traité sur le respect que doivent avoir les enfans envers leurs pères et les sujets envers leurs princes: il est dans Marca, de Concordiá, de Baluse. Il succéda à Otgar, archevêque de Mayence, en 847, fit paraître beaucoup de zèle et de charité dans le gouvernement de son église, condamna Gotescalc, et mourut dans sa terre de Winsel en 856, à 68 ans, après avoir légué ses livres aux abbayes de Fulde et de Saint-Alban. On a de lui un grand nombre d'ouvrages imprimés à Cologne en 1627, 6 tom. en 3 vol. infol. Les principaux sont 19 des Commentaires sur l'Ecriture sainte, qui ne sont presque, pour la plupart, que de simples extraits des pères, selon la coutume des commentateurs de son temps; 2o un écrit en vers en l'honneur de la sainte croix; 3° un Traité de l'insti

R.

tution des clercs; 4 un Traité du
calendrier ecclésiastique, où il ensei-
gne la manière de discerner les années
bissextiles et de marquer les indic-
tions; 5o un livre sur la vue de Dieu,
la pureté du cœur et la manière de
faire pénitence; 60 un grand ouvrage
intitulé De Universo, sive etymologia.
rum opus; 7° des Homélies, un mar-
tyrologe, etc. Le Traité des vices et
des vertus, qu'on lui attribue, est
d'Halitgarius, évêque d'Orléans. On
trouve son Traité contre les Juifs dans
le Thesaurus de Martenne, et quel-
ques autres petits traités dans les Mis-
cellanea de Baluse et dans les œu-
vres du père Sirmond.

RABARDEAU (MICHEL ), jésuite qui
a écrit Optatus Gallus benigná manu
sectus, Paris, 1641, in-4°. Il mourut
en 1649, à 77 ans.

RABEL (JEAN), peintre français, né à Fleury dans le 16 siècle, a réussi dans le portrait. Daniel Rabel peignait des fleurs.

RABEL (DANIEL), peintre et graveur, avait donné une collection de fleurs et d'insectes, gravée sous le titre De Theatrum Flora, Paris, 1622, in-fol. Il a peint les mêmes fleurs et les mêmes insectes sur vélin, en miniatures, sur cent planches, en 1624, que M. le duc de la Valière avait dans sa bibliothèque, en un vol. in-fol., relié en maroquin, qui a été vendu 7400 liv.

RABELAIS FRANÇOIS), était de Chinon. Il prit l'habit de cordelier dans le monastère de Fontenay-leComte, en Bas-Poitou. Une aventure scandaleuse l'ayant fait renfermer dans la prison monastique,il trouva le moyen de s'échapper. Son esprit enjoué et facétieux lui procura de puissans protecteurs, qui lui obtinrent du pape Clément VII la permission de passer dans l'ordre de Saint-Benoît, au monastère de Maillezais, Rabelais quitta dans la suite tout-à-fait l'habit reli

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gieux, et alla étudier la médecine à Montpellier, où il publia en latin les aphorismes d'Hippocrate, et où il prit le degré de docteur. On dit que le chancelier du Prat ayant fait abolir par arrêt du parlement les priviléges de la faculté de médecine de Montpellier, Rabelais eut l'adresse de le faire révoquer, en changeant d'idiome à chaque personne à qui il s'adressait. Ceux qui sont reçus docteurs dans cette université portent la robe de Rabelais, qui y est en grande vénération. Sa capacité le fit ensuite connaître à Paris, et le cardinal Jean du Bellay, qui en était évêque, le choisit pour son médecin ordinaire. Ce prélat le mena en cette qualité à Rome, et lui obtint une bulle d'absolution de la faute qu'il avait faite en quittant l'habit religieux. Il l'employa à son retour en quelques négociations, et lui donna une prébende à Saint-Maur-des-Fossés avec la cure de Meudon, en 1545. Ce fut vers ce temps-là que Rabelais composa son Pantagruel. Il mourut à Paris en 1553, à 70 ans, et fut enterré dans le cimetière de Saint-Paul. Il y a eu un très-grand nombre d'éditions de ses œuvres. La plus complète est celle d'Amsterdam, 1711, en 5 vol. in-8°, avec les notes de M. le Duchat, Amsterdam, 1741, 3 vol. in-4o, figures de Picart. Les Elzévirs ont donné une édition du texte, 1663, 2 vol. in-12. On y voit que Rabelais savait bien le français, l'italien, l'espagnol, l'allemand, le latin, le gree, l'hébreu, et même l'arabe; qu'outre cela il était grammairien, poète, philosophe, médecin, jurisconsulte, astronome, et même théologien. Ses écrits sont remplis de traits vifs, de railleries et de plaisanteries fines, et de satires si ingénieuses, que les savans l'ont comparé à Lucien. Mais il y tient des propos si licencieux sur les choses sacrées et sur les religieux, qu'il est fort décrié pour les mœurs, et qu'il a été accusé d'impiété et d'irréligion. L'abbé Pérau en a donné en 1752, en 3 vol. in-12, une édition dont il a retranché les obscénités. On a encore de Rabelais des lettres, in-8°, qui sont estimées, et sur lesquelles M. de SainteMarthe a fait de bonnes notes, et quelques ouvrages de médecine. On a gravé 120 estampes en bois, sous le

