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'DICTIONNAIRE

HISTORIQUE,

PHILOSOPHIQUE ET CRITIQUE,

ABRÉGÉ DE BAYLE ET DES GRANDS DICTIONNAIRES BIOGRAPHIQUES
QUI ONT PARU JUSQU'A LA PUBLICATION

DE LA BIOGRAPHIE NOUVELLE DES CONTEMPORAINS.

PAR LADVOCAT,

NOUVELLE ÉDITION,

REVUE, CORRICÉE ET CONTINUÉE PAR UNE SOCIÉTÉ DE SAVANS, DE LITTÉRATEURS

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DE L'IMPRIMERIE DE COSSON, RUE GARENCIÈRE.

HISTORIQUE,

PHILOSOPHIQUE ET CRITIQUE,

ABRÉGÉ DE BAYLE ET DES GRANDS DICTIONNAIRES BIOGRAPHIQUES
QUI ONT PARU JUSQU'A LA PUBLICATION

DE LA BIOGRAPHIE NOUVELLE DES CONTEMPORAINS.

PAR LADVOCAT.

NOUVELLE ÉDITION,

REVUE, CORRIGÉE ET CONTINUÉE JUSQU'EN 1789, PAR UNE SOCIÉTÉ DE SAVANS,
DE LITTÉRATEURS ET DE BIBLIOGRAPHES.

DÉDIÉ A MONSEIGNEUR LE DUC D'ORLÉANS.

contenant l'histoire abrégée de toutes LES PERSONNES DE L'un et de l'autre
SEXE QUI SE SONT FAIT UN NOM PAR LEURS TALENS, LEURS VERTUS OU LEURS
crimes, defuis le commencement du monde jusqu'a la révolution française,
ET DANS LEQUEL ON RAPPORTE LES JUGEMENS DES MEILLEURS ÉCRIVAINS, SUR LE
CARACTÈRE, LES MOEURS ET LES OUVRAGES DE CES MÊMES PERSONNES, ET DES
CONSIDÉRATIONS SUR L'ACCROISSEMENT, LA DÉCADENCE ET LA CHUTE DES EMPIRES.
Renfermant un Catalogue de toutes les bonnes éditions connues depuis la
découverte de l'imprimerie jusqu'à l'époque de la révolution, et les
meilleures réimpressions faites depuis trente ans.

Pour servir d'introduction à la BIOGRAPHIE NOUVELLE DES CONTEMPORAINS,
Par MM. A. V. ARNAULT, ancien membre de l'Institut; A, JAY; E. JOUY,
membre de l'académie française; et J. NORVINS, membre de plusieurs
académies.

TOME QUATRIÈME.

N.-SER.

PARIS,

A LA LIBRAIRIE HISTORIQUE, RUE SAINT-HONORÉ, No 123,
HOTEL D'ALIGRE, ET RUE DE L'ARBRE-SEC, No 26.

1822.

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HISTORIQUE,

PHILOSOPHIQUE ET CRITIQUE.

NAAMAN, général de l'armée de Be

nadab, roi de Syrie, étant devenu lepreux, obtint de son maitre des lettres pour Joram, roi d'Israël, et alla les présenter au roi. Joram ayant vu ces lettres par lesquelles le roi de Syrie le priait de guérir Naaman, prit cette ambassade pour un piége qu'on lui tendait, et deinanda si on le croyait un Dieu, pour guérir ainsi de la lèpre ceux qui en étaient frappés. Mais Elisée fit dire au roi d'Israël de lui envoyer Naaman, afin qu'il sut qu'il y avait un prophète en Israël. Ce général étant arrivé à la porte d'Elisée avec un grand équipage, le prophète lui fit dire d'aller se laver sept fois dans le Jourdain. Naaman, regardant cette réponse comme une marque de mépris, se retira en colère; mais ses serviteurs lui ayant remontré

que la chose que le prophète désirait de lui était très-facile, il se lava sept fois dans le Jourdain et fut guéri. 11 alla aussitôt remercier Elisée, et lui offrit de grands présens, que le prophète refusa. Ceci arriva 884 ans avant J.-C. Les commentateurs ne conviennent pas entre eux sur la manière d'expliquer la permission que Naaman demanda à Elisée d'emporter la charge de deux mulets de terre du pays d'Israël, et d'entrer dans le temple de Remmon.

NAAS, roi des Ammonites, fit une
T. IV.

N.

rude guerre aux Israélites qui demeuraient au-delà du Jourdain; tous ceux qui tombaient entre ses mains avaient l'œil droit crevé, parce que leur bouclier leur couvrant l'oeil gauche, ils devenaient incapables de porter les armes. Enfin il vint mettre le siége devant Jabès de Galaad, l'an 1095 avant J.-C., et offrit aux habitans pour composition de leur crever l'œil droit comme aux autres; ceux-ci promirent de s'y soumettre s'ils n'étaient secourus dans sept jours. Naas méprisait trop les Israélites pour refuser leur demande; mais Saul, qui n'était roi des Juifs que depuis un mois, ramassa une armée, défit entièrement les Ammonites; Naas fut tué dans la mêlée.

NABAL. Voy. ABIGAIL.

NABIS, fameux tyran de Lacédémone, à qui Philippe, roi de Macédoine, remit la ville d'Argos comme en dépôt. Nabis y exerça les plus grandes cruautés, et inventa une machine en forme de statue, qui ressemblait à sa femme, et qu'il fit revêtir d'habits magnifiques, qui cachaient des pointes de fer dont elle avait les bras, les mains, et le sein hérissés. Quand quelqu'un lui refusait de l'argent, il lui disait, « peut-être n'ai-je pas le talent de vous persuader, mais j'espère qu'Apega, ma femine, vous persuadera. » Aussitôt la statue

I

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