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titre de Songes drolatiques de Pantagruel, 1565, in-8°, rare.

RABIRIUS (CAIUS), poète latin, contemporain de Virgile, écrivit un poëme de la guerre entre Auguste et Marc-Antoine. On en trouve des fragmens dans Corpus poetarum de Mait

taire.

RABIRIUS, célèbre architecte, vivait du temps de l'empereur Domitien, qui l'employa à construire son palais et d'autres excellens monumens d'ar chitecture, dont on voit encore les

restes.

RABUSSON (D. PAUL), né en 1634, à Gannat dans le Bourbonnais, entra dans l'ordre de Clugny en 1655. Il fut chargé, avec D. Cl. de Vert, de rédiger le bréviaire de Clugny, dans lequel il inséra les belles hymnes de Santeuil, dont le Tourneux et lui fournissaient les pensées à ce poëte. Il fut élu supérieur-général de la réforme en 1693, et mourut en 1717, à 83 ans.

RABUTIN (ROGER, Comte de Bussy), maitre-de-camp de la cavalerie légère de France, lieutenant-général des armées du roi, conseiller d'état, lieutenant de roi en Nivernais, et l'un des plus beaux esprits de la cour de Louis XIV, naquit à Epiry en Nivernais, le 3 avril 1618, d'une des plus nobles et des plus anciennes maisons du duché de Bourgogne. Il servit dans le régiment de son père dès l'âge de douze ans, et se signala tellement par sa valeur et par sa prudence en plusieurs siéges et combats, qu'il serait parvenu à la dignité de maréchal de France, s'il eût réprimé le penchant qui le portait à critiquer et à plaisanter. Etant devenu veuf en 1648, il conçut une violente passion pour madame de Miramion, et il l'enleva; mais ce fut inutilement: elle ne voulut point répondre à sa passion. En 1665 il fut reçu de l'académie française. La même année il courut sous son nom une histoire manuscrite et calomnieuse que l'on nomme l'Histoire amoureuse des Gaules, contenant l'histoire des amours de deux dames (d'Olonne et de Châtillon) qui avaient un grand crédit à la cour. Elle a été jointe à d'autres historiettes du temps et imprimée en Hollande, 2 vol. in-12, et Paris, sous le titre de Hollande, 5 vol. in-12. Le roi, à qui on avait porté cette histoire

manuscrite, en fut irrité; et pour satisfaire les personnes offensées, il fit conduire M. de Rabutin à la Bastille le 17 avril 1665. Ce seigneur écrivit de la Bastille plusieurs lettres par lesquelles il avoue qu'il avait composé cette histoire, et qu'il en avait confié l'original à la marquise de la Baume, qui avait abusé de sa confiance en en tirant une copie; mais que l'on avait changé et gâté les portraits pour lui faire des ennemis. Etant tombé malade à la Bastille, au mois de décembre de la même année, on le mit en liberté, et on lui permit de demeurer un mois à Paris. Il se retira ensuite dans ses terres, où il fut exilé jusqu'en 1681, que le roi lui permit de revenir à Paris. Il le rappela même à la cour en 1682, et lui permit, sur les pressantes sollicitations du duc de Saint-Agnan, de se trouver à son lever; mais ayant vu, au bout de huit jours, que le roi évitait de le regarder, cela continuant durant deux mois, il se retira de nouveau dans ses terres. Il fit un voyage à la cour en 1687, pour les intérêts de ses enfans, et retourna chez lui l'année suivante. Il ne cessa d'offrir ses services à sa majesté, en obtint plusieurs grâces pour sa famille, et mourut à Autun le 9 avril 1693, à 75 ans. On a de lui 10 des mémoires, en 2 vol. in-4°, ou in-12, touchant ce qui lui est arrivé à la cour et à la guerre, et ce qui s'est passé depuis sa disgrâce; 2° sept volumes de let tres; 3° une petite Instruction pour se conduire dans le monde, qu'il donna à ses fils en les envoyant, l'un à l'académie, et l'autre au collége. Cette instruction est pieuse et fort sage. Avant que M. de Rabutin fût renfermé à la Bastille, on dit qu'il avait un petit livre proprement relié en manière d'heures, dans lequel, au lieu des images que l'on met dans les livres de prières, il avait inséré les portraits en miniature de quelques seigneurs de la cour, dont les femmes étaient soupçonnées de galanterie ; et qu'au bas de chaque portrait il avait mis un petit discours en forme d'oraison, accommodé au sujet. Par cet abus sacrilége (dont il se repentit dans la suite), il se servait à l'église de ce livre, comme d'un livre de prières, et il l'appelait ses Heures galantes. C'est à ce livre que Boileau fait

allusion dans les vers suivans de sa huitième satire<

J'irais, par ma constance, aux affronts endurci, Me mettre au rang des saints qu'a célébrés Bussi?

RABUTIN (FRANÇOIS BUSSY De), gentilhomme de la compagnie du duc de Nevers, est célèbre par ses mémoires militaires, qu'il fit imprimer à Paris en 1574, in-8°. Il vivait sous les règnes de Henri II et de Charles IX.

RACAN (HONORAT DE BEUIL, marquis de), très-célèbre poète français, naquit à la Roche-Racan en Touraine, en 1589, d'un père qui était chevalier des ordres du roi et maréchal-de-camp. Il fut mis page à la cour du roi Henri IV, en 1605, où il s'appliqua à la poésie française, sous la conduite de Malherbe, qu'il eut occasion d'y connaître chez M. de Bellegarde son allié. 11 s'y acquit une réputation immortelle par ses bergeries ou églogues, et par ses odes sacrées et sa paraphrase des sept psaumes. Racan fut un des premiers membres de l'académie francaise. 11 fit quelques campagnes et se maria à l'âge de 39 ans; sa postérité est aujourd'hui tout ce qui reste de la maison de Beuil, une des meilleures du royaume. Il n'avait point étudié; il avait même une si grande incapacité pour la langue latine, qu'il ne put jamais apprendre par cœur le confiteor, et qu'il était obligé de le lire lorsqu'il allait à confesse. Il avait la voix si basse, qu'on avait beaucoup de peine à l'entendre; ce qui fit qu'ayant un jour achevé dans une nombreuse compagnie un conte fort agréable, voyant que personne ne riait, il se tourna vers Ménage, en lui disant : « Je vois bien que ces messieurs ne m'ont pas entendu; traduisez-moi, s'il vous plaît, en langue vulgaire. « Son engagement dans le mariage ne ralentit pas son amour pour les muses. Il mourut au mois de février 1670, à 82 ans. C'est un de nos meilleurs poètes dans le genre pastoral et dans le lyrique. La plupart de ses œuvres ont été imprimées à Paris, chez Coutelier, en 1734, 2 vol. in-12. Boileau en parle ainsi dans le premier chant de son Art poétique :

Malherbe d'un héros peut vanter les exploits Racan chanter Philis, les bergers et les bois.

Et dans sa neuvième satire :

Sur un ton si hardi, sans être téméraire, Rocan pourrait chanter au défaut d'un Ho

mère.

RACHEL, seconde fille de Laban, épousa le patriarche Jacob, 1752 av. J. C. Elle en eut Joseph et Benjamin. RACHEL (JOACHIM), poète allemand, dans la Basse-Saxe, s'est distingué par ses satires, ce qui l'a fait surnommer le Lucile allemand. II étoit recteur de l'école de Norden au 17° siècle.

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RACINE (JEAN), très célèbre poète français, naquit à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639. Il fut élevé à PortRoyal, où Marie des Moulins sa grand'mère s'était retirée, y ayant une fille religieuse. Il fit paraître, dès son enfance, un génie et des talens extraordinaires pour les belles-lettres. L'étude des anciens auteurs grecs eut surtout pour lui un attrait particulier. Au sortir de Port-Royal, il vint faire sa logique au collège d'Harcourt. Ce fut en 1660 qu'il commença à se faire connaitre pour un poète habile, par deux odes sur le mariage du Roi, dont l'une est intitulée la Renommée aux Muses, et l'autre, la Nymphe de la Seine. M. Colbert, à la recommandation de Chapelain, lui envoya d'abord cent louis de la part du roi, et le mit peu après sur l'état pour une pension de 600 liv. dont Racine a joui pendant toute sa vie. Un de ses oncles maternels, le père Sconin, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, prieur de Saint-Maximin, official et grand-vicaire d'Usez, aurait bien voulu l'attirer dans l'état régulier; mais la répuguance qu'il avait à s'engager, et quel ques autres difficultés, l'ayant fait revenir à Paris, il se jeta dans la carrière du théâtre. Il n'avait que vingt et-un ans lorsqu'il donna sa Thébaïde. Quoique cette tragédie ne fût pas comparable aux belles pièces de Corneille, elle reçut cependant des applaudissemens. Racine donna successivement dix autres tragédies, qui ne furent pas moins applaudies que celles de Corneille, et qui partagent encore les sen timens du public, pour savoir lequel de ces deux grands hommes a fait les ragédies les plus parfaites. Quelque sentiment que l'on prenne, on ne peut

contester à Racine le génie, l'expres-.. ston et les autres qualités qui caractérisent les plus grands poètes. Avant de livrer au théâtre sa tragédie d'Alexandre, il alla la montrer à Corneille, qui après l'avoir lue, dit à l'auteur qu'il, avait un grand talent pour la poésie, mais qu'il n'en avait point pour la tragédie : ce qui prouve que l'on peut avoir les plus grands talens, sans avoir le goût pour en juger. Ce fut vers ce temps-là que Racine lia une étroite amitié avec Boileau, qu'il consulta toujours depuis, et qu'il regardait comme son maître. Ce fut aussi vers le même temps qu'il se brouilla avec MM. de Port-Royal. M. Nicole tourna en ridicule Desmarets de SaintSorlin dans ses Lettres intitulées Visionnaires, dans la première desquelles il dit que les faiseurs de romans et les poètes de théâtre étaient des empoisonneurs publies des âmes, Racine que MM. de Port-Royal n'avaient plus voulu voir depuis qu'il s'était livré à ce genre de poésie, s'appliqua ces paroles; et s'imaginant que M. Nicole avait voulu l'humilier, il écrivit contre MM, de Port-Royal une première lettre, qui fit grand bruit, et qui fut réfutée par Barbier d'Aucour et par M. du Bois. Le jeune poète répliqua par une seconde lettre, aussi piquante que la première; mais avant que de la rendre publique, il la montra à son ami Boileau, qui lui dit, après l'avoir lue, que « cet ouvrage ferait honneur à son esprit, mais n'en ferait point à son cœur, parce qu'il y attaquait des personnes de mérite, auxquelles il avait les plus grandes obligations. Eh bien répondit Racine pénétré de ce reproche, le pubic ne la verra jamais. » Il la supprima en effet, et elle n'a été imprimée qu'après sa mort. Son Andromaque qui parut en 1667, eut le plus grand succès, et coûta la vie au célèbre ac-. teur Mont-Fleury, par les violens ef forts qu'il fit en jouant le rôle d'Oreste. Racine fut alors pourvu du prieuré de l'Epinay, mais il n'en jouit pas long-temps. Ce bénéfice lui fut enlevé par un régulier, qui le lui disputa par un procès que « ní lui ni ses juges n'en tendirent jamais, » comme il le di dans la préface de sa comédie des Plait deurs, qu'il composa à cette aecasion"

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